Marie-Françoise de Tassigny
Marie-Françoise Lambin d'Anglemont de Tassigny dite Marie-Françoise de Tassigny (née Glasson), binationale franco-suisse, née le à Nyon, est une personnalité politique genevoise, membre du Parti libéral-radical en Suisse. Elle est également une personnalité politique française, membre du Parti radical.
Marie-Françoise Lambin d'Anglemont de Tassigny | |
Fonctions | |
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Conseillère à l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) | |
En fonction depuis (18 ans) |
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Députée au Grand Conseil du canton de Genève | |
– (12 ans et 4 mois) |
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Législature | 53e, 54e, 55e et 56e |
Biographie | |
Nom de naissance | Marie-Françoise Glasson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nyon |
Nationalité | Française Suisse |
Parti politique | PLR (Suisse) PRV (France) |
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Biographie
modifierNée Glasson le 6 février 1947 à Nyon[1], Marie-Françoise de Tassigny est l'aînée de cinq enfants[2]. Né à Bulle et d'origine fribourgeoise, son père était pharmacien à Nyon, professeur de pharmacologie à l'Université de Genève, municipal à Nyon et député au Grand Conseil du canton de Vaud[3],[4]. Sa mère était française, également pharmacienne[2].
Après sa scolarité à Genève, elle obtient un diplôme d'éducation des jeunes enfants à l'institut des sciences de l’éducation en 1976, puis un certificat de directrice de crèche à l’école d'études sociales et pédagogiques de Lausanne en 1977. En 1995, elle obtient un MBA d'executive chief[2].
Coresponsable d'un jardin d’enfants à Vernier en 1967[5], elle crée le premier jardin d'enfants de Gland en 1968[6], fondatrice présidente de l'Association des directrices de crèche du canton de Genève de 1981 à 1988[5], Marie-Françoise de Tassigny prend la tête du Service de la petite enfance de la Ville de Genève en 1988. Elle le dirige jusqu’en 2009[2].
Elle fonde la première Maison verte de Suisse dans la lignée de la reflexion de Françoise Dolto[2].
Parcours politique
modifierElle a siégé au Grand Conseil genevois entre 1995, succédant à un député démissionnaire[7], et 2007. Elle a fait partie des Commissions des grâces, des droits politiques, de l’enseignement supérieur, de la santé, sociale, de l’économie et de l'éducation. Le , elle est élue présidente du Grand Conseil[8].
Candidate aux élections législatives de 2012 dans la sixième circonscription des Français établis hors de France, elle a obtenu 3,74 % des suffrages au premier tour[9][source insuffisante].
Depuis 2006, elle assume un mandat politique français en tant que conseillère élue de l'Assemblée des Français de l'étranger[10] (AFE) pour la Suisse et la Principauté du Liechtenstein.
À Genève, elle a été proche politiquement d'Olivier Segond avec François Longchamp, Dominique Belli et Roger Beer[11].
Autres mandats
modifierPrésidente du comité genevois de l'année internationale de la famille en 1994[réf. nécessaire], elle est présidente de la Commission cantonale genevoise de la famille pendant 10 ans[12].
Elle est également présidente depuis 2005[13] du Conseil de fondation Phénix, qui lutte contre les dépendances chez les adolescents[2].
Notes et références
modifier- Fiche de Marie-Françoise de Tassigny sur le site de l'Assemblée des Français de l'étranger
- Christian Lecomte, « Marie-Françoise de Tassigny: «il faut renforcer les réseaux entre Français et Suisses» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Inventaire des Archives cantonales vaudoises, « Glasson (Bernard) », sur www.davel.vd.ch (consulté le )
- « "Le référendum permettrait de redonner un pouvoir d'action au peuple" », La Côte, (lire en ligne)
- « Ma trajectoire professionnelle », sur www.detassigny.ch (consulté le )
- Yves Merz, « Pari fou en 1968, la crèche a répondu à un besoin pour des milliers de familles », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- « Grand Conseil de Genève - Séance du jeudi 28 juin 2007 à 17h », sur ge.ch (consulté le )
- « Marie-Françoise de Tassigny, présidente du Grand Conseil : «J’ai vécu cette année de législature avec passion.» », Feuille d'avis officielle de la République et canton de Genève, 14 octobre 2005
- ATS, « L’UMP en tête chez les Français de Suisse », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- "Assemblée des Français de l'Étranger " sur le site de l'Union des Français de l'étranger
- « Guy-Olivier Segond aux Genevois: «Je m'en vais, mais vous me reverrez» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Grand Conseil genevois, « Rapport de la Commission de l’enseignement, de l’éducation, de la culture et du sport sur l'allocation parentale », sur ge.ch,
- « Présentation – Fondation Phenix » (consulté le )
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (fr) Site personnel
- (fr) Site de l'Assemblée des Français de l’étranger
- (fr) Site de l'Union des Français de l'étranger – Genève