Marigny-lès-Reullée

commune française du département de la Côte-d'Or

Marigny-lès-Reullée est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Marigny-lès-Reullée
Marigny-lès-Reullée
L'église Saint-Luc de Marigny-lès-Reullée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Jean-Paul Bourgogne
2020-2026
Code postal 21200
Code commune 21387
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2021 en évolution de +4,31 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 54″ nord, 4° 57′ 52″ est
Altitude Min. 179 m
Max. 201 m
Superficie 10,02 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ladoix-Serrigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Marigny-lès-Reullée
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Marigny-lès-Reullée
Liens
Site web marigny-les-reullee.fr/

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes de Marigny-lès-Reullée
Villy-le-Moutier
Ruffey-lès-Beaune   Corberon
Corgengoux
Meursanges

Hydrographie

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La commune est drainée par la Chargeolle, affluent en rive gauche de la Bouzaise, qui la borde au sud, de même que la Laune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Marigny-lès-Reullée est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (36,3 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est traversée d'est en ouest par la départementale D973 qui relie Beaune à Seurre.

Toponymie

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Les formes anciennes de Marigny-lès-Reullée sont : Ecclesia de Marriniaco 1150[12], ecclesia Sancti Justi de Marrigneio 1175[12], Marrigneium prope Rurelatum 1234[12], Marrigné 1262[12], Marrigneyum versus Moyseyum 1300[12], Merrigny soubz Beaune 1377[12], Marrigney 1391[12], Marigney 1431[12], Marrigny près de Reullez 1450[12], Marrigny près Rullées 1470[12], Marigny 1549[12], Marrigny 1657[12], Marignles-Reullée 1783[12].

Bien que la mention la plus ancienne, Marriniaco, ne remonte qu'au XIIe siècle, il faut rester prudent sur l'étymologie possible. Cependant cette forme se rattache aux noms mérovingiens composés du NP Matrinius issus de Matrius dérivé de Mater "Mère" + suff. -acum[13]. Marigny peut se traduire par "le Domaine de la Mère".

Histoire

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L'étymologie de Marigny indique que ce nom a pu se former dès l'époque mérovingienne.

L'église primitive était sous le vocable de Saint-Just, puis de Saint-Luc. La cure appartenait au chapitre d'Autun, archiprêtré de Beaune à qui elle avait été donnée par Henri de Bourgogne, évêque d'Autun, en 1150[12].

Marigny-lès-Reullée fut une ancienne possession des Carmélites de Beaune qui avaient acheté cette terre en 1633, de Bernard Perret, conseiller au parlement de Dijon ; elles le revendirent à un laïc, en 1690[12].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 mars 2011 Bernard Javel    
mars 2011 en cours Jean-Paul Bourgogne    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 218 habitants[Note 2], en évolution de +4,31 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
222228248288229268275280258
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
270261250269272234232217208
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
220217227180176173163145145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
150134101144168171187192206
2018 2021 - - - - - - -
220218-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Luc, anciennement sous le vocable de Saint-Just[12], fut reconstruite au XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules à la fasce d'or chargée d'un lion léopardé de sable[18].
Détails

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Marigny-lès-Reullée et Bragny-sur-Saône », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beaune », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b c d e f g h i j k l m n o et p ROSEROT (Alph.) Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or (1924), p. 237.
  13. MORLET (M. Th.) Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle (1968), t.3, p. 135-136.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Armorial de France, p. 18665