Marguerite Evard
Marguerite Evard, née le 6 juin 1880 au Locle et morte le 15 août 1950 dans la même ville, est une pédagogue suisse, première licenciée ès lettres de l'Université de Neuchâtel.
Naissance |
Le Locle |
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Décès |
(à 70 ans) Le Locle |
Nationalité | Suisse |
Diplôme |
Licence ès lettres |
Profession | |
Formation |
Vice-présidente de la Commission d'éducation nationale de l'Alliance de sociétés féminines suisses, elle développe à partir de 1928 l'éducation civique et la formation maternelle.
Bibliographie
modifierOrigines et famille
modifierMarguerite Evard, naît le 6 juin 1880 au Locle, dans le canton de Neuchâtel. Elle est originaire de Chézard-Saint-Martin, dans le même canton[1].
Elle est la fille de Georges Emile Alexandre et de Louise Fanny Droz-dit-Busset[1].
Études et parcours professionnel
modifierEn 1914, Marguerite Evard, écrit une thèse en psychologie expérimentale. Elle est l'étudiante de Philippe Godet, E. et devient la première licenciée ès lettres de l'Université de Neuchâtel[1].
De 1906 à 1935, elle enseigne à l'école de commerce et à la section pédagogique du Locle (français, latin, économie domestique)[1].
Engagements associatifs et politiques
modifierDès 1906, Marguerite Evard est présidente de l'Union féministe du Locle[1].
Elle devient membre, puis vice-présidente de la Commission d'éducation nationale de l'Alliance de sociétés féminines suisses, où elle développe l'éducation civique et la formation maternelle (1928)[1].
Elle inaugure les causeries éducatives à la radio lausannoise, organise des journées sur l'éducation à Neuchâtel et Lausanne et publie de nombreuses contributions dans le Bulletin de Pro Juventute et l'Annuaire de l'Instruction publique en Suisse[1].
Vie privée
modifierMarguerite Evard est de confession protestante et reste célibataire[1].
Mort
modifierMarguerite Evard meurt le 15 août 1950 au Locle[1].
Publications
modifier- L'adolescente : Essai de psychologie expérimentale, Neuchâtel, Paris, , 225 p. (lire en ligne)
- La femme suisse éducatrice dans la famille, l'école et la société, Zurich, Leipzig, O. Füssli, , 75 p. (lire en ligne)
Références
modifier- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Marguerite Evard » de Anne-Marie Käppeli, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- Anne-Marie Käppeli, « Marguerite Evard » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (all) Die Tat,
- (all) A.-M. Käppeli, « Mütterlichkeit als Beruf », Verflixt und zugenäht, M.-L. Barben, E. Ryter, , p. 111-119