Marguerite de Norvège

reine d'Écosse au XIIIe siècle
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Marguerite de Norvège (norvégien : Margrete Eiriksdotter) est une reine d'Écosse de 1286 à 1290.

Marguerite de Norvège
Illustration.
Vitrail représentant Marguerite de Norvège à Lerwick.
Titre
Reine d'Écosse
(contestée)

(3 ans, 10 mois et 1 jour)
Prédécesseur Alexandre III
Successeur Jean Balliol
Biographie
Dynastie Maison de Sverre
Date de naissance
Lieu de naissance Tønsberg
Date de décès (à 7 ans)
Lieu de décès Orcades
Père Éric II de Norvège
Mère Marguerite d'Écosse

Marguerite de Norvège
Monarques d'Écosse

L'héritière

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Marguerite est l'unique enfant survivante de Marguerite d'Écosse, fille d'Alexandre III qui a épousé le le roi Éric II de Norvège, elle naît en et est surnommée dans l'historiographie « The Maid of Norway » (c'est-à-dire : la Jeune fille de Norvège). Elle est reconnue par les barons du royaume comme héritière de son grand-père dès [1].

Reine d'Écosse

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À la suite de la mort accidentelle du roi Alexandre III, le , elle est également reconnue comme héritière par le roi Édouard Ier d'Angleterre, qui envisage de la marier avec son fils et héritier Édouard et demande au Pape les dispenses nécessaire à l'union le . Pendant cette période, la continuité du pouvoir royal est assurée par un collège de Gardiens de l'Écosse mis en place fin par le « Parlement » de Scone.

Le , Robert V de Bruce, qui est un des héritiers potentiels du trône réunit ses alliés dans son château de Turnberry. Le , John Comyn l'Ancien et les évêques William Fraser de Saint-Andrews et Robert Wishart de Glasgow, tous trois Gardiens de l'Écosse, ratifient le traité de Salisbury qui prévoit l'union de la jeune Marguerite Ire d'Écosse avec l'héritier de la couronne d'Angleterre[2].

Les forces de Bruce attaquent les châteaux royaux et ceux de la famille Balliol dans le sud ouest de l'Écosse. Néanmoins, le Parlement de Birgham-on-Tweed valide le précédent traité le et le de cette même année un nouvel accord signé avec Édouard Ier d'Angleterre à Northampton confirme les traités antérieurs[3].

En , Marguerite entreprend le voyage de la cour de son père à Bergen en Norvège vers l'Écosse mais, de santé fragile, elle meurt avant d'y parvenir dans les bras de Narfi, évêque de Bergen, âgée de seulement 7 ans, le au large des Orcades[4]. La nouvelle parvient en Écosse le suivant[5], le navire fait demi-tour afin qu'elle soit inhumée à Bergen.

Dix ans plus tard, une Allemande se présente à Bergen avec son mari et proclame qu'elle est la reine Marguerite qui ne serait pas morte et aurait été vendue par sa nourrice Ingebiorg Erlingdatter[6].

Une enquête est menée à la demande du roi Håkon V de Norvège. L'imposture est démasquée et la fausse Marguerite est brulée vive à Bergen et son époux décapité[7]. Toutefois, la croyance populaire s'empare de l'événement et la fausse Marguerite est reconnue « sainte » par le petit peuple sous le nom de « Sainte Maritte »[8].

Ascendance

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Notes et références

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  1. (en) Gordon Donaldson, « 1284 Acknoledgment of the Maid of Norway as heir of Alexander III », Scottish Historical Documents, Edinburgh & London, Scottish Academic Press,‎ , p.37-38.
  2. Donaldson 1974, p. 38-39.
  3. (en) G.W.S. Barrow, Robert Bruce and the Community of the Realm of Scotland, Edinburgh, E.U.P, , 4e éd. (ISBN 0-7486-2022-2), p.36.
  4. Barrow 2005, p. 432, n°51.
  5. Donaldson 1974, p. 41-43, « 1291 Letter of Bishop William Fraser to Edward I ».
  6. (la) & (is)Annales Islandici: AD 1300 p. 179.
  7. (la) & (is)Annales Islandici: AD 1301 p. 179.
  8. Notes sur les entrées des Annales Islandici relatives à la princesse Margaret, "The Maiden of Norway", en A.D. 1290, et à "La fausse Margaret," qui est brûlée à Bergen en A.D. 1301 ; avec la transcription de la lettre de l’évêque Audfinn se référent aux deux événements datée du . Par Joseph Anderson, keeper of the museum.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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