Martial de Braquilanges
Martial Marie Pierre de Braquilanges, né à Paris le , est un général de corps d'armée français à la retraite, ancien gouverneur militaire de Lyon.
Gouverneur militaire de Lyon | |
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Général de corps d'armée (d) |
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Biographie
modifierFamille
modifierNé à Paris le , Martial de Braquilanges est le fils de Jean de Braquilanges, cadre commercial et de Claude Chalmin[1]. Marié en 1985 à Élisabeth Simon, il est le père de 6 enfants[1].
Martial de Braquilanges est issu de la famille de Braquilanges, originaire du Limousin[2], anoblie (relief), en 1720 sous la régence du duc Philippe d'Orléans (1674-1723)[3]. Les armes de la famille de Braquilanges portent d'azur à un chevron d'or accompagné de 3 croix de Saint Antoine ou tau du même. Sa devise est: Quod erigit virtus, sustinet animus[4]. Son cri de guerre est « Aux Trois Tafs ». Elle est inscrite à l'ANF depuis 1973.
Carrière militaire
modifierAdmis comme élève officier à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, dans la promotion Capitaine de Cathelineau (1976-1978[5]), il rejoint en 1979 le 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine, à Carcassonne où il sert deux années comme chef de section des parachutistes de combat. Il participe aux opérations au Tchad dans la mission Tacaud, puis en République centrafricaine, dans la mission Barracuda.
Après être passé par La Réunion, il participe entre 1993 et 1994 avec le 5e régiment interarmes d'Outremer (5e RIAOM), à l'opération Iskoutir à Djibouti (Guerre de Somalie), et aux opérations Oryx et Onusom.
Il prend le commandement du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Castres, en (1997-1999). À sa tête, il prend part aux opérations Épervier au Tchad, Malachite au Congo et Trident en Macédoine.
Nommé général de brigade le , il devient chef de conduite au centre de planification et de conduite des opérations extérieures (CPCO).
En 2007, il assure le commandement interarmes en Nouvelle-Calédonie. De retour en métropole, il est nommé général de division le et prend la tête à Marseille du commandement de l’État-major de force no 3.
Élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le , il est nommé à la même date gouverneur militaire de Lyon, officier général de zone de défense et de zone de soutien Sud-Est et officier général commandant la zone terre Sud-Est[6].
Il fait son « adieu aux armes » le au quartier Foch à Lyon, après 39 ans de carrière militaire[7].
Décorations
modifierIntitulés
modifier- Commandeur de la Légion d'honneur
- Grand officier de l'ordre national du Mérite
- Croix de la Valeur militaire (trois citations)
- Croix du combattant
- Médaille d'Outre-Mer
- Médaille de la Défense nationale, échelon bronze
- Médaille de reconnaissance de la Nation
- Médaille commémorative française
- Médaille de l'OTAN pour l'Ex-Yougoslavie
- Médaille des Nations unies pour ONUSOM II (Somalie)
Notes et références
modifier- Qui est qui en France, J Lafitte, , p. 398.
- Général Jean du Verdier, La noblesse d'ancien régime en Limousin- éditions Mémoires et documents, 2010/(Un lointain ancêtre du général, nommé comme lui Martial de Braquilanges, seigneur de Mortegoutte en Chapelle-Spinasse, fut en 1708 conseiller au Présidial de Tulle)
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, éditions Robert Laffont, 2007-p. 51.
- Joseph de Bergues La Garde, Nobiliaire du Bas-Limousin, Tulle, imprimerie d'Eugène Crauffon. 1872. p. 31.
- Liste de Saint-Cyriens par promotion.
- Décret du 8 juillet 2012
- « Adieu aux armes du général de corps d'armée Martial de Braquilanges, Gouverneur militaire », Le Mag de la Défense en Sud-Est, , HHABLOT (Ministère de la Défense)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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