Massimo Lorenzi

journaliste suisse

Massimo Lorenzi est un journaliste de télévision suisse (binational italo-suisse), né le en Vénétie, dans le nord de l'Italie.

Massimo Lorenzi
Image illustrative de l’article Massimo Lorenzi
Massimo Lorenzi en 2012.

Naissance (63 ans)
Veneto, Italie
Nationalité Italien et Suisse
Spécialité Le Journal de 19:30, Sports (TSR1/RTS Un)
Médias actuels
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Média télévision
Fonction principale Présentateur
Historique
Télévision Radio télévision suisse

Biographie

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Origines et famille

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Massimo Lorenzi naît le en Vénétie, dans le nord de l'Italie[1]. Il a un frère cadet[2], Mauro[3], devenu chef du service de la voirie de la ville de Genève[4].

Son père, Alferio, est originaire du Val d'Astico (it), au nord de la Vénétie, tout comme sa femme, née Vittoria Sella, issue d'une famille plus aisée de Vérone. Après avoir émigré en Suisse alémanique pour travailler sur des chantiers comme maçon puis obtenu une autorisation de séjour, il fait venir clandestinement sa femme et son fils à Genève en [1],[3],[5].

Massimo Lorenzi se fait naturaliser suisse vers l'âge de 20 ans[6]. Il est marié et père de trois enfants[7],[8], dont Jules Lorenzi[3], l'aîné, membre socialiste du Conseil municipal de la ville de Genève depuis 2020[9].

Études et parcours professionnel

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Massimo Lorenzi étudie les sciences politiques à l'Université de Genève[10], où il obtient une licence[7].

Après un stage[11] de journaliste au journal La Suisse, en 1986 et des participations à des émissions radio avec Madeleine Caboche, il entre en à la Télévision suisse romande (TSR) à la suite d'un premier stage de 15 jours qui convainc Jean-Philippe Rapp. Il collabore successivement au TJ Midi, au TJ Nuit puis à Temps présent[2],[10].

De 1993 à 1998, il présente le TJ Soir[10], puis à partir de 1999 le magazine Viva[12]. En 2001, il crée le magazine de société Autrement dit, puis le magazine culturel La tête ailleurs[10], jusqu'à fin [13]. Il collabore également à Passe-moi les jumelles[10].

En 2005[réf. souhaitée], il enseigne au centre de formation TSR. Il est aussi coproducteur et coprésentateur d'Infrarouge[1].

Il est coordinateur national pour la TSR de l’Euro 2008[10]. Dès [réf. souhaitée], il est rédacteur en chef des Sports à la TSR[10].

En 2016, il est condamné pour avoir insulté et frappé un militant du Mouvement citoyens genevois[14].

Publication

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Références

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  1. a b et c Aurélie Jaquet, « Massimo Lorenzi : « Le foot sans public, c’est comme l’amour en scaphandre » », sur L'Illustré, (consulté le )
  2. a et b Loyse Pahud, « Je suis un solitaire », L'Illustré,‎ , p. 8 à 12 (lire en ligne)
  3. a b et c Anna Lietti, « Massimo Lorenzi, journaliste, fils de Vittoria et d'Alferio », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Loïc De Boisvilliers, « Plus de 200 000 mégots à Genève, la Ville réagit »  , Tribune de Genève, (consulté le )
  5. « L'enfance clandestine du journaliste Massimo Lorenzi », L'Illustré, (consulté le )
  6. Corinne Jaquiéry, « J'ai un pied de chaque côté de mes racines », Coopération, no 15,‎ , p. 78 et 79 (lire en ligne)
  7. a et b Stéphanie Germanier, « Cruelles, les lois de l'attraction », Le Matin Dimanche,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  8. Pascal Pellegrino, « Je leur aurais fait des pâtes au canard », Le Matin,‎ , p. 38 et 39 (lire en ligne)
  9. « M. Jules LORENZI », sur Genève (consulté le )
  10. a b c d e f et g « Départ en retraite de Massimo Lorenzi après 37 ans à l’écran et aux manettes de la RTS », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  11. Bernadette Pidoux, « Journaliste et papa comblé », Générations,‎ , p. 34 à 37 (lire en ligne)
  12. Emmanuel Grandjean, « Massimo Lorenzi, nouvelle recrue de Viva. « Je passe du supermarché à l'épicerie fine » », 24 heures,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  13. C. C., « Massimo Lorenzi n'a plus la « Tête ailleurs » », Le Matin,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  14. « Lorenzi perd ses nerfs et gifle un jeune militant », sur 20 minutes, (consulté le )