Maryse Dauvray
Maryse Dauvray, née Marie Louise Ricard (légitimée Marie Louise Denat[1]) le à Béziers et morte après , est une actrice de cinéma muet française[2], active dans les années 1910 et 1920.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Marie Louise Ricard |
Autres noms |
Marie Louise Denat |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Charles Krauss (depuis ) |
Biographie
modifierFille naturelle de Marie Ricard, journalière, Marie Louise Ricard est née à la maternité de l'hôpital de Béziers le [1]. Légitimée par le mariage de ses parents, Armand Charles Denat et Marie Ricard, le à Narbonne, elle prend alors le nom de Marie Louise Denat[1].
Elle aurait commencé le cinéma vers 15 ans[3], en même temps que son amie Suzanne Grandais.
Après des débuts avec les réalisateurs Victorin Jasset et Émile Chautard, elle rencontre l'acteur et réalisateur Charles Krauss[4]. Alors qu'elle demeure 91, boulevard Saint-Michel, elle l'épouse à Paris 5e le [5]. Le couple tourne plusieurs longs métrages en Italie au début des années 1920, jusqu'au décès de Charles Krauss survenu subitement à Rome[réf. nécessaire] en 1926[6].
Elle ne semble plus tourner de films après 1927[7].
Filmographie
modifier- Épisodes des exploits de Nick Carter (entre 1909 et 1912)[8]
- Le Collier de Kali (1913), de Victorin Jasset ; rôle : Henriette Darsac[8]
- La Dame de Monsoreau (1913), d'Emile Chautard[8]
- L'Auberge sanglante (1913), d'Emile Chautard[8]
- La Drogue maudite (1913), de Charles Krauss
- Les Premières aventures de Chéri Bibi (1914)[8]
- Le Corso rouge (1914), de Maurice Tourneur
- Vautrin (1914), de Charles Krauss ; rôle : Esther Gobseck[8]
- Fille d'artiste (1916), de Camille de Morlhon ; rôle : Raymonde Dartigue[8]
- Requins (1917), d'André Hugon
- Madeleine (1917), de Camille de Morlhon
- Maryse (1917), de Camille de Morlhon[9] ; rôle : Marie-Louise Dupin et Marise Sorr
- L'Orage (1917), de Camille de Morlhon ; rôle : Madame de Charny
- Le Secret de Geneviève (1917), de Camille de Morlhon[10]
- La course du flambeau (1918), de Charles Burguet
- J'accuse (1919), d'Abel Gance ; rôle : Edith Laurin[8]
- L'Ultimo romanzo di Giorgio Belfiore (1920), de Charles Krauss
- L'Artefice dell'amore (1920), de Charles Krauss
- La Grande marnière (1920), de Gero Zambuto[8],[11]
- Le Chat noir (1920), de Charles Krauss ; rôle : Lydia
- Bolla di sapone (1921), de Charles Krauss[12] ; rôle : Ketty
- La Découverte du professeur Berthold (1922), avec Charles Krauss[13]
- Li-Pao, mandarin (1921) ; rôle : La Guagliona
- La Flamme sacrée (1924), de Charles Krauss ; rôle : Marise Fabiani[14]
- Rêve d'effroi (1924)[15]
- L'Ultime amour (1924)
- Le Dindon (1926), de L. Aubert[16]
- Lucille (1927), de Georges Monca
Notes et références
modifier- Registre des naissances de Béziers, 1891, cote 3E 32/345, page 123/192 acte N°720
- Harry Waldman, Maurice Tourneur : The Life and Films. McFarland, 2001, page 22.
- Marnix, « Marise Dauvray », Ciné-Revue, (lire en ligne)
- Que le numéro de 1923 de Ciné-revue évoquant son mariage confond avec Henry Krauss, lui aussi acteur et réalisateur.
- Archives de Paris, registre des mariages du 5e arrondissement 1918, cote 5M250, vue 25/29, acte N°926.
- « Ciné pour tous », sur Gallica, Cinéa, (consulté le ), p. 27
- En 1934, un lecteur de La Femme de France pose une question— a priori restée sans réponse — sur ce qu'est devenue l'actrice de J'accuse. Selon la notice sur Charles Krauss du Dictionnaire du cinéma français des années vingt publié en 2001 par la revue 1895, elle se serait remariée avec « un noble parténopéen [sic] », mais cette information est à prendre avec d’autant plus de prudence que cette notice fait de Charles le frère du comédien Henry Krauss alors que les actes d’état civil les concernant (actes de naissance et de décès d’Henry, acte de mariage de Charles référencé note précédente) prouvent qu’il n’en est rien puisque leurs parents ne sont pas les mêmes.
- IMDb, "Maryse Dauvray"
- « Maryse Dauvray », sur Télérama Vodkaster
- « [Maison Pathé] », L'Echo d'Alger, (lire en ligne)
- « Au cinéma-palace », L'Ouest-Eclair, (lire en ligne)
- « Découvrez "Bolla di sapone", serial en 6 épisodes », sur CNC
- « Programme du Splendid Cinema », La Gazette d'Aïn-Temouchent, (lire en ligne)
- « La Flamme sacrée », sur Fondation Jérôme Seydoux - Pathé
- « Présentation de films », Comoedia, (lire en ligne)
- « Le cinéma : films nouveaux », La Lanterne, (lire en ligne)
Liens externes
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