Marquixanes

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Marquixanes [maʁkiʃan] Écouter est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Marquixanes
Marquixanes
La mairie.
Blason de Marquixanes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité CC Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Jacques Vanelle
2022-2026
Code postal 66320
Code commune 66103
Démographie
Gentilé Marquixanais
Population
municipale
573 hab. (2021 en évolution de +4,75 % par rapport à 2015)
Densité 119 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 38′ 34″ nord, 2° 29′ 11″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 568 m
Superficie 4,80 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives 3e circonscription des Pyrénées-Orientales
Localisation
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Marquixanes
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Marquixanes
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Marquixanes
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Marquixanes
Liens
Site web http://marquixanes.wifeo.com/

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Marquixanes est une commune rurale qui compte 573 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Marquixanois ou Marquixanoises.

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Marquixanes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 6 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 24 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Marquixanes fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

 
Vue générale du village

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Arboussols, Vinça, Espira-de-Conflent, Estoher, Los Masos et Eus.

Géologie et relief

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La commune de Marquixanes compte trois zones géologiques. Au nord de la Têt se trouve une zone de granit hercynien (qui fait partie du vaste massif granitique de Millas; c 300 Ma). Une étroite zone de dépôts fluviaux quaternaires longe le fond de la vallée de la Têt. La majeure partie de la section sud de la commune repose sur des sédiments grossiers d'âge miocène (dans une partie du bassin tectonique du Conflent; c 20 Ma)[5],[6].

L'altitude de la commune varie entre 244 et 568 mètres[8].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

Hydrographie

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La commune est drainée par le fleuve côtier la Têt, le ruisseau de la Coume d'Espira et par divers autres petits cours d'eau.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 2 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[16] : les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » (1 147 ha), couvrant 5 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[16] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Marquixanes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,5 %), forêts (24 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), cultures permanentes (11,2 %), zones urbanisées (5,6 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 337, alors qu'il était de 328 en 2013 et de 303 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 64,4 % étaient des résidences principales, 16,7 % des résidences secondaires et 18,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,1 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marquixanes en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Orientales et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,7 %) inférieure à celle du département (28,2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (55 % en 2013), contre 59,7 % pour les Pyrénées-Orientales et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Marquixanes en 2018.
Typologie Marquixanes[I 5] Pyrénées-Orientales[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 64,4 63,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,7 28,2 9,7
Logements vacants (en %) 18,8 8,2 8,2

Voies de communication et transports

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La commune compte une gare sur son territoire, la gare de Marquixanes, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Perpignan et de Villefranche - Vernet-les-Bains.

La ligne 520 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prades.

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Marquixanes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[23]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[24].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[26].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Marquixanes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie

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Panneau d'entrée de Marquixanes.

La première mention du nom en 1007 est Marchexanes, alors qu'un certain Miron et son épouse font don de terrains situés à Marquixanes au profit de l'abbaye Saint-Martin-du-Canigou[28]. On rencontre ensuite Matrechexanas en 1025 et Madrechexanes en 1035[29], suivies au XIIe siècle des formes Marechexanes et Marchexanes. On a aux XIVe et XVe siècles Marcaxanes et Marquexanes, au XVIIe siècle Marcaxanes et Marqueixanes. Le nom actuel, Marquixanes, s'impose à partir du XVIIIe siècle[30].

Marquixanes est une francisation du catalan Marqueixanes, prononcé [məɾki'ʃanəs] ou [məɾkə'ʃanəs][31].

Histoire

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Une première église est bâtie au XIe siècle sur les restes d'un soubassement terrassé par les romains. De cette petite église romane, il ne reste presque rien. Une deuxième église plus grande, construite au XIVe siècle d'après la thèse des architectes venus étudier les lieux en 2014, aurait également disparu[32].

 
Meule en granit incorporée dans le mur médiéval du village de Marquixanes.

Autour de la première église s'est installée une cellera en trois périodes. Une première enceinte a d'abord enserré quelques celliers construits dans le périmètre du cimetière, espace consacré censé être à l'abri des pillages. Les récoltes y sont engrangées. En 1172 le roi Alphonse d'Aragon donne l'autorisation de construire un deuxième rang de fortification. Ce rempart protège un périmètre plus important et abrite des celliers supplémentaires. Il est en galets disposés en arête-de-poisson[33]. En 1245 Jaume premier, roi d'Aragon accorde le privilège de construire de nouvelles fortifications.

Les celliers ont été utilisés pour conserver les récoltes jusqu'au XIXe siècle. Ce n'est qu'à cette époque que quelques celliers ont été convertis en maisons. Certains d'entre eux servent encore de remise dans les années 2010[34].

Dans sa forme actuelle l'église est dédiée à sainte Eulalie. Elle date du XVIIe siècle, le clocher porte la date de 1611.

 
Cadastre napoléonien de 1812 de Marquixanes

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Prades du département des Pyrénées Orientales.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Vinça[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Canigou

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales.

Intercommunalité

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Marquixanes était membre de la communauté de communes du Conflent, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Conflent Canigó, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Jean Carbonell    
1793 1795 Bonaventure Vergès    
1795 1795 François Vallmary    
1795 1796 François Mas-Molins    
1796 1800 Jean Carbonell    
1800 1810 Xavier Queyra    
1810 1815 Ambroise Mas-Marie    
1815 1815 Bonaventure Ferran    
1815 1826 François-Xavier de Compte    
1826 1828 Joseph Solera    
1828 1831 Joseph Mas-Maler    
1831 1846 Jean Izern    
1846 1848 Pierre Vergès    
1848 1856 Maurice Mas    
1856 1858 Jean Solera    
1858 1865 François Dorandeu-Solera    
1865 1873 François Mas-Illes    
1874 1903 Jean Petit    
1903 1908 François Escape    
1908 1919 François Dorandeu    
1919 1924 Pierre Llagonne    
1925 1944 Joseph Dorandeu    
1944 1947 Martin Fons    
1947 1959 Laurent Fabre    
1959 1966 Émile Pauco    
1966 1977 Lucien Baillette    
1977 1983 Jules Debeyre    
1983 2001 Gérard Dorandeu    
2001 2014 Gérard Capdet    
2014 septembre 2022[36] Anne-Marie Canal[37]   Cadre retraitée
Démissionnaire
septembre 2022[38] En cours
(au 29 janvier 2023[39])
Jacques Vanelle   Ouvrier retraité

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720
27 f26 f13 f13 f27 f24 f25 f84 f82 f
1767 1774 1789 - - - - - -
505 H102 f110 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 573 habitants[Note 5], en évolution de +4,75 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
474488564571561581589619583
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
576536532530570564509491480
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
446461480446393416412386405
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
388363333307299397513527541
2014 2019 2021 - - - - - -
551574573------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 115 101 109 119 111 108 107 107
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale : [47] ;
  • Fête communale : [47].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 201 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 473 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 15 800 [I 9] (19 350  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 9 % 12,7 % 17,7 %
Département[I 12] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 343 personnes, parmi lesquelles on compte 57,7 % d'actifs (40 % ayant un emploi et 17,7 % de chômeurs) et 42,3 % d'inactifs[Note 7],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 126 emplois en 2018, contre 121 en 2013 et 129 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 142, soit un indicateur de concentration d'emploi de 88,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 15].

Sur ces 142 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,2 % les transports en commun, 9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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46 établissements[Note 8] sont implantés à Marquixanes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 18].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 46
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 17,4 % (8,7 %)
Construction 8 17,4 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
10 21,7 % (30,5 %)
Information et communication 4 8,7 % (1,9 %)
Activités immobilières 2 4,3 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 8,7 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 4,3 % (13,9 %)
Autres activités de services 8 17,4 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,7 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 46 entreprises implantées à Marquixanes), contre 30,5 % au niveau départemental[I 19].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 35 15 11 4
SAU[Note 10] (ha) 164 95 27 61

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (35 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 61 ha[50],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Personnalités liées à la commune

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  • Auguste Mas (1854-1908) : homme politique mort à Marquixanes.

Héraldique

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  Blason
Parti : au 1er d'argent au chef de sinople, au 2e de gueules plain.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Aymat Catafau, Les celleres et la naissance du village en Roussillon, Presse Universitaire de Perpignan, 1998

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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