Marguerite Bise

chef cuisinière française

Marguerite Bise, née Sautreau, le dans le 10e arrondissement de Paris et morte le à Talloires (Haute-Savoie), est une cheffe cuisinière française.

Marguerite Bise
Biographie
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Talloires
Nationalité
Activité
Famille
  • François, le père Bise (beau-père)
  • Marie Bise (belle-mère)
  • Marius Bise (mari)
  • François Bise (fils)
Enfant
François Bise (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Elle est connue pour avoir obtenu les trois étoiles au Guide Michelin, en 1951, avec son restaurant l’Auberge du Père Bise, à Talloires en Haute-Savoie. Elle est la troisième femme à obtenir cette récompense.

Ses plats les plus réputés étaient un gratin de queues d’écrevisses ou encore une poularde de Bresse à l'estragon.

Biographie

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Marguerite Valentine Sautureau naît le dans le 10e arrondissement de Paris[1].

Elle est connue pour avoir obtenu les trois étoiles au Guide Michelin, en 1951, avec son restaurant l’Auberge du Père Bise, à Talloires en Haute-Savoie. Elle est la troisième femme après Eugénie Brazier et Marie Bourgeois, et avant Anne-Sophie Pic à obtenir les trois étoiles au Michelin[2],[3],[4].

L’Auberge du père Bise

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Auberge du père Bise, à Talloires.

L'auberge fut créée à Talloires, au bord du lac d'Annecy par François (le père Bise) et Marie Bise vers 1903[5]. Elle fut reprise par Marguerite Bise et son mari Marius (1894-1969, le fils de François et Marie), à partir de 1928, puis par François (1928-1984, le fils de Marguerite et Marius[6]) et Charlyne Bise (née en 1938), à partir de 1957[5].

L'auberge conserve sa troisième étoile de 1951 à 1983, puis la reprend de 1985 à 1987. En 2013, c'est Sophie Bise (née en 1963), la descendante de la « dynastie », qui tient l'auberge[5].

Avant d'obtenir les trois étoiles Michelin en 1951, Marguerite Bise avait obtenu une première étoile en 1931[6] puis une seconde en 1933 avec l'appréciation « une cuisine excellente […] qui mérite le détour[6] ».

Ses plats les plus réputés étaient un gratin de queues d’écrevisses ou encore une poularde de Bresse à l'estragon[2].

Notes et références

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  1. Archives de Paris 10e, acte de naissance no 3842, année 1898 (avec mention légale de décès).
  2. a et b Lucien San Biagio, « La mère Brazier, “vestale de la table” », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Le guide Michelin 2007 distribue ses étoiles, une femme accède à la distinction suprême », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Stéphane Bellon, Gastronomie et hôtellerie : Secrets de cuisine… les nouveaux enjeux, Eyrolles, , 192 p. (ISBN 9782212164268, lire en ligne).
  5. a b et c « Sophie Bise, 38 recettes trois étoiles de la Dame du Lac », Du bruit côté cuisine, (consulté le ).
  6. a b et c Esther Aliénor, « Zéphyr de délicatesses », sur entreprendre.ca (consulté le ).

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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