Marseillan (Hérault)

commune française du département de l'Hérault

Marseillan est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie. Depuis le 31 décembre 2002, elle fait partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Il ne faut pas la confondre avec deux autres communes homonymes : Marseillan dans le Gers, et Marseillan dans les Hautes-Pyrénées.

Marseillan
Marseillan (Hérault)
Vue nocturne du port de Marseillan.
Blason de Marseillan
Blason
Marseillan (Hérault)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Yves Michel
2020-2026
Code postal 34340
Code commune 34150
Démographie
Gentilé Marseillanais
Population
municipale
7 643 hab. (2021 en évolution de −2,11 % par rapport à 2015)
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 26″ nord, 3° 31′ 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 33 m
Superficie 51,71 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Marseillan
(ville isolée)
Aire d'attraction Agde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agde
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Marseillan
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Marseillan
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Marseillan
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Marseillan
Liens
Site web Site officiel

L'histoire du territoire marseillanais est jalonnée, entre autres, par l'installation des Grecs sur le littoral agathois, la domination romaine, puis wisigothe, les incursions sarrasines, la croisade contre les Albigeois, l'incorporation au royaume de France, les guerres de religion… Ses populations ont su tirer profit des ressources naturelles offertes par l'étang de Thau ou la vigne, bien que plusieurs fois menacées comme lors de l'apparition de la pyrale au XVIIe siècle, du phylloxéra en 1876.

Marseillan est une commune urbaine et littorale qui compte 7 643 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Marseillan et fait partie de l'aire d'attraction d'Agde. Ses habitants sont appelés les Marseillanais ou Marseillanaises.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de Soupié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau » et l'« étang du Bagnas » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde »), quatre espaces protégés (la réserve naturelle nationale du Bagnas, l'« étang de Thau », « le Bagnas » et le « Lido de Thau ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Son économie, basée sur la conchyliculture et la viticulture, est aujourd'hui aussi tournée vers le tourisme grâce à son extension balnéaire, Marseillan-Plage, et à ses ports de plaisance.

Géographie

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Carte de la commune de Marseillan.

Marseillan est une ville du Languedoc, située à 13,3 km de Sète et à 6,5 km d'Agde[1]. Elle appartient au canton d'Agde, à l'arrondissement de Montpellier et fait partie des communes qui bordent l'étang de Thau. La ville compte 7 734 habitants à l’année, mais voit sa population largement augmenter durant la période estivale : elle est multipliée par dix et atteint 60 000 habitants durant cette période[2]. Le territoire marseillanais est relativement plat.

 
Marseillan-Plage au coucher du soleil.

Communes limitrophes

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Marseillan est limitrophe de cinq autres communes. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ cent mètres de celui de Pinet, dont il est séparé par un corridor qui lie deux parties de la commune de Pomérols.

Communes limitrophes de Marseillan
Pomérols Mèze
Florensac   Sète
Agde

Géologie

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Le sous-sol de Marseillan est formé de roches sédimentaires du Pliocène[3] (Cénozoïque) et d'alluvions du Quaternaire[4]. On en déduit que la mer était avancée d'une quinzaine de kilomètres à l'intérieur des terres que nous connaissons aujourd'hui (jusqu'aux environs de la ville actuelle de Pézenas).

Hydrographie

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La commune de Marseillan est riveraine de l'étang de Thau, de l'étang du Bagnas sur sa limite ouest, et de la mer Méditerranée au sud ; elle comprend quelques petits ruisseaux et canaux.

Au lieu-dit les Onglous, le canal du Midi (créé par Pierre-Paul Riquet et reliant l'Océan Atlantique à la Méditerranée) se jette dans l'étang de Thau[5]. Il alimente aussi en cas de reflux maritime l’étang du Bagnas situé dans la commune voisine d'Agde (d'ailleurs, Agde et Marseillan se les sont longtemps disputés, si l'on en croit les documents réunis par Jean Fayet ; voir bibliographie[6]).

Le canal de Pisse-Saumes relie l'étang de Thau à la Méditerranée[7] et c'est autour de son embouchure que s'articule Marseillan-Plage[8].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 586 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[15]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MARSEILLAN-INRA (34) - alt : 1 m 43° 19′ 42″ N, 3° 33′ 54″ E
Statistiques établies sur la période 1986-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1986 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 4,3 6,7 9,1 13 16 18,4 18,4 15 12,6 7,6 4,5 10,8
Température moyenne (°C) 7,8 8,5 11,2 13,3 17,2 20,7 23,3 23,2 19,6 16,4 11,4 8,3 15,1
Température maximale moyenne (°C) 11,7 12,6 15,6 17,6 21,4 25,5 28,3 28 24,2 20,1 15,2 12,2 19,4
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
12.01.1987
−8,6
06.02.12
−8,4
02.03.05
0,3
08.04.21
4,6
01.05.01
7,4
03.06.06
10,4
17.07.00
9,3
29.08.1986
6,5
29.09.1993
0,5
30.10.1997
−6,4
22.11.1998
−6,9
17.12.01
−8,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21
13.01.04
23,6
22.02.19
27,7
21.03.02
29,6
08.04.11
32,9
28.05.06
41,1
28.06.19
38,3
11.07.03
38,5
14.08.03
34,4
23.09.18
32,6
02.10.1997
25,7
15.11.15
20,9
30.12.21
41,1
2019
Précipitations (mm) 55,9 50,6 32,9 45 43,8 21,2 10 21,7 67,8 95,8 64,7 45,8 555,2
Source : « Fiche 34150001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Marseillan est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseillan[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agde, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (37,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (46,8 %), cultures permanentes (31,2 %), zones urbanisées (8,9 %), zones humides côtières (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), terres arables (2,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), zones humides intérieures (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), prairies (0,1 %)[23].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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La maison natale d'Achille Maffre de Baugé, caractéristique du vieux Marseillan (encadrement de la fenêtre : pierres basaltiques noires d'Agde).

L'habitat se répartit en deux parties principales, distantes de cinq kilomètres environ, séparées par la pointe de l'étang de Thau et reliées par la route départementale D 51e5 : Marseillan-Ville et Marseillan-Plage. Marseillan-Ville, majoritairement habitée à l'année, s'articule autour d'un centre ancien ramassé autour de l'église Saint-Jean-Baptiste, de la place couverte et de la mairie. Les rues y sont étroites et tortueuses. On trouve en périphérie de la ville, notamment le long de l'étang, des constructions plus modernes. Marseillan-Plage se situe quant à elle dans la partie sud de la commune à l'embouchure du canal de Pisse-Saumes et s'étire le long de sa plage sur environ 2,5 km et autour de son port. En raison de la capacité d'accueil nécessaire à cette petite station balnéaire, la majorité des bâtiments sont relativement récents et surtout loués lors de la période estivale. De nombreux terrains de camping sont installés dans ce secteur, notamment en limite d'Agde. Entre ces deux noyaux, des lotissements récents se sont développés à proximité de la pointe des Onglous et au lieu-dit les Mougères, au nord de l'étang de Bagnas. Un habitat dispersé s'est également développé autour de la gare (hameau de Rieu, lieu-dit les Onglous).

Logement

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Le nombre total de logements dans la commune est de 7 770[24]. Parmi ces logements, 34,2 % sont des résidences principales, 61,9 % sont des résidences secondaires et 3,9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 83,6 % des maisons individuelles, 13,9 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 2,6 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 66,6 %[24] ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 27 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[24]. On peut noter également que 6,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement, alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1,3 % sont des studios, 10 % sont des logements de deux pièces, 29,2 % en ont trois, 26,3 % des logements disposent de quatre pièces, et 20,5 % des logements ont cinq pièces ou plus[24].

Projets d'aménagement

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La place Noilly en centre ville.
  • Le réaménagement du centre-ville

La commune a engagé la rénovation urbaine de son centre-ville. Le pavage complet de cet espace avec un volet paysager repensé met en valeur le cœur de ville. Cet aménagement permet de valoriser le commerce local.

  • Lido de Sète à Marseillan

Le lido de Sète à Marseillan est une bande sableuse de 11 km de long et 1 à 2 km de large, qui sépare l'étang de Thau de la mer Méditerranée[25]. Avec l'accroissement de l'attraction touristique, il apparaît que l'espace a été dégradé non seulement par l'érosion naturelle mais aussi par les parcages anarchiques (présence, entre autres véhicules, de camping-cars en bordure de route). Érosion qui remet en cause la survivance des activités présentes sur le bandeau de sable (viticulture, entreprise d'embouteillage de Listel[26], camping du Castellas[27]).

Le but du projet est de prévenir à long terme l'érosion de la plage (une perte de 45 ha a été constatée entre 1954 et 2000[25]). Un recul de la route nationale 112 vers la voie ferrée est prévu (terminé depuis juillet 2010), ainsi que la création de parkings qui visent à remédier au stationnement dangereux le long de la route. L'installation d'une piste cyclable est aussi en cours.

Les travaux sont soutenus par l'Union européenne dans le cadre des projets sur le contrôle de l'érosion (programme Beachmed Interreg III C et Messina Interreg III C). Le montant du projet a été estimé à 50 millions d'euros[28].

  • Port de Tabarka

Création d'une aire de carénage et d'une déchèterie utilisable par professionnels et usagers du port. Ce projet a pour but de rendre au port de Tabarka ses fonctions de pêche et de refaire du port de la ville un espace destiné aux plaisanciers.

Les travaux sont cofinancés par le conseil général de l'Hérault, la commune, l'Union européenne et l'agence de l'eau[29]. Leur montant s'élève à 675 000 euros. Ils devraient être terminés fin 2008[30].

Voies de communication et transports

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Marseillan-Ville est principalement desservie par des routes départementales telles que la D 51 (d'ouest en est vers Agde et Mèze), la D 28 (vers Bessan), la D 161 (vers Pomérols) et la D 51e5 (vers Marseillan-plage).

L'axe routier le plus fréquenté de la commune, en particulier en période estivale, est la route départementale D 612 (ex RN 112). Il s'agit d'une route à deux voies qui relie Montpellier à Albi, en passant par Sète et Agde, et traverse la commune dans sa partie sud, en longeant le littoral parallèlement à la voie ferrée. D'importants travaux se sont déroulés depuis 2008 pour éloigner son tracé du bord de mer et permettre les aménagements de défense des plages, ils se sont terminés en juillet 2010.

L'autoroute A9, qui passe à environ sept kilomètres de la ville, est accessible par l'échangeur no 34 (Millau, Clermont-Ferrand, Pézenas, Agde, Vias), situé au nord de Bessan et distant d'une dizaine de kilomètres par la D 28[31]. Similairement, l'autoroute A75, qui passe à environ quatorze kilomètres de la ville, est accessible par l'échangeur no 60 (Agde, Bessan, Florensac), situé au sud de Pézenas et distant d'une vingtaine de kilomètres par la D 13 et la D 28.

La commune est traversée dans sa partie sud par la ligne Bordeaux - Sète, ligne électrifiée à double voie qui constitue le grand axe ferroviaire du Languedoc. Cette ligne longe la rive sud du canal du Midi depuis Agde, puis s'engage dans le lido séparant l'étang de Thau de la mer Méditerranée en direction de Sète. La gare de Marseillan-Plage se trouve dans le secteur des Onglous. Il s'agit d'une halte voyageurs desservie par quelques trains du réseau TER Languedoc-Roussillon exploité par la SNCF, desservant la section Narbonne - Montpellier. Un changement à Montpellier ou à Agde est souvent nécessaire pour rejoindre la gare de Marseillan-Plage[32]. La gare d'Agde, desservie par la plupart des trains de grande ligne et les TGV se trouve à six kilomètres environ du centre de Marseillan-Ville.

En matière de transports publics, Marseillan se situe sur la ligne 915[33] du réseau Sète Agglopôle Mobilité, reliant Sète à Marseillan-Ville via Marseillan-Plage directement ou par correspondance. Elle comprend à Marseillan les arrêts : Victor Hugo, Place de la République, Le Port, Garrigues, L'Argentié, les Cigalines, les Ramiers, et Les Mougères ; à Marseillan-Plage : Les Onglous, Gare SNCF, le Ranch, Charlemagne, Méditerranée, le Canal et les Dunes.

Le réseau Hérault Transport dessert également la ville avec les lignes 650 vers Agde, Vias et Béziers, ses arrêts étant Les Écoles et Gare Routière[34], 323 vers Sète ou Pinet via Florensac et Pomerols[35], et 274 de Marseillan-Plage vers Agde (uniquement l'été).

Risques naturels

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  • Les risques d'érosion[36] de la côte sont faibles à Marseillan mais elle n'en reste pas moins une zone inondable à cause de sa proximité avec l'étang de Thau et la mer Méditerranée.
  • On constate de même un léger risque de glissement de terrain.
  • Aucun danger (ou seulement léger) d'incendie n'est à noter à Marseillan[37].

Toponymie

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Panneau d’entrée en français et occitan.

Le nom est attesté sous les formes : villa Marciliano (927), S. Johannis qui est in villa Marciliano (958), villa Marceliano (1080), honore S. Stephani, qui est in villa Marceliano (1088), ad Marcelianum (1098), Petri Auriol de Marceillan (1119), in castro de Marceliano (1173), Marcillan (1418), Marseillan (1740).

Domaine gallo-romain : surnom latin Marcellus + suffixe -anum[38].

En occitan, la commune se nomme Massilhan.

Histoire

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Héraldique

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Les armes de Marseillan se blasonnent ainsi : d'argent, à trois pals de gueules.

Elles constituaient à l'origine le blason d'Ermengaud de Marseillan et possédaient quatre pals[6].

Faits historiques

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Il a été émis l'hypothèse que Marseillan aurait été fondée par les Phocéens aux alentours de 550 av. J.-C. dans une zone d'abord habitée par des peuplades ligures ou ibères[39]. La région fut ensuite occupée par les Volques Arécomiques (durant le IIIe siècle av. J.-C. ?), puis par les Romains (probablement à partir de 121 av. J.-C.).

Vers la fin de l'Empire romain d'Occident, les Vandales ravagèrent la Narbonnaise (Ves.), et, lorsque sa désintégration fut complète, le territoire de Marseillan tomba sous la domination wisigothe. Les Sarrasins occupèrent à leur tour la Septimanie, réunie au royaume franc par Pépin le Bref en 761.

À l'époque féodale, Marseillan devint une seigneurie laïque qui passa plus tard (1187) sous la férule de l'évêque d'Agde, lui-même vassal du comte de Toulouse, puis, après la croisade contre les Albigeois, du roi de France. On sait d'ailleurs que sa population ne fut pas insensible au catharisme puisque « tous les hommes de Marseillan » furent excommuniés par le légat du pape Honorius III (1218). L'apparition du consulat marseillanais est de peu antérieure (1170).

Le XIVe siècle est marqué comme ailleurs par les épidémies de peste qui touchèrent la ville en 1348, 1361 et 1375. Si le catharisme avait eu un succès certain à Marseillan, elle resta néanmoins catholique durant les guerres de Religion.

La ville put s'affranchir du pouvoir de l'évêque en 1563, et être désormais administrée par ses seuls consuls. La peste revint en 1572, 1628 et 1629. Le XVIIe siècle vit la reconstruction de l'église Saint-Jean-Baptiste et la création de confréries de pénitents bleus, blancs, noirs et gris. En 1683, le canal du Midi, qui débouche sur l'étang de Thau au voisinage de Marseillan, est ouvert à la navigation.

Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée en janvier 1790 et baptisée « Société des amis de la constitution et de l’égalité » ; après la chute de la monarchie, elle se choisit un nouveau nom, « Société des sans-culottes ». Elle compte 256 membres en ventôse an II[40]. Une minorité contre-révolutionnaire crée en opposition la société antipatriotique en décembre 1792[40],[41]. Une fois les passions apaisées, un nouveau conseil municipal décida la destruction des fortifications (1802), puis le culte fut rétabli (en 1803, dans l'église Saint-Roch jusqu'en 1822). À la Restauration, une école de filles dirigée par les sœurs de Saint-Maur fut créée (1819), suivie au début de la Monarchie de Juillet par une école publique, avec une classe gratuite (1831).

En 1849, une nouvelle épidémie de choléra frappe Marseillan[42].

À la fin du siècle, ce fut le phylloxéra qui s'abattit sur la commune (février 1876)[43]; elle dut attendre 1881 pour reconstituer son vignoble, de nouveau fortement touché par la crise vinicole de 1907.

Comme toutes les communes de France, Marseillan paya son tribut lors de la Grande Guerre ; elle vit aussi l'installation d'un hôpital pour blessés et l'un de ses enfants, le général Pierre Auguste Roques, commander la Ire armée française en 1915, et devenir ministre de la guerre en 1916.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisirent des casemates aux Onglous, dont les habitants furent évacués, et entreprirent le creusement d'un fossé anti-char entre l'étang de Thau et la mer Méditerranée, continué plus tard par la municipalité pour créer un canal navigable[6].

L'après-guerre vit le développement de Marseillan-Plage.

Politique et administration

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Logo de la ville depuis 2010.

Marseillan appartient au canton d'Agde et à la communauté d'agglomération du Bassin de Thau fondée en 2002, actuellement présidée par le maire UMP de Sète François Commeinhes et englobant 91 000 habitants[44]. Sur le plan électoral, la ville fait partie de la septième circonscription de l'Hérault[45].

Le symbole de Marseillan est le crabe, animal familier de la Méditerranée et de l'étang de Thau et que l'on retrouve souvent représenté (en particulier sur le fanion du Club de voile marseillanais).

Tendances politiques et résultats

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Au vu des résultats des élections municipales 2008, Marseillan semble se situer majoritairement à droite. Cette tendance se vérifie avec les élections législatives 2007 : l'UMP y a obtenu 45,48 % des voix contre 13,89 pour les socialistes[46]. On remarque néanmoins que le parti communiste y a totalisé 18,29 % des voix : ce score considérable est sans doute porté par le nombre important de viticulteurs et ouvriers de la ville, ainsi que par la présence d'une cellule du PCF au sein de la ville[47].

Lors du référendum du 29 mai 2005, Marseillan a voté le non à une forte majorité : 66,64 %[48] (résultat sensiblement proche de celui de l'Hérault qui totalise 60,14 %[49]).

Les élections municipales 2008 à Marseillan se sont déroulées sur deux tours : lors du premier qui a réuni 4 276 votants, la liste du maire sortant Williams Méric (PS[50]) a obtenu 41,16 % des voix contre 30,89 % pour Yves Michel son successeur. Les listes de Jean-François Marty (UMP[50]) et de Richard Fitoussi (DVD[50]) ayant respectivement récolté 19,13 % et 8,82 % des voix. Au second tour, sur 4 573 votants, Yves Michel (UMP[50]) l'a emporté en réunissant 53,18 % des voix contre 46,82 % pour Williams Méric[51].

Administration municipale

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La mairie de Marseillan.

Depuis 1809, la mairie était installée dans un local peu confortable. Son déplacement avait été planifié plusieurs fois, mais sans cesse repoussé. C'est en 1888 que la maison Bouisset, où ce dernier vécut jusqu'à sa mort en 1888, fut rachetée par le négociant Jean Voisin selon un accord conclu avec Jean Bertouy, le maire. Mais il l'habita plutôt que de la revendre comme convenu à la commune et il fallut attendre 1919 pour que son héritier, Charles Rey, tienne l'engagement pris par son aïeul[6].

Le conseil municipal de Marseillan, présidé par le maire actuel Yves Michel, est composé de 29 conseillers et se réunit au minimum tous les trimestres dans la salle Paul-Arnaud[52].

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de Marseillan[53] :

Groupe Président Effectif Statut
UMP Yves Michel 24 majorité
PS Williams Méric 3 opposition
Johann Grosso 2 opposition

Liste des maires

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Liste des maires successifs[6]
Période Identité Étiquette Qualité
(démission) Jean Charles Baille d'Astié    
(démission) M. Baille-Maguelonne    
(démission) M. Barral de Bourrut    
(démission) Henri Billières    
juin 1791 novembre 1791 (démission) Gaspard Canet    
novembre 1791 décembre 1792 (démission) M. Baille-Maguelonne    
janvier 1793 octobre 1793 (destitué) M. Bouisset    
octobre 1793 décembre 1793 M. Mas    
octobre 1794[Note 6] novembre 1794[Note 7] Jean-Baptiste Maffre    
1800 janvier 1807 M. Bouisset    
janvier 1807 avril 1808 (décès) Claude Félix Maffre    
mai 1808 avril 1815 Honoré Tréboulou    
avril 1815 août 1815 (révoqué) Claude Félix Maffre (fils)    
septembre 1815 novembre 1826 (démission) M. Banq-Mainy    
décembre 1826 décembre 1829 Jean Cathalan    
décembre 1829 mars 1832 (démission) Lucien Baille    
avril 1832 août 1837 (démission) M. Maffre-Lacan    
août 1837 novembre 1837 (intérim) Jean Cathalan    
novembre 1837 mars 1848 (démission) M. Maffre-Bousquet    
mars 1848 septembre 1848 (maire provisoire) Lucien Baille    
septembre 1848 mars 1851 (démission) Lucien Baille    
mars 1851 décembre 1851[Note 8] Henri Maffre    
février 1852 août 1860 Jean Maffre-Baugé    
août 1860 septembre 1870[Note 9] M. Maffre Saint-Victor    
septembre 1870 avril 1871 Lucien Baille    
mai 1871 février 1874 (destitué) Henri Maffre    
février 1874 mai 1876 (démission) M. Majory    
mai 1876 septembre 1877 (révoqué) Henri Maffre    
octobre 1877 décembre 1877 (démission) M. de Bonnefoy    
décembre 1877 janvier 1881 Henri Maffre    
janvier 1881 mai 1882 (démission) Jean Almaric    
mai 1882 juin 1884 Jean Rigaud    
juin 1884 septembre 1884[Note 10] Henri Maffre    
octobre 1886 mai 1913 (décès) Jean Bertouy    
juin 1913 mai 1935 Marius Roqueblave    
mai 1935 mai 1941 Étienne Maffre    
avril 1942 décembre 1962 (démission) André Filliol    
janvier 1963 février 1973
(démission)
Henri Maurin    
février 1973 mars 1977 Raoul Duvochel    
mars 1977 juillet 1982 Gilbert Ribes PCF  
juillet 1982 1989 Paul Arnaud    
1989 juin 1993 Louis Boudou    
juin 1993 mars 2001 Jean Benoit RPR  
mars 2001 mars 2008 Williams Méric PS  
mars 2008
(réélu en mai 2020)
En cours Yves Michel UMP puis LR Chef d'entreprise

Instances judiciaires et administratives

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La ville dispose d'un service de police municipale ainsi que d'une gendarmerie[54]. Marseillan fait partie de l'arrondissement judiciaire de Béziers, et dépend donc des tribunaux d'instance[55] et de grande instance[56] ainsi que du conseil de prud'hommes[57] de Béziers. La ville dépend également de la cour d'appel[58] et du tribunal administratif[59] de Montpellier.

Politique environnementale

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Ces dernières années (majoritairement depuis 2003), Marseillan a mis en place divers dispositifs d'écologie urbaine visant à favoriser la protection et la propreté de ses espaces de vie :

  • En différents points de la ville, elle met à disposition des « canibox » distributeurs de sachets visant au nettoyage des déchets canins. Néanmoins si beaucoup de Marseillanais se prêtent au jeu, ce n'est pas le cas de tous et il reste encore une grande part de chemin à faire en ce qui concerne la sensibilisation à ce nouveau comportement civique.
  • Dispositif quasi universel en France à ce jour, la ville est aussi partisane du tri sélectif (verres, poubelles grises et jaunes). Des collecteurs de vêtements existent également.
  • Une déchèterie est implantée à la sortie de Marseillan en direction d'Agde : elle accepte les dépôts particuliers, toutes sortes de déchets (cartons, végétaux, gravois…).
 
Espaces protégés sur le territoire de Marseillan.

Les espaces bordant l'étang de Thau sont en général très peu aménagés en vue de la protection de la diversité de leur faune et de leur flore.

  • Les prés du Baugé sont une zone de 90 hectares[60] protégée par le Conservatoire du littoral depuis 1993[61]. Afin de préserver ce patrimoine et ses particularités, diverses opérations ont été mises en place : l'entretien de la parcelle est confié à un agriculteur (« convention de pâturage ») et de nombreux inventaires ont été effectués dans le but de répertorier les espèces présentes et d'évaluer leur évolution[60].
  • Les « gourgs » sont des zones humides et marécageuses des abords de l'étang de Thau. Marseillan en compte sur son territoire plus de la moitié. Ces espaces sont protégés et demeurent des zones privilégiées pour le développement de la faune locale : on peut en effet y observer un grand nombre d'espèces d'oiseaux tout au long de l'année[62]. Le plus important est le gourg de Maldormir : il englobe une surface de 43 hectares[63].

La commune a lancé depuis 2014 un agenda 21 pour mettre en cohérence l'ensemble de ces pratiques environnementales, sociales et économiques avec le développement durable.

Jumelages

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Villes jumelées avec Marseillan 
Villes jumelées avec Marseillan 
VillePaysPériode
Castleblayney Irlandedepuis
 Caudete Espagnedepuis
 Malmedy Belgiquedepuis

Depuis le 13 octobre 1988, Marseillan est jumelée avec la ville espagnole de Caudete, située dans la province d'Albacete, communauté autonome de Castille-La Manche. Cette alliance a été inspirée par l'immigration à Marseillan de populations originaires de Caudete dans les années 1910 et 1920[64].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Marseillan sont appelés les Marseillanais[65].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[67].

En 2021, la commune comptait 7 643 habitants[Note 11], en évolution de −2,11 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 2103 2103 4413 8153 6873 6913 5043 6283 781
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8883 9333 9723 9813 9944 0653 9874 6344 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 7224 7324 7244 5984 3184 0723 6643 3343 421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 3943 5793 4834 0394 9506 1997 3927 7387 848
2018 2021 - - - - - - -
7 7847 643-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 703 hommes pour 4 081 femmes, soit un taux de 52,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
13,4 
75-89 ans
14,3 
27,8 
60-74 ans
28,7 
20,2 
45-59 ans
19,7 
12,9 
30-44 ans
12,6 
12,0 
15-29 ans
10,2 
13,0 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2021 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
75-89 ans
9,9 
17,2 
60-74 ans
18,3 
18,9 
45-59 ans
18,8 
18,3 
30-44 ans
17,8 
19,3 
15-29 ans
17,9 
17,5 
0-14 ans
15,3 

Ménages

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Le nombre total de ménages à Marseillan est de 2 655. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Marseillan 27,7 % 39,3 % 16,2 % 11,7 % 3,4 % 1,6 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[72]

Enseignement

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Marseillan fait partie de l'académie de Montpellier. La ville de Marseillan met à la disposition des enfants et jeunes de la ville les établissements suivants :

 
Collège Pierre-Deley.
  • deux crèches : les « Copains-Câlins » (14 places) qui accueille les bambins de l'âge de 10 semaines jusqu'à l'apprentissage de la marche[73] et les « Cranquettes » (36 places) qui assure leur garde une fois la marche acquise et jusqu'à leur scolarisation[74] ;
  • une école maternelle (Marie-Fayet) avec une capacité de sept classes ;
  • une école élémentaire (Bardou-Maffre-de-Baugé[75]) avec une capacité de onze classes ;
  • une école qui assure avec neuf classes la maternelle et l'élémentaire (groupe scolaire de Fontregeire portant maintenant le nom de Marie-Louise Dumas, qui a vécu et enseigna pendant de nombreuses années sur la commune) ;
  • un collège, récemment implanté (rentrée 2004) : d'une capacité de 600 élèves. Il accueille également les élèves des localités de Pomérols et Pinet. Sa particularité réside dans sa construction à haute qualité environnementale[76]. Le nom de Pierre Deley, pilote marseillanais de l'aéropostale, lui a été attribué depuis juillet 2008[77], après de nombreux débats[78].

Manifestations culturelles et festivités

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Jeux et traditions

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  • Les joutes nautiques
 
Une barque à joutes dans le port de Marseillan.

Comme dans un grand nombre de communes de l'Hérault, des joutes nautiques selon la méthode languedocienne ont lieu en été dans le petit port de Marseillan.

La ville possède un club de joutes, la Lance Olympique Marseillanaise dont certains joueurs concourent à la Saint-Louis, compétition prestigieuse organisée par la ville de Sète[79].

  • La Belle Scribote

La Belle Scribote est une légende marseillanaise qui a traversé les siècles : pendant les étés 2005, 2006, 2007 et 2008, près de 150 bénévoles ont mis au point une comédie musicale retraçant le périple de Jean Mas, engagé dans les armées Infidèles pour tenter de sauver sa belle, la « Scribote », enlevée par des Barbaresques[80].

  • Maitre Pierre

Tous les enfants de Marseillan ont défilé un jour, costumés, derrière Maître Pierre à l'occasion de la fête locale. Ce personnage déguisé en arlequin, bossu, coiffé d'un bicorne et doté d'une longue canne les guide au travers de la ville. Cette tradition remonterait au XVIIe siècle à l'époque de la gabelle et du sel de contrebande : Maître Pierre aurait été meunier à Marseillan, la douane aurait voulu contrôler son sac le soupçonnant d'y transporter du sel. La farine se serait alors envolée à la face des douaniers[81]. Cette farce serait à l'origine de la tradition, la farine était envoyée par des soufflets le jour du carnaval (la danse soufflée) mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.

 
Panorama du port de Marseillan, avec l'étang de Thau et la ville de Sète au loin.

Les enfants qui suivaient Maître Pierre dans le village frappaient autrefois dans des soufflets en bois décorés de rubans et on entendait venir de loin le joyeux cortège.

  • Le jeu du Capelet
 
Le Capelet, vue générale.

Durant l'été, c'est dans ce port qu'a lieu le 14 juillet et le 16 août[82] de chaque année le jeu traditionnel du « Capelet » (dit aussi « course à la bigue »)[79], au cours duquel les concurrents doivent attraper deux chapeaux (théoriquement des hauts-de-forme) placés à l'extrémité d'un mât enduit de savon noir, le mât étant lui-même fixé à une barge, et placé au-dessus de l'eau du port. La chaude ambiance qui règne alors sur les quais est toujours un grand moment de la vie marseillanaise[83].

L'origine du jeu n'est pas clairement établie. Il remonte toutefois à plusieurs siècles, et on peut supposer qu'il s'agit d'un jeu d'adresse autrefois pratiqué par les marins, afin de s'entraîner à la manœuvre dans des eaux agitées. Il est également de tradition qu'au cours d'une pause, au milieu du jeu, des personnages au visage noirci viennent distraire les spectateurs par des pitreries effectuées sur le mât. Peut-être faut-il y voir une évocation grotesque des « indigènes » que certains marins pouvaient être amenés à rencontrer au cours de voyages lointains ?

 
Le gagnant du 1er chapeau au Capelet 2004.

Autres événements

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Marche intergénérationnelle

Organisée par le CCAS de Marseillan, elle réunit toutes les classes d'âge dans une randonnée autour de la ville. Le repas du midi ainsi que le goûter sont offerts par le CCAS et une navette est mise à disposition aux personnes rencontrant des difficultés sur le parcours. Les inscriptions sont prises le matin même à la salle Paul-Arnaud[84].

Marché de Noël

Tous les ans en période de fêtes de fin d'année, un marché de Noël est organisé autour de la place couverte qui abrite une crèche grandeur nature accompagnée de personnages emblématiques de la ville : un joueur de Capelet par exemple. En centre-ville, des chants de Noël sont diffusés par haut-parleurs.

La ville de Marseillan ne possède pas d'importante structure de soins : des spécialistes sont consultables dans les villes alentour, comme Agde qui possède un centre d'échographie et de radiologie[85] ainsi qu'un centre de soins polyvalent[86].

Marseillan relève du Centre hospitalier du Bassin de Thau[87], hôpital le plus proche.

La ville en elle-même compte comme il se doit plusieurs médecins généralistes et spécialisés (dentistes, orthophonistes, podologue...) ainsi qu'un service d'ambulances et un laboratoire d'analyses[54].

Services aux personnes

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Parc de jeux pour les enfants et les jeunes près du port de Tabarka à Marseillan.

La MJC (Maison des Jeunes et le la Culture) de Marseillan propose des activités pour les jeunes à partir de 11 ans. Un centre de loisirs accueille les 4-12 ans le mercredi et pendant les « petites vacances ». En ce qui concerne les vacances estivales, les activités ont lieu à Marseillan-Plage du lundi au vendredi (le transport est gratuit[64]).

Marseillan compte plusieurs parcs (parc Gaujal, de Tabarka) dont le parc de Tabarka (inauguré en 2004) qui comprend un skatepark, un terrain de basket-ball, une tyrolienne et des jeux pour les plus jeunes. Il existe également un parcours sportif, le parcours de santé du Boudas[88].

Le centre communal d'action sociale (CCAS) de Marseillan met à disposition des personnes âgées de sa commune une navette[89] qui leur est réservée et permet pour chacune un trajet dans la ville ou à l'extérieur une fois par semaine (à l'occasion d'une visite chez le médecin par exemple, ou pour des courses)[89].

À noter que le chauffeur détient une formation aux premiers secours en cas d'accident.

Un restaurant troisième âge est aussi accessible tous les midis du lundi au samedi (inclus)[89].

Marseillan fait partie du diocèse de Montpellier[90] et de la paroisse du littoral Agathois[91]. Les plus proches synagogue, temple protestant et mosquée se trouvent respectivement à Béziers[92], Sète[93] et Montpellier[94].

Marseillan dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Jean-Baptiste.

 
Stade Marcel-Pochon.
 
Un kitesurfer sur l'étang de Thau.
 
Les deux barques de joutes de Marseillan ("Les Marseillanaises").

La commune possède un gymnase (le complexe sportif Louis-Boudou), un stade (stade Marcel-Pochon) et un stade stabilisé, des courts de tennis (en dur et en terre battue)[95]. L'étang constitue un large espace où peuvent se dérouler les sports nautiques.

L'école municipale des sports propose aux enfants de 6 à 12 ans des activités pendant les vacances scolaires (exceptées celles de Noël)[96]. Elle est affiliée à la fédération française EPMM (Entraînement physique et Monde moderne) Sport pour tous[97].

De nombreuses disciplines sportives sont praticables à Marseillan telles que l'aviron, le cyclisme, la danse, le fitness, le football, l'haltérophilie, le handball, la joute languedocienne, le judo, le karaté, la pétanque, le ping-pong, la rame traditionnelle marseillanaise, le tennis, le volleyball, ou également la voile, le kite-surf, le jet-ski.

En mai 2008, l'association marseillanaise de football, le Crabe Sportif Marseillanais a fêté son centenaire[98].

Médias

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Marseillan est couverte par les radios départementales France Bleu Hérault[99] sur 101,1 et 102,0 MHz Radio Pays d'Hérault[100] sur 89.0, 96,7 et 102,9 MHz Radio Thau-Sète[101] sur 106,5 MHz Radio Lenga d'Oc[102] sur 95,4 MHz Divergence FM sur 93,9 MHz RCF Maguelone sur 98,5 MHz Radio Pénard Skyrock sur 100,0 MHz RTS FM sur 106,5 MHz

Marseillan est également couverte par les radios nationales : Fun Radio Méditerranée[103] sur 91,8 MHz, RTL2 Agde-Béziers-Sète[104] sur 96,1 MHz, Europe 1 sur 87.7 et 94,7 MHz, France Inter sur 88.3, 89,4 MHz, Rire et Chansons sur 89,9 MHz France Musique sur 90.9, 92,9 MHz Radio Classique sur 91.4 et 107,3 MHz MFM sur 94,5 MHz Chérie FM sur 95.2 et 96,9 MHz France Culture sur 96.5 et 97,8 MHz RFM sur 97.5 et 99,3 MHz Skyrock sur 100,2 MHz Nostalgie sur 100.7 et 103,9 MHz RMC sur 104.3 et 104,5 MHz Sud Radio sur 104.7 et 104,9 MHz France Info sur 105.1 et 105,4 MHz NRJ sur 105.7 et 106,1 MHz RTL sur 106,9 MHz

La ville possède également un journal municipal, Lo Cridaire[105]. Elle est couverte par Hérault Tribune[106] (journal du pays agathois) ainsi que par le journal quotidien régional Midi libre.

Personnalités liées à la commune

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Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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À Marseillan, la part communale des quatre taxes locales s'élève à : 17,40 % pour la taxe d'habitation, 19,22 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, 48,28 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties et 25,38 % pour la taxe professionnelle. Ces chiffres situent globalement la ville au sein du quartile supérieur de l'ensemble des communes (valeurs pour l'année 2007)[114].

Les revenus moyens par ménage à Marseillan s'élèvent à 12 867 €/an[115].

La population active totale de Marseillan s'élève à 2 308 personnes[115]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 76 %, ce qui place la commune légèrement en dessous de la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 574 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 24,9 %. En tout et pour tout, la population comprend 37,2 % d'actifs, 26,2 % de retraités, 19,4 % de jeunes scolarisées et 17,2 % de personnes sans activité[115].

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
Marseillan 18,9 % 10,2 % 9,7 % 61,2 % 14,8 % 24 %
Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
Sources des données : INSEE[116]

On remarque que, si le secteur tertiaire dominant l'économie nationale occupe une place considérable au sein des secteurs de l'emploi marseillanais (61,2 %), le pourcentage des emplois dans le domaine de l'agriculture est lui bien supérieur à la moyenne du pays (de 14,7 %).

Entreprises de l'agglomération

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Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2004 fut de 158, ce qui place la commune de Marseillan 280e au niveau national en termes de création d'entreprises. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[117] parmi les 490 que compte la commune. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 4,7 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de 23, les industries des biens de consommation représentent 1,4 % avec sept établissements, les industries automobiles comptent une entreprise soit 0,2 %, les industries des biens d'équipement une part de 2,2 % avec 11 entreprises, l'industrie des biens intermédiaires comporte trois entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,2 % avec une entreprise, la construction avec ses 59 entreprises représente 12 %, le commerce représente 31,2 % du nombre total d'entreprises avec 153 établissements, le transport comprend six établissements soit 1,2 %, les activités immobilières totalisent 30 entreprises soit 6,1 %, les services aux entreprises représentent 5,7 % avec 28 établissements, les services aux particuliers comprennent 125 entreprises soit 25,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre 43 entreprises soit 8,8 % du nombre total d'établissements[117].

Secteurs d'activités

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Un conchyliculteur marseillanais sur l'étang de Thau. En arrière-plan, les parcs à huîtres.
  • Conchyliculture :

L'activité conchylicole est très dépendante de l'état de l'étang de Thau, en ce qui concerne les huîtres et les palourdes. Les moules sont élevées en mer entre Marseillan-plage et Sète. Les concessions exploitées par les mytiliculteurs s'étendent sur plus de 4 230 hectares et produisent 8 000 tonnes de moules par an[118]. Il arrive parfois que la chaleur provoque une croissance excessive des algues, ou eutrophisation : ceci cause un manque d'oxygène dans l'eau et un dégagement d'hydrogène et de soufre[119]. Couramment appelé malaiga en occitan (« mauvaise eau », « mal des eaux »), il entraîne la mort de nombreux coquillages, et peut mettre en péril la récolte de l'année de certains exploitants.

L'été 2008 a été une saison particulièrement funeste pour les huîtres juvéniles. Les conditions climatiques (hiver doux, printemps pluvieux) auraient favorisé le développement d'agents pathogènes comme l'Ostreid Herpes Virus 1 ou le Vibrio splendidus : dans le premier cas, le surdéveloppement des algues dont se nourrissent les huîtres aurait provoqué une croissance précoce et donc une vulnérabilité accrue aux contaminations virales et bactériennes[120]. En réaction aux dommages occasionnés par ces pertes, le département a proposé une aide d'un million d'euros aux ostréiculteurs touchés (exonération des charges domaniales, prêts bonifiés pour le rachat de naissains...). La période de surmortalité a été classée « calamité agricole »[121].

 
Les chais Noilly-Prat à Marseillan (en arrière-plan, les cuves de la cave coopérative).
  • Viticulture :

Le secteur viticole a toujours représenté une part importante de l'économie locale. Il produit aussi bien des vins blancs (terret blanc, sauvignon, chardonnay) que des vins rouges (merlot, cabernet sauvignon) ou rosés (syrah, grenache)[122].

On notera de même la présence à Marseillan des chais Noilly-Prat, lieu unique de production de cet apéritif bien connu.

Le sol est uniquement composé de sables d'origine marine et éolienne. Ils sont dépourvus d’argile et de limon. Ici, le phylloxéra n'attaque pas les ceps de vigne, car le sable, par sa structure et sa mobilité, empêche par écrasement les formes radicicoles de descendre vers les racines[123]. Profitant de cette situation exceptionnelle, le domaine de Vassal abrite le Conservatoire mondial des ressources génétiques de la vigne de l'INRA. C'est une collection unique au monde de 2 250 cépages qui participe au maintien du patrimoine génétique viticole international[124].

 
Le port de Marseillan vu en direction de l'intérieur.
  • Tourisme :

Le tourisme, qui inclut particulièrement les sports nautiques (base de l'école de voile Les Glénans, le Cercle de Voile de Marseillan, deuxième club de Méditerranée en dériveurs solitaires), est une des activités notables de la ville. Loin de se cantonner près de l'étang de Thau, Marseillan possède une extension balnéaire qui se rapproche du Cap d'Agde et touche directement la Méditerranée avec 6 km de sable fin : Marseillan-Plage.

 
Marseillan- plage.

Tourisme durable

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Des moyens de transports doux :

Il y a de nombreuses pistes cyclables et pédestres direction Sète (15 km, Agde et Cap d'Agde 5 km et Marseillan-plage ↔ Marseillan-ville.

Des liaisons en bus pour la plupart des communes limitrophes (Sète, Marseillan-ville, Marseillan-plage, Agde).

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments religieux

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  • Chapelle de Marseillan Plage.
Église Saint-Jean-Baptiste de Marseillan
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Église Saint-Jean-Baptiste de Marseillan.

L'église Saint-Jean-Baptiste date du XVIIe siècle, mais est construite sur le site d'une église romane du XIe siècle. Il reste aujourd'hui de cette dernière le chevet et ses demi-tours rondes aux toits coniques recouverts de tuiles romaines ainsi qu'une partie de soubassement en pierres de taille. Le bâtiment a également conservé des restes d'ajouts gothiques du XIIIe siècle : un chœur, une voûte d'ogives et l'abside. Pillée et incendiée, l'église reste fermée entre 1791 et 1822[6]. Elle est dotée d'un clocher carré, terminé en 1839 après un retard occasionné par un manque de fonds (ceux destinés à la construction du clocher ayant été en partie utilisés en 1816 pour la réorganisation de la Garde nationale). Deux projets sont refusés en 1832 et 1834 (proposés par Saint-Owens, architecte de Pézenas ; il fit par la suite deux propositions moins onéreuses sans parvenir à convaincre le conseil municipal). C'est en août 1837 que la proposition de Geoffroy, ingénieur, est validée[6]. Son orgue, restauré en 1982, est classé monument historique[125],[126]. Il sera de nouveau restauré, du fait de l'humidité dans l'église.

Autres lieux et monuments

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Carte postale de la course à la bigue (fin XIXe - début XXe siècle).

Le « marché couvert » : la place du marché fut couverte en 1310 d'un édifice en bois, et plus tard d'une charpente bordée en vénitienne qui fut entièrement refaite en 1984. Ses arches sont construits en pierres basaltiques noires d'Agde.

 
Le port de Marseillan, côté ville.

La ville abrite le théâtre Henri Maurin (construit de 1911 à 1920), un des derniers théâtres « à l'italienne » du département de l'Hérault, ainsi que, selon la tradition, la plus ancienne statue de Marianne de France, œuvre du sculpteur Taillefer, qui fut érigée en 1878.

Le port de Marseillan-Ville s'ouvre sur l'étang de Thau. Il héberge non seulement des barques de pêche traditionnelles mais aussi des bateaux de plaisance plus imposants (voiliers, catamarans, péniches...). Il dispose de 320 places à l'année[127].

Le port de Marseillan-Plage, situé à l'embouchure du canal de Pisse-Saumes qui relie l'étang de Thau à la mer Méditerranée, allie activités mytilicoles et de plaisance. Il dispose de 170 places à l'année[8].

L'allée du Général-Roques, symbole de la prospérité du Marseillan du XIXe siècle, fut inaugurée le . Elle portait alors le nom d'esplanade ou promenade[64].

 
Monument aux morts construit après la Première Guerre mondiale.

Un monument aux morts est bâti après la Première Guerre mondiale. Ce monument se distingue de la plupart des monuments aux morts de l'Hérault car des orphelins sont représentés dessus. Dans l'Hérault, ce choix n'a été fait que dans trois communes (Marseillan, Péret et Vieussan)[128]. Oddon Abbal explique dans son livre[128] qu'un étendard et un casque se trouvent sur la partie gauche en hauteur et qu'en face se trouvent les trois enfants, le premier « se recueille », la seconde aide le plus petit à monter, et ce dernier tient un « bouquet orné d'un ruban sur lequel on peut lire A notre père ». Selon Oddon Abbal, le monument a été construit sans caractéristique patriotique[128], et a donc pour objectif principal de rendre hommage aux défunts.

Depuis le début de l'année 2007, le château d'eau est recouvert de 200 000 coquilles d'huîtres fournies par les restaurants de la région[129]. Il s'agit d'une œuvre d'art illustrant la mer réalisée par l'architecte et artiste gantois Marnix Verstraeten.

Patrimoine culturel

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La médiathèque « La Fabrique » propose à ses abonnés l'emprunt de livres, bandes dessinées, CD audio et magazines. Le théâtre Henri-Maurin donne des spectacles tout au long de l'année[130].

Cinéma

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D'octobre 2014 à février 2015, une grande partie du tournage de la mini-série télévisée Le Secret d'Élise s'est effectué sur la commune[131].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le corps municipal est dissous le 11 décembre 1793 et remplacé par une commission civile. Il est rétabli en octobre 1794
  7. Du mois d'août 1795 à juin 1800, le corps municipal de la ville est supprimé (comme au sein de toutes les communes qui ne sont pas chef lieu de canton
  8. Conseil municipal dissous après le coup d'État de Napoléon III. Il est remplacé par une Commission Spéciale en février 1852, avant le rétablissement du conseil municipal en novembre 1852
  9. Nouvelle dissolution du conseil municipal, rétabli en avril 1871
  10. Conseil municipal dissous de septembre à octobre 1886
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. Domiville Calcul de la distance à vol d'oiseau entre deux villes
  2. Agde-Maçonnerie Présentation de la ville
  3. Carte géologique de la France
  4. Carte géologique de l'Hérault
  5. Canal du midi Les Onglous
  6. a b c d e f et g Jean Fayet, Marseillan, un village du bas Languedoc - TOME 1 : Histoire générale des origines à nos jours, Marseillan, Mairie de Marseillan,
    (deuxième édition revue et mise à jour par Gérard Paillou)
    (pour les maires de 1790 à 1982)
  7. Site officiel de la ville de Marseillan L'étang de Thau
  8. a et b Site officiel de la ville de Marseillan Port de Marseillan-plage
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  15. « Fiche du Poste 34150001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Marseillan », sur insee.fr (consulté le ).
  18. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Marseillan ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agde », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  25. a et b Union côtière
  26. Réseau Hippocampe Listel
  27. Réseau Hippocampe Charte sur l'aménagement du lido Sète/Marseillan
  28. Observatoire du littoral Aménagement du lido de Sète à Marseillan
  29. Agence de l'eau Rhône-Méditerranée
  30. Journal municipal mai 2008
  31. Viamichelin.fr
  32. Voyages-sncf.com
  33. 915 Marseillan <> Sète, Sète Agglopôle Mobilité, consulté le 27 février 2020.
  34. Horaires ligne 650, Hérault Transports, consulté le 27 février 2020.
  35. [1], consulté le 7 octobre 2014
  36. Carte des risques d'érosion/submersion de l'Hérault (format.pdf)
  37. Carte des risques d'incendie dans l'Hérault
  38. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 227
  39. H. Gallet de Santerre in Philippe Wolff (s.d.), Histoire du Languedoc, Toulouse, Privat, coll. « Histoire des Provinces », , 540 p. (ISBN 978-2-7089-1705-7), p. 53

    « Les auteurs appellent les gens du pays tantôt Ligures et tantôt Ibères, avec une désolante imprécision, et J. Jannoray, dans une critique serrée, a bien montré qu'il était vain de vouloir donner à ces termes un sens ethnique ou géographique défini. »

    .
  40. a et b Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 414.
  41. Dubost, « Le réseau des Sociétés… », op. cit., p. 406
  42. « Flux et reflux du Catholicisme Héraultais XIXe et XXe siècles ».
  43. Correspondance dans l’Hérault, Laure de CHARETTE, « Surnommée le « Louvre de la vigne », la plus grande collection de cépages du monde va devoir déménager - Edition du soir Ouest-France - 14/10/2022 », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  44. Thau Agglomération
  45. Préfecture de l'Hérault Circonscriptions législatives de l'Hérault
  46. Ministère de l'Intérieur Résultats des élections législatives 2007 à Marseillan
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  50. a b c et d RFO Résultats des élections municipales 2008 à Marseillan
  51. Ministère de l'Intérieur Résultats des élections municipales 2008 à Marseillan
  52. Site officiel de la ville de Marseillan Équipe municipale
  53. Ministère de l'Intérieur Composition du conseil municipal de Marseillan (2014)
  54. a et b Site officiel de la ville de Marseillan Adresses utiles
  55. Ministère de la Justice Tribunal d'instance de Béziers
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  63. Thau Agglomération Le gourg de Maldormir
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  73. Bébé crèche Copains-calins
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  94. Union des musulmans de l'Hérault
  95. Site officiel de la ville de Marseillan Équipements sportifs
  96. Site officiel de la ville de Marseillan École municipale des sports
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  98. Crabe Sportif Marseillanais Centenaire du club
  99. France Bleu Hérault
  100. Radio Pays d'Hérault
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  109. Remb.free.fr Aéropostale Voir Pierre Deley
  110. Pauline Delassus, « André Boudou, le père envahissant de Laeticia Hallyday », sur parismatch.com, (consulté le ).
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  112. PCF Hommage de Marie-George Buffet à Emmanuel Maffre-Baugé
  113. Fédération nationale des anciens des missions extérieures (voir notes en bas de page pour compléments)
  114. Impôts locaux sur les communes de l'Hérault (année 2007) ; document EXCEL
  115. a b et c Données INSEE compulsées par Linternaute - Emploi à Marseillan
  116. INSEE - Emplois au lieu de travail
  117. a et b Indices de l'INSEE et synthétisés sur linternaute
  118. Ifremer Enquête cadre concernant la répartition, la composition et l'activité des petits métiers dans le Golfe du Lion
  119. Cahier d'école Définition de la malaiga
  120. Spectrosciences Article sur la surmortalité des huîtres juvéniles pendant l'été 2008
  121. Mag Hérault Aide aux conchyliculteurs touchés par les pertes de l'été 2008
  122. Site officiel de la ville de Marseillan Viticulture à Marseillan
  123. Origine des plantations de vignes dans les sables d'Aigues-Mortes, le Progrès agricole et viticole, no 10, 9 mars 1890
  124. Le Lido : de grands enjeux, un grand projet, Communauté d'Agglomération du Bassin de Thau, , 20 p. (lire en ligne), p. 5.
  125. Site officiel de la ville de Marseillan Le patrimoine marseillanais
  126. Arrêté du 21 février 1980, Base Palissy, consultée le 6 novembre
  127. Site officiel de la ville de Marseillan Le port côté ville
  128. a b et c Oddon Abbal, Les monuments aux morts de l'Hérault 1914-1918, pages 71-72.
  129. 200 000 coquilles coquilles d’huîtres au service de l’art sur Forum Frontignan
  130. Site officiel de la ville de Marseillan Guide du théâtre pour la saison 2008/2009 (format *.PDF)
  131. Mélissa Alcoléa, « Hérault : pour « Le Secret d’Élise », TF1 a misé sur Marseillan », sur midilibre.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Antoine Bartro, Histoire ancienne et moderne de Marseillan, Nîmes, Lacour-Ollé, coll. « Rediviva », , 115 p.
  • Jean Fayet, Marseillan, un village en Bas-Languedoc : 2, encyclopédie historique, ses sites, ses monuments, ses institutions, ses activités, ses personnages célèbres.. à travers les âge, Marseillan, Mairie de Marseillan, , 538 p.
  • Jean Fayet, Marseillan, un village en Bas-Languedoc : 1, histoire générale des origines à nos jours, Marseillan, Mairie de Marseillan, , 521 p.
  • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives contemporaines de Marseillan, Montpellier, Mission Archives 34, , 117 p.
  • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives modernes de Marseillan, Montpellier, Mission Archives 34, , 111 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Plans et vues satellites