Marie-Rose Durocher
Eulalie Durocher en religion Marie-Rose Durocher[1] (Saint-Antoine-sur-Richelieu, — Longueuil, ) est une éducatrice catholique québécoise, fondatrice des sœurs des saints Noms de Jésus et de Marie[2] et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Marie-Rose Durocher Bienheureuse catholique | |
Fondatrice | |
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Naissance | 6 octobre 1811 Saint-Antoine-sur-Richelieu |
Décès | 6 octobre 1849 (38 ans) Longueuil |
Nationalité | Province du Bas-Canada |
Ordre religieux | Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie |
Vénéré à | Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue de Longueuil |
Béatification | 23 mai 1982 par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine |
Fête | 6 octobre |
Attributs | Habit de religieuse avec livre |
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Biographie
modifierLa dixième de onze enfants, elle fut attirée à la vie religieuse, mais dut renoncer à son projet en raison de sa mauvaise santé. Elle assista son frère Théophile Durocher, prêtre à Belœil, dans les tâches ménagères. Elle est gouvernante et agente de pastorale de 1831 à 1841.
Ignace Bourget, qui désirait faire immigrer des religieuses européennes au Canada, lui demande en 1843 de se rendre à la paroisse Saint-Antoine de Longueuil pour former une nouvelle communauté enseignante. Elle fonde les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie en compagnie de Henriette Céré et Mélodie Dufresne. Cette communauté s'est ensuite répandue aux États-Unis, d'abord dans l'État de l'Oregon.
Marie-Rose se souciait beaucoup de l'éducation des jeunes filles, surtout les pauvres qui venaient des campagnes. La pédagogie de l'ordre est assistée par celle des Frères des écoles chrétiennes, arrivés au Bas-Canada en 1837. Les pères oblats prêtent également assistance à son œuvre d'éducation. Le curé Louis-Moïse Brassard fait don d'un nouveau couvent à la communauté, qui s'appelle la maison Marie-Rose Durocher. Les tâches de sa congrégation sont cependant compliquées avec l'arrivée de l'abbé Charles Chiniquy en 1846, l'ami de Brassard.
Marie-Rose puise sa spiritualité de Luc 12, 49: « Je suis venu apporter le feu sur la terre et combien je voudrais qu'il brûle!». Sa congrégation a pour devise «Jésus et Marie, ma force et ma gloire!».
Elle est décédée le de causes naturelles. Ses restes se trouvent dans la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, où se trouve également une chapelle et un ouvrage à sa mémoire.
Culte
modifierElle fut déclarée vénérable par Jean-Paul II en 1979, puis béatifiée le . Elle est célébrée le 6 octobre[3], le jour de sa naissance et de son décès et le jour de fête de Saint Bruno. Le Collège Durocher à Saint-Lambert est nommé en son honneur, ainsi que l'École secondaire Eulalie-Durocher à Montréal. Sa communauté fonda aussi le Pensionnat du Saint-Nom de Marie à Outremont et le Mont Jésus-Marie à Outremont. Son nom a aussi été donné à une rue, à Lachenaie, maintenant nommée rue Sœur Marie Rose.
On implore son intercession en cas de maladie ou en cas de décès de ses parents. On accroche aussi son effigie dans les maisons pour éviter les incendies.
Notes et références
modifier- Marie-Rose Durocher (notice biographique), sur le site de la communauté qu'elle a fondée [consulté le 13 avril 2010].
- Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, site officiel [consulté le 13 avril 2010].
- Nominis : Bienheureuse Marie-Rose Durocher.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Biographie publiée par la Conférence des évêques catholiques du Canada
- Faits marquants de la vie de Marie-Rose Durocher sur le site des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la religion :