Emmanuel Théaulon

dramaturge français

Emmanuel Théaulon, né le à Aigues-Mortes et mort le à Paris 2e, est un librettiste et dramaturge français.

Emmanuel Théaulon
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie-Emmanuel-Marguerite-Guillaume-Mathieu ThéaulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Date de baptême
Partenaires
Distinction

Biographie

modifier

La vocation dramatique de Théaulon s’est déclarée très tôt : enfant, il composait des couplets[a], dont quelques uns ont longtemps été chantés dans sa ville natale. Dans la maison d’éducation d’un instituteur particulier à Montpellier où il avait été envoyé, il a fait peindre à ses condisciples des coulisses, et monter un petit théâtre, sur lequel on jouait des pièces de théâtre de sa façon. À 13 ans, il avait rédigé une tragédie en cinq actes et en vers[1]. Pendant les vacances, étant allé voir ses sœurs qui faisaient leur éducation dans la petite ville de Sommières, il a composé, pour la distribution des prix, un vaudeville intitulé les Joûtes, représentées par les jeunes pensionnaires, et dans lequel il s’était réservé le rôle principal[2].

À la création des lycées, il les a achevé ses études à celui qui été ouvert à Montpellier, grâce à une bourse obtenue par la protection de Cambacérès, et qui était alors second consul de la République, et dont il était parent[3], et auquel il devait dédier ses premiers poèmes donnés au public, en 1806, la Bataille d’Iéna, que venait de remporter Napoléon[4], et le Temple de l’immortalité[1].

Sa famille, dont certains membres avaient exercé la charge de juge royal et de premier consul, le destinait tout naturellement au barreau[2]. Placé, dans cette optique, chez un avocat de Nîmes, à dix-huit ans, pour y étudier le droit mais, mais rebuté en quelques mois, il est retourné chez ses parents, qui ont cédé à ses instances en le laissant monter, en février 1808, à Paris, où Cambacérès lui a rapidement proposé un emploi d’inspecteur des douanes. Cependant, aussi attiré par l’administration que la magistrature, il a négligé d’aller retirer sa commission, préférant s’adonner à la littérature, de la poésie et du théâtre[3].

En collaboration avec Armand d'Artois, auquel il s’était lié à Paris, il a fait ses premiers essais au théâtre du Vaudeville, en 1808 et 1809 avec les Fiancés, les Femmes soldats, et les Femmes volantes, qui ont assez bien réussi. Ces succès ne suffisant pas à ses besoins de l’auteur, il a accepté, toujours de Cambacérès, une commission d’inspecteur des hôpitaux militaires en Allemagne. Muté aux mêmes fonctions en Italie, il a fait représenter, pendant son séjour, un vaudeville à Milan, le Retour de l’armée, qui lui a valu, de la part du prince Eugène, une gratification de cinquante napoléons, dans une boite ornée de son chiffre[4].

De retour en France, parti rejoindre son ami Jean Vigne-Malbois (d)  , qui étudiait le commerce à Lyon, où il a passé quelque temps et fait représenter, en , sur le théâtre des Célestins, le Mariage de Cendrillon, une pièce en trois actes, et un vaudeville en trois actes, Bayard à Lyon ou le Tournoi[2]. Remonté à Paris, il a recommencé à écrire pour le théâtre. Après avoir fait représenter les Fiancés ou l’amour et le hasard, au début de 1809, il s’est entièrement consacré, seul ou en collaboration, au théâtre, pour composer plus de trois cents pièces de divers genres[5], dont un grand nombre ont eu un grand succès, notamment Kean, ou Désordre et génie, avec Frédéric de Courcy et Alexandre Dumas[6], le Petit Chaperon rouge, qui remet le conte et le merveilleux féerique au théâtre[7], M. Jovial, le Bénéficiaire, le Centenaire, etc[1]. Deux comédies en cinq actes, et vers, notamment, représentées sur le second Théâtre-Français, l’Artiste ambitieux et l’Indiscret, et surtout la première, ont prouvé qu’il était bien supérieur aux genres secondaires, et son style faisait espérer en lui un auteur comique distingué, mais l’incendie du second Théâtre-Français l’a condamné au vaudeville[8]. Il a aussi fourni des articles aux revues d'art et aux journaux politiques[9].

En 1811, il a publié une Ode sur la naissance du roi de Rome, qui lui a valu une gratification impériale surpassant celle du prince Eugène. Néanmoins, appelé, quelque temps après, par une conscription supplémentaire, il a refusé de marcher[4]. Malgré ses liens familiaux avec le grand chancelier de l’Empire, il a été l’un des premiers à arborer la cocarde blanche, en 1814. La première chanson en faveur des Bourbons chantée en France à cette époque est de lui, et son vaudeville, les Clefs de Paris ou le descendant de Henri IV, est la première pièce à avoir été jouée à Paris en leur honneur[4]. Le , il surfe sur l’air du temps en donnant, avec Armand d’Artois, le vaudeville la Vénus hottentote[10].

Son engagement en faveur de la cause légitimiste l’a placé dans une position embarrassante, en 1815, lors des Cent-Jours. Toutefois, il s’est fait inscrire sur la liste des volontaires royaux, et n’a pas hésité à suivre Louis XVIII en exil à Gand. Il n’a effectué aucun service militaire, se bornant à lancer le premier et unique numéro d’un journal intitulé : le Nain rose, qui n’a eu que quelques jours d’existence[4]. Au retour du roi, il a rédigé et fait afficher des proclamations en l’honneur de Louis XVIII[11].

En 1821, il a fait la preuve de son dévouement à la cause royale en réussissant le tour de force de faire représenter sur les trois principaux théâtres de Paris, et presque le même jour, trois pièces à l’occasion du baptême du duc de Bordeaux, à savoir : le Panorama de Paris ou C’est Fête partout ! divertissement en 5 actes, à l’Opéra-Comique ; Blanche de Provence ou la Cour des Fées, opéra en un acte, à l’Opéra ; et Jeanne d’Albret ou le Berceau, comédie en un acte et en vers au Théâtre-Français. Ce zèle lui a valu de recevoir la croix de la Légion d’honneur, par ordonnance du , sans en avoir fait la demande[1].

La même année, il a fondé, avec Cyprien Bérard (d)   et Armand d'Artois, un journal royaliste intitulé la Foudre, qui ne ménageait pas ses critiques au parti libéral. Il s’est ensuite rapidement séparé de ses collaborateurs pour publier seul une nouvelle feuille hebdomadaire, appelée l’Apollon, dans laquelle il continuait de défendre la cause légitimiste, mais avec plus de mesure et de retenue, qu’il composait seul, en signant chacun des articles d’un pseudonyme différent[2], et qui a paru du au [1].

À cette époque, il a été appelé à Berlin pour y rédiger le livret d’Alcidor, opéra composé par Gaspare Spontini à l’occasion du mariage de Louise de Prusse avec Frédéric d'Orange-Nassau. Ce grand événement ayant été retardé, le séjour de Théaulon en Prusse s’est longtemps prolongé, mais il en est revenu comblé de présents et d’honneurs. À son retour, il a fait un voyage en Provence et en Languedoc, faisant jouer Owinska, ou la Guerrière polonaise à Toulon[4].

Revenu à Paris, il y a repris ses travaux dramatiques, notamment avec Les Femmes romantiques ou Lord, comédie-vaudeville en 1 acte avec Ramond de la Croisette, en 1824[12], jusqu’à la Révolution de 1830, qui lui a causé un grand préjudice et placé dans une position fâcheuse, lorsque toutes les pièces de circonstances qu’il avait composées ont cessé d’être représentées une fois ces circonstances changées[13]. Trois pièces du même genre qu’il avait achevé ont ainsi été interdites à la représentation. La première d’entre elles était tirée de l’histoire du roi Clovis ; la seconde intitulée le Traité d’Amiens, et la troisième, Henri V, ou l’An 1880. Il a cependant eu encore quelques succès, reprenant notamment, six mois après Mélesville[b], un thème balzacien, dans la Folle de la Bérésina[14], au théâtre qu’il n’a abandonné que peu de temps avant sa mort[4].

Il a abordé tous les genres, pièces, couplets, ariettes, duos, morceaux d’ensemble, avec succès et une prolixité[15], que seul Scribe a égalée[c]. Il avait même tant écrit de pièces que Jules Janin a rapporté l’avoir surpris un jour riant aux éclats et battant des mains à une comédie qu’il avait faite depuis tellement longtemps qu’il avait oublié qu’il en était l’auteur[17]. Outre Alcidor pour Gaspare Spontini à Berlin, il a également rédigé des livrets pour les compositeurs les plus célèbres : Blanche de Provence, de Luigi Cherubini, Jeanne d’Arc à Orléans de Michele Carafa, Charles de France, le Petit Chaperon rouge de François-Adrien Boieldieu, les Rosières, la Clochette de Ferdinand Hérold, le Roi et la ligue de Nicolas-Charles Bochsa, Don Sanche ou le château d’amour de Franz Liszt, Alcidor de Gaspare Spontini[18].

De sa première femme, Virginie Gontier de Bury, élevée aux frais de l’impératrice Joséphine, qu’il a perdue en 1818, il avait eu un fils, mort à l’âge de dix ans, boursier au collège de Nîmes. Il s’est remarié avec la fille de l’actrice du Vaudeville, Thérèse-Nicole Desmares, qui l’a soigné pendant les longues années de maladie qui ont précédé sa mort. Il a néanmoins travaillé jusqu’à son dernier souffle, à tel point qu'il a fallu retarder d’un jours la première de sa dernière pièce, l’Ingénue de Paris[8], qui devait être jouée au théâtre du Vaudeville, le soir de ses obsèques[19]. D’une excessive générosité tous ceux qui l’entouraient, famille, amis, son imprévoyance et son laisser-aller étaient tels qu’après avoir gagné plus de 800 000 francs par la représentation de ses pièces de théâtre, il est mort sans laisser de quoi payer les frais de sa sépulture. Une souscription, ouverte par l’association des auteurs dramatiques, a pourvu aux frais des funérailles[2]. Plus de cent-cinquante hommes de lettres, directeurs de théâtres ou artistes dramatiques l’ont accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Montmartre, à l’issue du service funèbre à Saint-Roch[18]. Peu de temps après sa mort, la commission dramatique a annoncé l’ouverture d’une souscription destinée à élever un monument à sa mémoire[20], mais Hippolyte Rolle a écrit que ces résolutions sont restées lettre morte[2].

Jugements

modifier

« Opéras, comédies, vaudevilles, pièces de circonstances, il a tout abordé et toujours avec bonheur, et avec une fécondité qui n'a de comparable que la fécondité de Scribe[16] »

— Henry Monnier

« Le premier il soumit le vaudeville à l’influence des idées nouvelles qui tendaient à régénérer le théâtre. Il tenta plus d’une révolution dans le paisible empire de Momus. Il fut le Hugo du couplet et le Shakespeare de la ritournelle[21]. »

— Revue de Paris

« Écrites avec une extrême hâte, la plupart [de ses pièces] ne sont que des esquisses ; le style laisse souvent à désirer ; mais l’agrément et la gaieté n’y manquent pas, et l’on cite de lui deux comédies en cinq actes, en vers ; L’Artiste ambitieux (1820) et L’Indiscret (1825), jouées à l’Odéon, qui s’élèvent quelquefois jusqu’au vrai comique[11] »

— Gustave Vapereau

« Lope de Vega avait cent comédies, qu’il estimait cent écus pièce, en réserve pour la dot de sa fille. Théaulon a laissé plus que de cent pièces de théâtre à sa pauvre et désolée veuve. Reste à savoir si un directeur reconnaissant voudra acheter ses manuscrits au poids du papier[22] »

— Étienne Arago

Théâtre

modifier
  • Le Temple de l’immortalité, Montpellier, 1806, in-8º.
  • La Bataille d’Iéna, Montpellier, 1806, in-8º.
  • Les Femmes soldats ou la Forteresse mal défendue, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Achille d'Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Femmes rivaux, arlequinade en 1 acte et en vaudevilles d’Armand d'Artois et Emmanuel Théaulon, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Fiancés, ou l’Amour et le Hasard, comédie en 1 acte mêlée de vaudevilles d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Pêcheurs danois, vaudeville en 1 acte, Emmanuel Théaulon et Achille d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Pacha de Suresne ou l’Amitié des femmes d’Emmanuel Théaulon et Achille d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Pages au sérail, vaudeville en 2 actes d’Armand d’Artois et Emmanuel Théaulon, théâtre du Vaudeville, .
  • Bayard à Lyon ou le Tournoi, vaudeville historique en 3 actes d’Emmanuel Théaulon, musique de Jean-Jacques Dreuilh, théâtre des Célestins, .
  • La Forêt noire, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Jean-Henri Dupin, théâtre du Vaudeville, .
  • Ode sur la naissance du Roi de Rome
  • Stanislas en voyage ou le Jour des rois, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, théâtre du Vaudeville, .
  • L’Anglais à Bagdad, comédie anecdote en 1 acte mêlée de vaudeville d’Emmanuel Théaulon, Maurice Ourry et Moreau de Commagny, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Faux Duel ou le Mariage par sensibilité, comédie en 1 acte mêlée de vaudevilles d’Henri Simon et Emmanuel Théaulon, Lyon, . Repris au théâtre de la Gaîté le 14 novembre 1816.
  • Le Piège, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, théâtre des Nouveautés, .
  • Bayard page, ou Vaillance et Beauté, trait historique en 2 actes et en vaudevilles d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Cimetière du Parnasse ou Tippo malade, pompe funèbre en 1 acte mêlée de vaudevilles d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Boghey renversé ou Un point de vue sur Longchamp, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Étienne Jourdan et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Bêtes savantes, folie burlesque en 1 acte et en vaudevilles de Théophile Marion Dumersan, Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Château d’If, comédie en 1 acte et en vaudevilles d’Emmanuel Théaulon, Constant et Moreau de Commagny, théâtre des Variétés, .
  • Les Clefs de Paris ou le Dessert d’Henri IV, trait historique en vaudeville d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • L’Arbre de Vincennes, vaudeville héroïque en 3 actes et en prose d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Rosières, opéra-comique en 3 actes d’Emmanuel Théaulon, musique Ferdinand Hérold, Opéra-Comique, .
  • La Clochette ou le Diable page, opéra-comique en 3 actes d’Emmanuel Théaulon, musique Ferdinand Hérold, Opéra-Comique, .
  • Paris à Pékin ou la Clochette de l’Opéra-Comique, parodie-féerie-folie en 1 acte et en vaudevilles de Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers, Emmanuel Théaulon et Armand Dartois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Calendrier vivant ou Une année dans une heure, revue-folie de l’an 1817, en 1 acte et en vaudevilles mêlée de couplets d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois et Paul Ledoux, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Petit Chaperon rouge, opéra-féerie en 3 actes et en prose, musique François-Adrien Boieldieu, 1818.
  • L’École de village ou l’Enseignement mutuel, comédie en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Achille d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Angéline ou la Champenoise, comédie-vaudeville en 1 acte, imitée de l’allemand d’Armand Dartois et Emmanuel Théaulon dit Léon, théâtre des Variétés, .
  • Le Mariage à la hussarde ou Une nuit de printemps d’Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre des Variétés, .
  • La Féerie des arts ou le Sultan de Cachemire, folie-féerie vaudeville en 1 acte de Gabriel de Lurieu, Armand d’Artois, Francis Baron d’Allarde et Emmanuel Théaulon, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Diable d’argent, revue en 1 acte et en vaudevilles d’Armand d’Artois, Rochefort et Emmanuel Théaulon, théâtre des Variétés, .
  • La Créancière, comédie-vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon et Ramond de la Croisette dit Charles, théâtre du Vaudeville, .
  • Blanche de Provence ou la Cour des fées, opéra en 3 tableaux d’Emmanuel Théaulon et De Rancé, musique Henri Montan Berton et François-Adrien Boieldieu, Luigi Cherubini, Rodolphe Kreutzer, Ferdinando Paër, Opéra-Comique, .
  • L’Auberge du Grand Frédéric, comédie-vaudeville en 1 acte et en prose d’Emmanuel Théaulon dit Léon et W Lafontaine, théâtre des Variétés, .
  • Les Blouses ou la Soirée à la mode, vaudeville en 1 acte, de Gabriel de Lurieu, Achille d’Artois et Emmanuel Théaulon, théâtre des Variétés, .
  • Le Laboureur ou, Tout pour le Roi ! Tout pour la France !, comédie en un acte et en prose, avec Théodore d'Artois et De Rancé, 1823
  • Les Aides de camp, comédie vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Joseph Langlé, théâtre des Variétés, .
  • Les Femmes volantes vaudeville féerie en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Grenadier de Fanchon, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Pierre-Frédéric-Adolphe Carmouche et Nicolas Brazier, théâtre des Variétés, .
  • Le Compagnon d’infortune ou les Prisonniers, comédie-vaudeville en 1 acte et en prose d’Emmanuel Théaulon et Étienne Arago, théâtre des Variétés, .
  • Le Bénéficiaire, comédie en 5 actes et en 1 vaudeville d’Emmanuel Théaulon et Charles-Guillaume Étienne, théâtre des Variétés, .
  • Le Docteur du défunt de Lafontaine et Emmanuel Théaulon dit Léon, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Commissaire du bal ou l’Ancienne et la Nouvelle Mode, comédie-anecdote mêlée de vaudevilles en 1 acte de Francis Baron d’Allarde, Emmanuel Théaulon et Armand d’Artois, théâtre des Variétés, .
  • L’Ami intime, comédie en 1 acte mêlée de couplets d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois et Ferdinand Laloue, théâtre des Variétés, .
  • Le Centenaire ou la Famille des Gaillards, comédie-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois et Francis Baron d’Allarde, théâtre des Variétés, .
  • Les Femmes romantiques ou Lord, comédie-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Ramond de la Croisette, 1824.
  • Le Chiffonnier ou le Philosophe nocturne, comédie-vaudeville en 5 actes et 1 journée d’Emmanuel Théaulon et Étienne Crétu, théâtre des Variétés, .
  • Le Candidat ou l’Athénée de Beaune d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois, Francis Baron d’Allarde, .
  • Le Médecin des théâtres d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois et Francis Baron d’Allarde, .
  • La Fée du voisinage ou la Fête au hameau, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Frédéric de Courcy et Rousseau, théâtre de Madame, .
  • Le Dilettante ou le Siège de l’Opéra, vaudeville en 5 actes d’Emmanuel Théaulon, Théodore Anne, Jean-Baptiste Gondelier, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Inconvéniens de la diligence ou Monsieur Bonnaventure, 6 tableaux-vaudeville de Francis Baron d’Allarde, Emmanuel Théaulon et Achille d’Artois, théâtre des Variétés, .
  • La Mère au bal et la Fille à la maison, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon et Jean-Baptiste Gondelier, théâtre du Vaudeville, .
  • Clara Wendel ou la Demoiselle brigand, comédie-vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Francis Baron d’Allarde, Armand d’Artois, théâtre des Variétés, .
  • Le Courrier des théâtres ou la Revue à franc-étrier, folie-vaudeville en 5 relais d’Emmanuel Théaulon, Théodore Anne et Jean-Baptiste Gondelier, théâtre du Vaudeville, .
  • L’Arbitre ou les Séductions, comédie-vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Paul Duport, théâtre de Madame, .
  • Les Deux Matelots ou le Père malgré lui, comédie-vaudeville en 1 acte de Francis Baron d’Allarde, Armand d’Artois et Emmanuel Théaulon, théâtre des Variétés, .
  • La Fiancée de Berlin ou le Jeu de cache-cache, comédie-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Armand d’Artois, .
  • Le Paysan perverti ou Quinze ans de Paris, pièce en 3 journées d’Emmanuel Théaulon, théâtre du Gymnase, .
  • Cinq heures du soir ou le Duel manqué, comédie-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Mélesville, Pierre Carmouche, théâtre des Variétés, .
  • L’Ami Bontems ou la Maison de mon oncle, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Mélesville, théâtre des Nouveautés, .
  • La Folle de la Bérésina, adaptation d’Emmanuel Théaulon et Gondolier, théâtre des Nouveautés, .
  • M. Jovial, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon et Adolphe Choquart
  • Le Comédien de Paris ou Assaut de travestissemens, vaudeville en 1 acte et en prose d’Armand d’Artois, Eugène de Lamerlière et Emmanuel Théaulon, 1828.
  • Le Barbier châtelain ou la Loterie de Francfort, comédie-vaudeville en 3 actes d’Emmanuel Théaulon et Théodore Anne, théâtre des Nouveautés, .
  • Angiolina, drame en 3 actes d’Emmanuel Théaulon et Mathurin-Joseph Brisset, théâtre des Nouveautés, .
  • Le Bandit, pièce en deux actes mêlée de chants d’Emmanuel Théaulon, Théodore Anne, Charles Nombret Saint-Laurent, théâtre des Nouveautés, .
  • Jovial en prison, comédie-vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Gabriel de Lurieu et Théodore Anne, 1829.
  • Le Bal champêtre au cinquième étage ou Rigolard chez lui, tableau-vaudeville en 1 acte et en prose d’Emmanuel Théaulon et Achille Grégoire, théâtre des Nouveautés, .
  • Le Bal de l’avoué ou les Quadrilles Historiques, comédie-vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Duflot et Roche, théâtre des Variétés, .
  • Le Voyage à frais communs, vaudeville en 5 actes d’Emmanuel Théaulon et Victor-Eugène Desmares, théâtre du Palais-Royal, .
  • La Danseuse de Venise, comédie en 3 actes mêlée de chant d’Emmanuel Théaulon, et Auguste Pittaud de Forges, théâtre du Palais-Royal, .
  • Judith et Holopherne d’Emmanuel Théaulon, Armand Joseph Overnay et Théodore Nézel, théâtre du Palais-Royal, .
  • Claude Bélissan, tableau-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Adolphe Choquart, théâtre du Vaudeville, .
  • Le Père Goriot d’Emmanuel Théaulon, Alexis Decomberousse et Ernest Jaime, théâtre des Variétés, .
  • Anacharsis ou Ma tante Rose, comédie-vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Frédéric de Courcy et Nicolas Brazier, théâtre du Vaudeville, .
  • Les Marais-Pontins ou les Trois Bijoux d’Emmanuel Théaulon, Eugène de Planard et Charles Lange, théâtre du Palais-Royal, .
  • Les Amours de Faublas, ballet pantomime en 3 actes et 4 tableaux de Lockroy et Emmanuel Théaulon, théâtre de la Porte-Saint-Martin, .
  • La Prova d’un opera seria ou les Italiens à Carpentras, opéra-bouffe en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Théodore Nézel, musique d’Auguste Pilati (en), théâtre du Palais-Royal, .
  • La Périchole ou la Vierge du soleil, comédie en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Auguste Pittaud de Forges, théâtre du Palais-Royal, .
  • Kean, ou Désordre et génie, comédie en cinq actes mêlée de chants de Frédéric de Courcy, Alexandre Dumas et Emmanuel Théaulon, théâtre des Variétés, .
  • Les Infortunes de Jovial, huissier chansonnier, voyage en 3 actes et 6 tableaux mêlé de chants, de danses et de prises de corps d’Emmanuel Théaulon et Frédéric de Courcy, théâtre des Folies-Dramatiques, .
  • Les Chansons de Désaugiers, comédie en 5 actes mêlée de couplets de Frédéric de Courcy et Emmanuel Théaulon, théâtre du Palais-Royal, .
  • Venise au sixième étage ou la Manie des bals masqués, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon, Joseph Langlé et Frédéric de Courcy, théâtre du Palais-Royal, .
  • Actéon et le Centaure Chiron, farce mythologique mêlée de couplets d’Emmanuel Théaulon, Félix-Auguste Duvert et Adolphe de Leuven, musique M. Chassaigne, théâtre du Palais-Royal, .
  • La Belle Écaillère, drame vaudeville d’Emmanuel Théaulon et Gabriel de Lurieu, théâtre de la Gaîté, .
  • Carmagnole ou Les Français sont des farceurs, vaudeville épisode des guerres d’Italie en un acte d’Emmanuel Théaulon, Ernest Jaime et Pittaud de Forges, théâtre des Variétés, .
  • La Cour des miracles, chronique de 1450, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Alissan de Chazet et Jean-Pierre-François Lesguillon, théâtre de la Porte-Saint-Antoine, .
  • Crouton, chef d’école ou le Peintre véritablement artiste, tableau en 1 acte mêlé de couplets d’Emmanuel Théaulon, Gabriel de Lurieu, Frédéric de Courcy, théâtre des Variétés, .
  • La Comtesse du tonneau ou les Deux Cousines, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon et Alexis Decomberousse, théâtre du Palais-Royal, .
  • Sans nom ! ou Drames et romans, vaudeville en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Edmond de Biéville, théâtre du Gymnase, .
  • La Guerre des servantes de Jules-Édouard Alboize de Pujol, Emmanuel Théaulon et Charles Jean Harel, théâtre de la Porte-Saint-Martin, .
  • Le Père de la débutante, vaudeville en 5 actes d’Emmanuel Théaulon et Jean-François-Alfred Bayard, théâtre des Variétés, .
  • La Dot de Cécile, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Gabriel de Lurieu et Angel, théâtre du Palais-Royal, .
  • Spectacle à la cour, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon, Lubize et Gustave Albitte, théâtre du Gymnase, .
  • Un ange au sixième étage, vaudeville en 1 acte de Stephen Arnoult et Emmanuel Théaulon, théâtre du Gymnase, .
  • Le Lac de Gomorrhe ou la Bourse de Paris, vaudeville en 3 actes d’Emmanuel Théaulon et Étienne Arago, théâtre du Vaudeville, .
  • Nanon, Ninon et Maintenon, ou les Trois Boudoirs, vaudeville en 3 actes d’Emmanuel Théaulon, Jean-Pierre-François Lesguillon et Achille d’Artois, théâtre du Palais-Royal, .
  • Je m’en moque comme de l’an 40, revue en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et Achille d’Artois, théâtre des Variétés, .
  • La Journée aux éventails, vaudeville en 2 actes d’Emmanuel Théaulon et Clairville, théâtre du Palais-Royal, .
  • Eudoxie, ou le Meunier de Harlem, comédie en 1 acte d’Emmanuel Théaulon et René de Chazet, Comédie-Française, .
  • Une veuve de la grande armée, vaudeville en 4 actes d’Emmanuel Théaulon et Clairville, et Achille d’Artois, théâtre des Folies-Dramatiques, .

Opéras

modifier

Notes et références

modifier
  1. Notamment sur les fainéants.
  2. Mélesville, Elle est folle, Vaudeville, 20 janvier 1835.
  3. Henri Monnier a rapporté une anecdote qui prouve combien Théaulon comptait sur sa verve. Un jour, pressé d’argent, il a sollicité une lecture pour une pièce dont il n’avait ni écrit le premier mot, ni même trouvé le sujet. La lecture étant accordée pour le lendemain, c’est le lendemain seulement, deux heures avant la lecture, qu’il a écrit la pièce sur le poêle du café du théâtre des Variétés. Cette pièce, intitulée la Mère au bal et la fille à la maison, a obtenu un des plus grands succès enregistrés par les annales du Vaudeville[16].

Références

modifier
  1. a b c d et e « Marie-Emmanuel-Guillaume Théaulon », dans Michel Nicolas, Histoire littéraire de Nîmes et des localités voisines qui forment actuellement le département du Gard, t. III, Ballivet et Fabre, , 383 p., 3 vol. in-12 (OCLC 669308473, lire en ligne sur Gallica), p. 319-323.
  2. a b c d e et f F. Em. Di Pietro, chap. xxxi « Biographie », dans Histoire d’Aiguesmortes, Paris, Furne et Perrotin, , 504 p., 1 vol. ill., cartes ; in-8º (OCLC 918640692, lire en ligne sur Gallica), p. 378-89.
  3. a et b François Binet de Sainte-Preuve, Alphonse Rabbe, Claude Augustin Vieilh de Boisjolin, Biographie universelle et portative des contemporains : ou, Dictionnaire historique des hommes vivants, et des hommes morts depuis 1788 jusqu'a nos jours, qui se sont fait remarquer chez la plupart des peuples, et particulièrement en France, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, t. 5, Paris, F. G. Levrault, , 918 p., 4 vol. in-8º (OCLC 555260179, lire en ligne), p. 805.
  4. a b c d e f et g Joseph François Michaud et Louis Gabriel Michaud, « Theaulon (Marie-Emmanuel-Guillaume-Marguerite de Lambert) », dans Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, t. 41. Tarabolous-Tory, Paris, C. Desplaces, , 45 vol. (OCLC 401305203, lire en ligne sur Gallica), p. 231-3
  5. Paul Aron, « Le Pastiche comme objet d’étude littéraire : Quelques réflexions sur l’histoire du genre », Modèles linguistiques, Paris, no 60,‎ 2009, 11-27 (DOI 10.4000/ml.205, lire en ligne, consulté le ).
  6. Marion Lemaire, « Frédérick Lemaître et le façonnement de l’espace dans Kean, ou désordre et génie », dans Sylviane Robardey-Eppstein, Sculpter l’espace, ou le théâtre d’Alexandre Dumas à la croisée des genres, Paris, Classiques Garnier, (ISBN 978-2-406-07448-9, OCLC 1313809955, lire en ligne), p. 79-94.
  7. Olivier Bara, « Le Conte en scène, de Cendrillon au Petit Chaperon rouge : une métamorphose merveilleuse de l’opéra-comique, entre Empire et Restauration ? », Féeries, Paris, no 12,‎ , p. 115-130 (ISSN 1957-7753, DOI 10.4000/feeries.972, lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b T. S., « Nécrologie », Le Moniteur universel, Paris, no 323,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  9. Jacques Arago, « Emmanuel-Lambert Théaulon », La Tribune dramatique : revue théâtrale, artistique, littéraire et des modes, Paris, vol. 1, no 1,‎ , p. 101 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  10. Pascal Blanchard, « De la Vénus hottentote aux formes abouties de l’exhibition ethnographique et coloniale : les étapes d’un long processus (1810-1940) », dans Claude Blanckaert, La Vénus hottentote : entre Barnum et Muséum, Paris, Publications scientifiques du Muséum, (ISBN 978-2-85653-869-2, OCLC 1191232095, DOI 10.4000/books.mnhn.3930, lire en ligne).
  11. a et b Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, , xvi-2096, 2 vol. in-8º (OCLC 500040555, lire en ligne sur Gallica), p. 1959.
  12. Léon-François Hoffmann, « Théaulon de Lambert et Les Femmes romantiques », Romanic Review, New York, vol. 61, no 2,‎ , p. 93 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Corinne Legoy, « Poésie et fêtes de souveraineté sous la Restauration », Francofonia, Casa Editrice Leo S. Olschki, no 67, Poésie et institutions au XIX,‎ , p. 61-73 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Patrick Berthier, « Images du médecin dans le théâtre de la monarchie de Juillet », Épistémocritique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Sylvia L. England, « Bibliographie de pièces de théâtre parues en France de 1815 à 1848 : avec indication des pièces ayant un caractère social ou une tendance sociale », RHLF, Paris, Presses Universitaires de France, vol. 42, no 1,‎ , p. 117-126 (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b Henry Monnier, « Voyage d’un comédien : Aigues-Mortes », Le Siècle : journal politique, littéraire et d'économie sociale, Paris, no 5580,‎ , p. 1 (ISSN 1257-5941, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  17. Jules Janin, « L’Ingénue de Paris », Journal des débats politiques et littéraires, Paris,‎ , p. 3 (ISSN 2420-6474, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  18. a et b « Nouvelles de Paris », Courrier des théâtres : littérature, beaux-arts, sciences, Paris, vol. 25, no 8368,‎ , p. 4 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  19. « Vaudeville », Le Charivari, Paris, vol. 10, no 323,‎ , p. 4 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  20. « La commission dramatique nous prie… », Le Charivari, Paris, vol. 10, no 330,‎ , p. 4 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  21. « Théâtres », Revue de Paris, Paris, vol. 3, no 35,‎ , p. 224 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  22. Étienne Arago, « Pauvre Vaudeville ! », La Revue indépendante, Paris, no 1,‎ , p. 531 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes

modifier