Matías Moreno González

peintre et sculpteur espagnol

Matías Moreno, né à Fuente el Saz de Jarama, près de Madrid, en 1840 et mort à Tolède en 1906, est un peintre, sculpteur et copiste espagnol.

Matías Moreno
Portrait de Matías Moreno, par Charles Durand dit Carolus-Duran (1866, musée des Augustins de Toulouse)
Naissance
Décès
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TolèdeVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Alfonso X el Sabio tomando posesión del mar después de la conquista de Cádiz (1866), tableau pour lequel Moreno a obtenu une considération de troisième médaille à l'Exposition nationale des beaux-arts de la même année

Il étudie à l'école des beaux-arts de San Jorge de Barcelona de 1854 à 1856 puis à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando. Il termine sa formation en faisant des copies au musée du Prado des artistes Pierre-Paul Rubens, Antoine van Dyck, Le Titien, Paul Véronèse et surtout Diego Vélasquez[1].

Il concourt à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1864 et obtient une médaille de troisième classe pour Retrato de la señorita J. M.[N 1],[1].

En 1866, il obtient une place de professeur à l'Institut de Tolède et une considération de troisième médaille à l'Exposition nationale pour son tableau Alfonso el Sabio en la conquista de Cádiz[1].

Lié à la ville de Tolède, il la parcourt en étant parfois accompagné de ses amis Gustavo Adolfo Bécquer puis Ricardo de Madrazo[1]. Il y a un atelier, où est notamment venu Ricardo Arredondo Calmache (es)[2].

En 1870, il est nommé correspondant de l'Académie des beaux-arts de San Fernando et fait partie de la Commission provinciale des monuments. Il présente cette même année des tableaux au Salon de Paris[1].

Vers 1873, il procède à la restauration d’El entierro del conde de Orgaz d'El Greco[N 2] ainsi que quelques copies du même artiste et d'autres que le Prado conservait[1].

En 1881, il obtient une médaille de deuxième classe à l'Exposition nationale pour Ensayo al órgano[1].

En 1902, il dirige l'École supérieure des Arts industriels et commence à se consacrer à la sculpture ; il obtient d'ailleurs une médaille de troisième classe lors de l'Exposition nationale de 1904 pour des bustes[1].

Son œuvre a évolué d'un éclectisme plein d'anecdotes vers un naturalisme nuancé, comme avec Los dos sueños ou Ensayo al órgano[1].

Conservation

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El arzobispo don Luis Manuel Portocarrero, 1866, musée du Prado

Les œuvres ici citées sont conservées au musée du Prado, sauf mention contraire[1] :

  • El cardenal Tavera, huile sur toile, 104 × 86 cm (prêté à l'Académie royale d'histoire, Madrid) — copie d'El Greco
  • Don Diego Covarrubias y Leiva, huile sur toile0,68 × 56 cm (prêté à l'Académie royale d'histoire) — copie d'El Greco
  • El cardenal Lorenzana, huile sur toile0,92 × 71 cm (prêté à l'Académie royale d'histoire) — copie
  • El cardenal Gil de Albornoz, huile sur toile0,74 × 60 cm (prêté à l'Académie royale d'histoire) — copie
  • El cardenal don Pedro González de Mendoza, huile sur toile0,119 × 78 cm, (prêté à l'Académie royale d'histoire) — copie
  • El cardenal Cisneros, huile sur table0,120 × 73 cm (prêté à l'Académie royale d'histoire) — copie
  • El padre Juan de Mariana, huile sur toile, 63 × 48 cm (prêté à l'Institut d'Espagne, Madrid) — copie
  • El arzobispo Pedro Tenorio, huile sur toile, 75 × 61 cm (prêté à l'Institut d'Espagne, Madrid) — copie
  • Juan Guas, huile sur toile, 67 × 54 cm (prêté à l'Institut d'Espagne, Madrid) — copie de l'original de la paroisse de San Justo de Toledo
  • Retrato del cardenal Pedro Ynguanzo Rivero, huile sur toile, 93 × 66 cm (prêté à l'Institut d'Espagne, Madrid) — copie de Vicente López.
  • El arzobispo don Luis Manuel Portocarrero, huile sur toile, 85 × 60 cm (prêté à l'Institut d'Espagne, Madrid) — copie
  • Alfonso el Sabio en la conquista de Cádiz, huile sur toile, 250 × 317 cm, 1866 (prêté au Sénat, Madrid)
  • Los dos sueños, huile sur toile, 120 × 173 cm, 1882 (prêté à l'Académie des beaux-arts de Tolède)
  • Ensayo al órgano, huile sur toile, 105 × 210 cm, 1880 (prêté à l'Audiencia Territorial de Albacete)
  • El marqués de la Ensenada, huile sur toile, 125 × 104 cm (prêté au palais de La Moncloa à Madrid) — copie de Jacopo Amigoni

Notes et références

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  1. Il s'agit probablement de Josefa Martín, sa fiancée.
  2. Ce tableau venait d'être acquis par le Prado, ainsi que quatorze autres d'El Greco, en provenance du musée de la Trinité[3].

Références

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  1. a b c d e f g h i et j (es) « Fiche de Matías Moreno », sur Musée du Prado (consulté le ).
  2. (es) « Fiche de Ricardo Arredondo y Calmache », sur musée du Prado (consulté le ).
  3. (es) « Chronologie des œuvres d'El Greco au musée du Prado », sur musée du Prado (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  • (es) María Rosalina Aguado Gómez, Matías Moreno, Concejalía de Cultura, Tolède, 1988
  • (es) Bernardino de Pantorba, Historia y crítica de las Exposiciones Nacionales de Bellas Artes celebradas en España, Jesús Ramón García-Rama, [1948], Madrid, 1980, p. 444.
  • (es) Santiago Sebastián, « Arredondo y otros paisajistas toledanos », Arte Español, 1960, p. 122-124.

Liens externes

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