Marie-Augustin Zwiller
Marie-Augustin Zwiller, né à Didenheim (Haut-Rhin) le et mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le [1], est un peintre français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
modifierMarie-Augustin Zwiller est le fils de Jacques Zwiller, ouvrier de fabrique et de Marie Anne Mosser. Son père meurt alors qu'il est un enfant. Orphelin, sa mère le place en apprentissage chez un dessinateur industriel, à Mulhouse. Il trouve un emploi dans une usine d'impression sur étoffe. Il sera chargé de réaliser les dessins préparatoires, ce qui lui permet d'être admis à l’école de dessin de la Société industrielle de Mulhouse où il remporte plusieurs prix entre 1867 et 1869. Il est professeur à l'école de dessin de la Société industrielle de Mulhouse. À partir de 1882, il a exposé dans les salons des Artistes français, les salons de province et à l'étranger. En 1883, il obtient un congé de son poste de professeur de l'école de dessin pour aller se former à Paris. Il est ensuite allé se former dans les ateliers Julian, celui de Gustave Boulanger et Jules Lefebvre. En 1883, il obtient une mention honorable au salon des Artistes français pour son tableau Les Remords de l'ivrogne qui est acheté par la ville de Strasbourg pour son musée. En 1892, il obtient une troisième médaille pour Une École de jeunes aveugles. En 1896, il est mis hors concours pour le tableau Le Pliage. Le tableau La Bénédiction du Bienfaiteur, présenté au Salon de 1894, est installé en 1907 dans une chapelle de l'église de Didenheim. En 1902, il a créé avec des amis le Salon de peinture, sculpture et arts précieux de l'Automobile Club de France.
Le musée des beaux-arts de Mulhouse refusa le tableau Le tissage[2] au prétexte que "Les fabricants voyaient assez leurs ouvriers au naturel et ne désiraient nullement les voir en peinture"[3].
Le prix Zwiller sera fondé du vivant du peintre par les époux Carbonneaux-Zwiller et Madame Yvonne Zwiller. Décerné tous les 4 ans par le jury de peinture du Salon, à un artiste français, attribué une fois sur trois à un artiste alsacien (attribué pour la dernière fois en 1955).
Œuvres
modifierSes œuvres figurent pour l'essentiel dans les collections du musée des beaux-arts de Mulhouse[4] et du musée sundgauvien d'Altkirch.
- Jeune Alsacienne, vers 1900, huile sur toile, musée de Cahors Henri-Martin,
- Douleur – Étude pour la muse pleurant le poète (Victor Hugo), Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin.
Galerie
modifierNotes et références
modifier- Il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, section 41, dans la sépulture de la famille Lemeunier.
- L'industrie en Alsace : Le tissage, Mulhouse, 1898, huile sur toile, 141x176 cm., coll. Part.
- Marie-Augustin Zwiller, Journal, reproduit dans F. Audet, Zwiller, peintre alsacien, 1850-1939, Mulhouse, 1980, p. 44. Adolphe Mieg acheta finalement le tableau qui fut exécuté dans les ateliers de tissage Charles Mieg Et Cie
- « Le Musée des beaux-arts de Mulhouse », Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1988, p. 183-184.
- Musée sundgauvien
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- André Girodie et Léopold Honoré, « Biographie alsacienne XXX-Auguste Zwiller », Revue alsacienne illustrée, t. XIV, no 4, , p. 93-100 (lire en ligne)
- Fernand-Henri Audet, Marie-Augustin Zwiller : peintre alsacien, 1850-1939, s. l., 1981?, 96 p.
- Monique Fuchs, « Marie Augustin Zwiller », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 42, p. 4432, (lire en ligne).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Œuvres de Marie-Augustin Zwiller dans les collections françaises.
- Courte biographie sur le site de Didenheim.