Mariella Palmich
Mariella Palmich, née en Roumanie en [1], est une actrice d'origine dalmate, active en Italie dans les années 1960 et 1970, tant au cinéma qu'à la télévision.
Biographie
modifierMariella Palmich est roumaine de naissance, dalmate d'origine, et a grandi à Milan, avant de se rendre à Rome[1]. Elle se forme au Centro sperimentale di cinematografia dont elle sort diplômée en 1966[1].
Elle paraît à la télévision en aux côtés de Nanni Loy, dans sa série Specchio segreto, au cours de l'émission de télévision I tappabucchi[2],[1]. Elle devient vite présentatrice[3]. Elle fait la couverture de l'hebdomadaire Radiocorriere le [4] à l'occasion de la première diffusion de l'émission Ci vediamo stasera de Stefano Canzio[5].
En 1969, elle participe au tournage d'un film Il rapporto, de Lionello Massobrio, qui est censuré et ne sera jamais publié[6].
Elle s'intéresse aussi à la musique folk, comme présentatrice d'émissions télévisées[7],[8]. Elle participe à un festival de guitare folk en 1972 au Casino de Campione d'Italia, où elle se produit en représentante de la Roumanie[9].
Filmographie
modifierCinéma
modifier- 1964 : Il Professor Matusa e i suoi hippies
- 1967 : Quand l'heure de la vengeance sonnera (La morte non conta i dollari) : Helen
- 1968 :
- La più bella coppia del mondo
- La Ceinture de chasteté (La cintura di castità) de Pasquale Festa Campanile
- 1969 :
- El Sartana, l'ombre de ta mort (Passa Sartana... è l'ombra della tua morte) : la fille enlevée dans le village fantôme
- Sedia elettrica
- Quatre pour Sartana (...e vennero in quattro per uccidere Sartana!)
- 1970 :
- Échec à la maffia (Scacco alla mafia) : religieuse
- Seule contre la mafia (La moglie più bella)
- Lettera aperta a un giornale della sera de Francesco Maselli[10] : équipière de Dosi
- Django et Sartana (Quel maledetto giorno d'inverno... Django e Sartana all'ultimo sangue) : Dolores
- Le Corsaire des sept mers (El Corsario)
- Sartana, si ton bras gauche te gêne, coupe-le (Arrivano Django e Sartana... è la fine) : Lilly
- 1971 : Sartana, pistolet pour cent croix (it) (Una pistola per cento croci) de Carlo Croccolo : fille au saloon
- 1972 : Django adios ! (Seminò la morte... lo chiamavano Castigo di Dio) de Roberto Mauri
Télévision
modifier- 1967 : I tappabuchi, émission de Vito Molinari[2]
- 1967 puis 1970[11] : Ci vediamo stasera, émission de Stefano Canzio (it)[5], puis Salvatore Nocita[12] : présentatrice
- 1969 : Le strade del folk, émission de Fernanda Turvani : présentatrice[8]
- 1969 : La chiave dei sette scrigni, émission de Sergio Ricci : présentatrice[13]
- 1971 : Antigone, téléfilm de Vittorio Cottafavi : Ismène[14],[15]
Radio
modifier- 1975 : Nel negozio di dischi de Karl Valentin, adapté par Mara Fazio : la secrétaire[16]
Théâtre
modifier- 1969 : Peer Gynt de Henrik Ibsen, mise en scène de Giorgio Bandini[17]
- 1971 : Il soldato sbruffone (Miles Gloriosus) de Plaute, mise en scène de Sergio Ammirata (it)[18]
- 1972 : La rivoluzione di Fra' Tommaso Campanella de Mario Moretti, mis en scène par José Quaglio[19].
Références
modifier- (it) « La ragazza dello specchietto », Radiocorriere, vol. 44, no 13, , p. 24-25 (lire en ligne) :
« Mariella Palmich, 20 anni appena compiuti, rumena di nascita, dalmata di origine, milanese di educazione, romana d'adozione, è attrice professionista da sei mesi, da quando cioè s'è guadagnata il diploma al Centro Sperimentale di Cinematografia (Mariella Palmich, tout juste 20 ans, roumaine de naissance, dalmate d'origine, milanaise d'éducation, romaine d'adoption, est une actrice professionnelle depuis 6 mois, depuis qu'elle a obtenu le diplôme du Centro Sperimentale du Cinematografia). »
- (it) Giuseppe Tabasso, « Un titolo pieno di modestia per un show pieno di trovate », Radiocorriere, vol. 44, no 5, , p. 16-17 (lire en ligne) :
« il regista-protagonista degli « specchietti » si è avvalso questa volta di una complice, una bella e giovane attrice di origine rumena, che si chiama Mariella Palmich.(le réalisateur-protagoniste des « Miroirs » s'est adjoint une complice, une belle et jeune actrice d'origine roumaine, qui s'appelle Mariella Palmich). »
- (it) « Panorama delle nazioni », Radiocorriere, vol. 44, no 43, , p. 71 (lire en ligne)
- « Radiocorriere volume 44, numéro 45 » (consulté le )
- (it) « Ci vediamo stasera da Ugno Tognazzi », Radiocorriere, vol. 44, no 45, , p. 72 (lire en ligne)
- Roberto Curti et Alessio Di Rocco, Visioni proibite. I film vietati dalla censura italiana (dal 1969 a oggi), Turin, Lindau, coll. « Saggi », (lire en ligne), p. 112
- (it) « I° Festival internazionale della canzone folk », Radiocorriere, vol. 44, no 42, , p. 80 (lire en ligne)
- (it) « Per voi ragazzi », Radiocorriere, vol. 46, no 19, , p. 95 (lire en ligne)
- (it) « 2° festival chitarra « folk » a Campione d'Italia », l'Unità, vol. 20, no 22, , p. 6 (lire en ligne)
- (it) Laura Morandini, Luisa Morandini et Morando Morandini, « Lettera aperta a un giornale della sera », dans il Morandini. Dizionario dei film 2007, Zanichelli, (lire en ligne), p. 781
- (it) « Ci vediamo stasera da Sandra Milo », Radiocorriere, vol. 47, no 17, , p. 78 (lire en ligne)
- « Ci vediamo stasera da Rosanna Schiaffino », Radiocorriere, vol. 44, no 48, , p. 66 (lire en ligne)
- « La chiave dei sette scrigni », Radiocorriere, vol. 46, no 27, , p. 84 (lire en ligne)
- (it) « Antigone », Radiocorriere, vol. 47, no 43, , p. 23-24 (lire en ligne)
- « Antigone », l'Unità, vol. 48, no 84, , p. 7 (lire en ligne)
- (it) « Nel negozio dei dischi », Radiocorriere, no 19, , p. 71 (lire en ligne)
- (it) R.A., « « Peer Gynt » impastato di vitalità e immaginazione », l'Unità, vol. 46, no 215, , p. 7 (lire en ligne)
- « Quercia del Tasso al Gianicolo », L'Unità, , p. 11 (lire en ligne)
- (it) Aggeo Savioli, « Un filosofo che tentò di cambiare il mondo », l'Unità, vol. 19, no 97, , p. 8 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à l'audiovisuel :
- « Mariella Palmich », sur DVDtoile (consulté le )