Maria Cosway
Maria Cosway, née Maria Luisa Caterina Cecilia Hadfield le à Florence et morte le à Lodi, est une artiste peintre et graveuse italo-britannique.
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Décès |
(à 77 ans) Lodi (Italie) |
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Maria Luisa Caterina Cecilia Hadfield |
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Elle a exposé à la Royal Academy à Londres. Et s'est consacrée à l'éducation de jeunes femmes.
Biographie
modifierElle est née Maria Luisa Caterina Cecilia Hadfield en 1760 en Toscane d’un père britannique et d’une mère italienne[2],[3]. Elle reçoit une éducation catholique dans un couvent[3]. Elle est l’élève du peintre Johan Joseph Zoffany puis de Joseph Wright of Derby, lors de leur séjour à Florence[3].
En 1781, Maria Hadfield épouse Richard Cosway, miniaturiste connu[3]. Elle expose des peintures et dessins à la Royal Academy à Londres aux côtés de son époux, et se consacre à la gravure[3]. Ensemble, avec son mari, ils réunissent aussi une collection d'art, La collezione Maria e Richard Cosway[4],[5]. Mais son mari bloque son accès à un statut d’artiste-peintre professionnel[3]. Elle tient salon[3]. En 1801, elle part seule à Paris[3]. Elle côtoie la famille de Bonaparte et Vivant Denon, ainsi que des peintres, notamment Jacques-Louis David et Élisabeth Vigée Le Brun[3].
En 1812, Maria Cosway fonde à Florence un collège pour filles anglaises ; il devient en 1830 l’Istituto delle Dame inglesi[5]. Elle installe ensuite son institution dans le nord de l'Italie, à Lodi[5].
Elle achète un couvent dans lequel elle s'établit[5]. Elle y meurt en 1838[2],[3].
Œuvres
modifier- Mort de Miss Gardiner, 1789, Vizille, musée de la Révolution française.
- Œuvres de Maria Cosway
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Mort de Miss Gardiner (1789), Vizille, musée de la Révolution française.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Cosway » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) « Notice d'autorité ULAN », sur getty.edu (consulté le ).
- (en) « Cosway [née Hadfield], Maria Louisa Catherine Cecilia, Baroness Cosway in the nobility of the Austrian empire », sur Oxford Dictionary of National Biography
- Amandine Rabier, « De femme d'artiste à artiste femme : le combat émancipateur de Maria Cosway », sur Archives of Women Artists, Research and Exhibitions
- ↑ (it) Monja Faraoni, La collezione Maria e Richard Cosway a Lodi, 2011.
- « Notice d'autorité SUDOC », sur idref.fr (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Amandine Rabier (dir.) et al. (préf. Antonio Luciani et Pierre-Jean Campocasso), Maria Cosway, 1760-1838 : L'itinéraire singulier d'une artiste, Gand, Éditions Snoeck, , 191 p. (ISBN 978-9-4616-1905-1 et 978-94-6161-905-1)
- (en) « Maria Cosway », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- (en) « Cosway [née Hadfield], Maria Louisa Catherine Cecilia, Baroness Cosway in the nobility of the Austrian empire », dans Oxford Dictionary of National Biography.
- (en) Phillips, Public Characters, 1805, vol. VII, p. 198, 296.
Liens externes
modifier- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la musique :
- (en) Jefferson in Love: The Love Letters Between Thomas Jefferson and Maria Cosway sur Google Books.
- (en) Œuvres de Maria Cosway sur le site de la Tate Britain.
- (en) Carol Burnell, Divided Affections.