Marie-Amélie Cogniet
Marie-Amélie Cogniet, née le à Paris, où elle est morte dans le 10e arrondissement le , est une artiste peintre française, professeur de dessin et la sœur du peintre Léon Cogniet.
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Médaille de 2e classe (1833) |
Biographie
modifierNée à Paris le , Marie-Amélie Cogniet était tout à la fois la sœur et l'élève de son frère Léon (1794-1880), peintre et professeur d'art. Elle a été sa principale assistante, et elle exécute en 1831 des vues du grand atelier parisien de son frère au no 9 rue de la Grange-aux-Belles (musée des beaux-arts d'Orléans). Entre 1840 et 1860, elle dirige l'atelier très fréquenté "pour dames", sis au no 50, rue des Marais-Saint-Martin[1] de Léon Cogniet alors que celui-ci dirige l'atelier des messieurs[2]. Par la suite l'atelier des femmes est dirigé par Catherine Caroline Thévenin (1813-1892), qui devient sa belle-sœur, en épousant Léon Cogniet, en 1865.
Marie-Amélie Cogniet a exposé aux Salons de 1831 à 1843. Elle y a obtenu une médaille de 2e classe en 1833.
Elle meurt en son domicile parisien, au 33, rue des Vinaigriers, le [3].
Œuvres
modifierCollections publiques
modifier- Orléans, musée des Beaux-Arts :
- Enfant dans une coque flottant sur l'eau. D'après une esquisse de Léon Cogniet pour Métabus roi des Volsques, après 1822, huile sur toile, 19 x 24 cm [4];
- Intérieur de l'atelier de Léon Cogniet en 1831, 1831, huile sur toile, 33 x 40,2 cm[5];
- Léon Cogniet dans son atelier, vers 1831, huile sur toile, 46 x 38 cm[6] ;
- Un moine absorbé dans ses médiations monte lentement les marches d'un perron conduisant à un jardin, Salon de 1833 (?), huile sur toile, 40,5 x 32 cm[7];
- Une chèvre blanche dressée sur ses pattes arrière dans une étable, 1834, huile sur bois, 16,5 x 12,3 cm [8];
- La Confession, Salon de 1842, huile sur toile, 54,3 x 64,9 cm[9] ;
- Portrait de jeune homme, huile sur toile, 56,5 x 46 cm[10] ;
- Vieille Italienne. Étude d'après Jean-Victor Schnetz (1787-1870), huile sur toile, 61,5 x 50,5 cm[11] ;
- Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille :
- Intérieur d'atelier, dit aussi Une petite fille joue, dans l'atelier de son père, avec le mannequin déshabillé, vers 1831
- Chantilly, Musée Condé :
- Portrait d’Adélaïde d'Orléans, copie d'après Auguste de Creuse,
Expositions collectives
modifierListe par ordre chronologique[12]
- Douai, Salon, 1827
- Une jeune fille assise dans une cuisine (no 66)
- Paris, Salon de 1831
- Ali-Hamet, égyptien, ancien mameluck de la garde impériale, blessé deux fois le 28 juillet en combattant avec les Parisiens (no 359)
- Un bivouac (no 360)
- Intérieur d'atelier (no 361) ; Palais des Beaux-Arts de Lille.
- Intérieur de cuisine (no 362)
- Portrait (no 363)
- Paris, Salon de 1833
- Tambour de la garde nationale (no 417)
- Un religieux (no 418) ; probablement musée des Beaux-Arts d'Orléans[7]
- Un physicien(no 419)
- Portrait d'homme en pied (no 420)
- Études, même numéro (no 421)
- Etude d'enfants (no 2967)
- Tableau de nature morte (no 2968)
- Douai, Salon, 1833
- Tambour de la garde nationale parisienne (no 91)
- Tête d'étude (no 92)
- Arras, Salon, 1833
- Tambour de la garde nationale parisienne (no 393)
- Tête d'étude (no 394)
- Paris, Salon de 1834
- La petite vielleuse (no 347)
- Paris, Salon de 1835
- Tête d'étude (no 392)
- Paris, Salon de 1836
- Une pèlerine ; tête d'étude (no 365)
- Paris, Salon de 1842
- La confession (no 386) ; musée des Beaux-Arts d'Orléans.
- Paris, Salon de 1843
- Tête d'étude de femme (no 250)
-
Intérieur d'atelier, 1831, Palais des Beaux-Arts de Lille
-
Portrait d’Adélaïde d'Orléans (1777-1847), d’après Auguste de Creuse, v. 1838, musée Condé
-
Une mère et son enfant, localisation inconnue
-
La confession, 1842, Musée des Beaux-Arts d'Orléans
-
Léon Cogniet dans son atelier 1797, Musée des Beaux-Arts d'Orléans
-
Intérieur de l'atelier de Léon Cogniet en 1831, Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Références
modifier- in Charles Gabet, article "Léon Cogniet", Dictionnaire des artistes de l’école française, au XIXe siècle, Paris, 1831, p. 154.
- Voir la fiche Marie-Amélie Cogniet, dans The National Museum of Woman in the Arts (en ligne).
- Archives de Paris Acte de décès no 1821 dressé au 10e arrondissement le 29 avril 1869, vue 14 / 31
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°187
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°182
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°188
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°183
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°184
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°185
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°186
- Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°189
- Liste dressée à partir de la base Salons, sauf mention contraire.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michaël Vottero, « Autour de Léon Cogniet et Charles Chaplin : la formation des femmes peintres de genre sous le Second Empire », Histoire de l'art, vol. 63, no 1 « Femmes à l’œuvre », , p. 57–66 (DOI 10.3406/hista.2008.3243, lire en ligne).
- Michaël Vottero, « Le cri de conscience : Léon Cogniet et ses ateliers », Territoires contemporains, nouvelle no 4 « Image de l'artiste », (lire en ligne).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Marie-Amélie Cogniet dans la base joconde.