Margaret Caroline Anderson

femme de lettres américaine
(Redirigé depuis Margaret Anderson)

Margaret Caroline Anderson, née le 24 novembre 1886[1] à Indianapolis et morte le à Cannes, est une éditrice, journaliste, autrice, féministe et lesbienne libertaire américaine[2].

Margaret Caroline Anderson
Image illustrative de l’article Margaret Caroline Anderson

Naissance
Indianapolis
Décès (à 86 ans)
Cannes
Nationalité américaine
Type de militance éditeur
journaliste
Cause défendue libertaire
féminisme

Biographie

modifier

Fortement inspirée par le mouvement dadaïste[3].

Elle contribue à Mother Earth, revue anarchiste éditée par Emma Goldman de 1906 à [4].

Elle est la fondatrice de la revue d'art et de littérature The Little Review, à laquelle s'associera un peu plus tard Jane Heap. Cette revue a publié un ensemble d'auteurs issus de 19 pays différents, dont des Américains, Anglais, Français et Irlandais entre 1914 et 1929 [5], notamment James Joyce qu'elle fait découvrir en France.

La publication de Ulysses de James Joyce, en feuilleton dans The Little Review entre et provoque un tel scandale que la revue est saisie pour être brûlée[6]. Ulysses sera finalement édité dans son intégralité à Paris, en 1922, par Sylvia Beach.

En 1921, elle devient la compagne de vie de Georgette Leblanc, et accompagnera cette dernière au piano dans tous ses récitals.

Toutes deux furent membres des "femmes de La Cordée" (The Rope), un groupe composées de lesbiennes (à l'exception de l'une d'entre elles), créé en 1935 par le mystagogue, guérisseur, musicien, chorégraphe et écrivain Georges Gurdjieff. Interrompues pendant la Seconde Guerre mondiale, les rencontres de ce groupe reprendront en 1948 mais cesseront à la mort de Georges Gurdjieff en octobre 1949.

En 1942 elle rencontre lors d'un voyage aux États-Unis Dorothy Caruso avec qui elle vit jusqu'à sa mort de celle-ci en 1955[7].

Œuvres

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Il y a une erreur sur son acte de décès n° 1132 établi à Cannes à son décès (tapé à la machine à écrire). Sur cet acte son année de naissance est dite "mille huit cent quatre vingt DIX", au lieu de "mille huit cent quatre vingt SIX"...
  2. Jean Schuster, Le ramasse-miettes ; suivi d'une Lettre différée à Philippe Soupault, Pleine Page/Opales, , 158 p. (ISBN 978-2-908799-04-0, lire en ligne), p. 105
  3. Henri Béhar et Catherine Dufour, Dada, circuit total, L'Âge d'Homme, , 770 p. (ISBN 978-2-8251-1906-8, lire en ligne), p. 421
  4. (ca) Estel Negre : Mother Earth.
  5. A life led as a work of art; Anderson New York Times, 16 août 1970
  6. Louis Pauwells, Monsieur Gurdjieff, Albin Michel, , 450 p. (ISBN 978-2-226-22840-6, lire en ligne), Chapitre X
  7. (en) Gabriele Griffin, Who's Who in Lesbian and Gay Writing, Routledge, , 240 p. (ISBN 978-0-4151-5984-5, lire en ligne).