Mareuil (Dordogne)

ancienne commune française du département de la Dordogne

Mareuil (nom officiel), appelée localement Mareuil-sur-Belle, est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Mareuil
Mareuil (Dordogne)
Le château de Mareuil.
Blason de Mareuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bernadette van den Driessche
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24253
Démographie
Gentilé Mareuillais
Population 1 050 hab. (2021)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 05″ nord, 0° 27′ 11″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 207 m
Superficie 25,13 km2
Élections
Départementales Brantôme en Périgord
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Mareuil en Périgord
Localisation
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Mareuil
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Mareuil
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Mareuil
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Mareuil

C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Mareuil.

Au , elle fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Géographie

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Généralités

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Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Mareuil forme la partie sud-ouest de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Situé sur la route départementale 939 (l'ancienne route nationale 139), à environ trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Périgueux et autant au sud-est d'Angoulême, le bourg de Mareuil est arrosé par la Belle.

Après avoir fait partie dès 1998 du Parc naturel régional Périgord-Limousin, Mareuil n'a pas adhéré à sa charte lors du renouvellement de celle-ci, par décret n° 2011-998 du [1].

Communes limitrophes

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Carte de Mareuil et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, Mareuil était limitrophe de six autres communes, dont Saint-Sulpice-de-Mareuil au nord-est sur une centaine de mètres.

Milieux naturels et biodiversité

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En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[2],[3].

Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[4],[5]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[6],[7] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Beaussac, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF s'étend sur environ deux kilomètres carrés d'un seul tenant, à leur confluence.

Urbanisme

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Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg de Mareuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[8] :

  • l'Age
  • Beauclaveau
  • Beaugarie
  • Beaulieu
  • Beauregard
  • la Becquerie
  • Bois Chatains
  • Bois de Chez Picou
  • Bois de Gabardeau
  • Bois de Piovit
  • Bois de Quissaud
  • la Bregère
  • les Brègnes
  • les Brénaudies
  • les Brenières
  • le Breuil
  • chez Buisson
  • Champeyroux
  • la Chataigneraie
  • le Chavan
  • chez Ciermont
  • Colombières
  • Combe de l'Autel
  • les Courades
  • l'Epéronias
  • Font-Grand
  • Gabardeau
  • la Gare
  • la Gauterie
  • chez Gayet
  • la Grange du Moreau
  • les Justices
  • la Laiterie
  • Lespinasse
  • chez Maillé
  • le Maine Rangé
  • les Maines
  • Malignac
  • le Mandagat
  • chez Marot
  • la Maurelie
  • Montbreton
  • Pareillas
  • le Petit Breuil
  • la Picherie
  • les Pichonnes
  • Piovit
  • les Plagnes
  • chez Prougnac
  • le Repaire
  • Ringaud
  • Rocfiat
  • Saint-Laurent
  • Saint-Pardoux de Mareuil
  • Saint-Priest
  • les Tanneries
  • les Terrières
  • le Thévou
  • Tivoli
  • la Valade
  • Villard.

Toponymie

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Panneau d'entrée à Mareuil en français et occitan.

Le nom officiel de la commune, puis de la commune déléguée, est « Mareuil »[9], même si localement, elle est connue sous le nom de « Mareuil-sur-Belle »[10].

En occitan, la commune porte le nom de Maruelh[11].

Histoire

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Moyen Âge

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Les vieux seigneurs de Mareuil, toujours barons, sont mentionnés pour la première fois au XIe siècle, dans une chronique en latin, qui cite Guillaume Ier de Mareuil ; il était témoin en 1099 pour un charte de Raimond, évêque de Périgueux. Un peu plus tard, on trouve un Hélie de Mareuil, diacre de Périgueux. Le grand livre de l'historien Richard[12] fait mention de Hervé de Mareuil, un grand personnage dans l'histoire du Poitou, ami du prince anglais qui deviendra le futur roi, au temps de Vulgrin Taillefer. Hervé est désigné comme « un des plus importants barons de Poitou », et témoin pour Eléanor en Angleterre. En , il était témoin pour le traité de paix entre Jean sans Terre et le comte de Thouars.

Un autre haut personnage fut Raymond de Mareuil, évêque de Bordeaux en 1142. Il s'agit de Raymond III, fils d'Aldebert III, donc six générations plus tard.

À la bataille de Bouvines, en 1214, on retrouve Hugues et Jean de Mareuil qui capturent le comte de Flandres. Hugues et Jean avec une bannière de 10 chevaux, reçoivent de Philippe Auguste la baronnie de Villebois, en Angoumois, et la famille devient alors de Villebois-Mareuil. Plus tard, un Raymond de Mareuil est mentionné dans les chroniques de Froissart, seigneur de Mareuil, de Villebois et de Montmoreau (1356-1393), marié à Jovide de Montchaude, dame de Vibrac et d'Angeac.

Puis un autre grand seigneur fut Guy II de Mareuil (1466-1519), seigneur de Mareuil, baron de Villebois, seigneur d'Angeac, Vibrac, Bourzac et Pranzac, de Dompierre, Louayres et Saint-Christophe, sénéchal d'Angoumois. Marié à

  1. Philippe (ou Philippine) Paynel de Hombie, dame d'Olonde (1473), et
  2. Catherine de Clermont-Dampierre (1513).

Il est mentionné comme un des ancêtres du Prince Charles d'Angleterre[13]. Pendant longtemps, ils préféraient être désignés seulement par le vieux nom de Mareuil.

Cette famille, avec depuis 1518 ses deux branches de Mareuil et de Villebois, doit être éteinte en France ; plus tard le nom fut formellement rétabli comme "De Villebois-Mareuil" avec titre de comte (barons d'empire 1810, et arrêt du ). Un descendant des Villebois, Maître Louis de Villebois à Paris, receveur et payeur général des Présidiaux de Champagne (1611), se retrouve aux Pays-Bas espagnols, au château des Comtes d'Egmonts, de qui descend la branche hollandaise. Un descendant, le Dr. Pierre Joseph, après l'armée du Rhin, se marie avec une héritière d'une vieille famille de noblesse hollandaise, Van der Does, et plus tard le nom devint Van der Does de Willebois (nl).

Époque contemporaine

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En 1827, les anciennes communes de Saint-Pardoux-de-Mareuil et Saint-Priest-de-Mareuil ont fusionné avec Mareuil[14].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre 1942 pour que la résistance s'organise sous l'impulsion de Dominique Vives, Mareuillais de souche. C'est à partir du hameau du Repaire, qu'il commande à un groupe d'une quarantaine de volontaires. La rue des Martyrs, et une stèle qui s'y trouve, commémorent ces hommes, des Mareuillais.

Au , Mareuil fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des neuf anciennes communes en « communes déléguées »[15].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Mareuil est le chef-lieu du canton de Mareuil qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[14].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[16]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Intercommunalité

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Fin 1995, Mareuil intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[17],[18]. Seuls quatorze d'entre eux siégeront au conseil municipal de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[15].

Liste des maires puis des maires délégués

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L'hôtel de ville de Mareuil.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1959 1977 André Marchaps    
1977 1983 Michel Petit    
1983 1995 Gérard Tura PS Directeur d'hôpital
1995 janvier 2005 Yves Bernard    
janvier 2005[19] décembre 2016 Alain Ouiste SE[20] Cadre technique retraité
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 mai 2020 Alain Ouiste    
mai 2020 En cours Bernadette van den Driessche[21]    

Jumelages

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Panneau de jumelage à Mareuil.

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Mareuil se nomment les Mareuillais[23].

Démographies de Saint-Pardoux-de-Mareuil et de Saint-Priest-de-Mareuil

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Jusqu'en 1827, les communes de Saint-Pardoux-de-Mareuil et de Saint-Priest-de-Mareuil étaient indépendantes, avant de fusionner avec Mareuil.

Démographie de Mareuil

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En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Mareuil comptait 1 002 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Mareuil[24]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au , la commune déléguée de Mareuil compte 1 050 habitants[25].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6967557848411 6241 6611 7651 8281 837
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7791 6761 6241 5651 5431 6031 6161 6041 483
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3921 4041 3411 3021 2091 1951 2831 2281 167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2016
1 1371 1031 2091 2101 1941 1121 1301 0981 002
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 12,5 %, 15 à 29 ans = 11,4 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 34,9 %) ;
  • 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 12,1 %, 15 à 29 ans = 9,5 %, 30 à 44 ans = 14,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 41,3 %).
Pyramide des âges à Mareuil en 2007 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ans ou +
4,0 
13,9 
75 à 89 ans
21,6 
18,8 
60 à 74 ans
15,7 
23,7 
45 à 59 ans
22,5 
17,6 
30 à 44 ans
14,5 
11,4 
15 à 29 ans
9,5 
12,5 
0 à 14 ans
12,1 
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2007 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
1,7 
9,7 
75 à 89 ans
13,5 
17,4 
60 à 74 ans
17,7 
22,6 
45 à 59 ans
21,6 
18,8 
30 à 44 ans
18,1 
14,7 
15 à 29 ans
13,1 
16,2 
0 à 14 ans
14,3 

Enseignement

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La commune dispose d'une école maternelle, d'une école primaire et d'un collège, le « collège Arnault de Mareuil »[29].

Sur le site de l'ancienne gendarmerie est inaugurée en une maison de santé pluridisciplinaire intercommunale qui comptera à terme « trois médecins généralistes, une infirmière, un médecin consultant externe, un dentiste, une kinésithérapeute et un orthophoniste »[30].

Associations

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  • Espérance mareuillaise: Depuis 1921, l'Espérance mareuillaise œuvre au niveau de l'ancien canton. Elle a des sections judo (loisir et compétition), danse, gymnastique volontaire (pour les moins de 6 ans et les séniors) et musique (orchestre d'harmonie, école de musique).
  • Les Amis de Saint Pardoux : entretien du patrimoine et animation du site de Saint-Pardoux-de-Mareuil.
  • Coup de Pouce : amélioration du cadre de vie des écoles primaires et maternelles de Mareuil. Goûters, sorties et achat de matériel.
  • Comité de jumelage Mareuil et Saint-Frédéric : échanges, organisations de manifestations, découverte de produits québécois.
  • Football-club du Pays de Mareuil : « FC Les Chardons », entraînements et compétitions.
  • Club de gym tonic : entretien tout public adulte.
  • Les Randonneurs de la Belle : randonnées pédestre tout public, sur l'ancien canton ou sur les anciens cantons voisins. Sorties mensuelles.
  • École de tennis de Mareuil : cours et compétition, accès libre aux cours pour les adhérents.
  • Amicalement note : chorale tous répertoires.
  • Conservatoire de la Dordogne - Antenne Périgord vert : école de musique.
  • Club Belle et Nizonne : club du 3e âge du canton de Mareuil. Rencontres les jeudis avec jeux divers, une à deux sorties par an, repas de fin d'année et repas de l'amitié.
  • Amicale des chasseurs de Mareuil Nord : chasse, battue du gros gibier, sur les communes de Mareuil et Puyrenier.
  • Cyclisme organisation Mareuil - Verteillac - Ribérac : challenge national espoir « La France cycliste » ouvert aux trois anciens cantons.
  • Pétanque club Mareuil.
  • Un temps pour soi : tai-chi-chuan, qi gong, tao gym, brain gym.
  • Mareuil volley ball : équipes de différents niveaux.
  • Amical des sapeurs pompiers : activités pour les pompiers, concours de pétanque.
  • La Croix rouge - Antenne de Mareuil : braderie, dons, distribution.
  • Le Ruban vert : espace socioculturel.

Économie

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Au début du XXIe siècle la vie économique du chef-lieu de canton a beaucoup changé. Dans les années 1950, des journées commerciales de quatre jours sont organisées avec le soutien des édiles du moment. Les 28 de chaque mois sont des rendez-vous à ne pas manquer. Ce dynamisme local entraîne un commerce florissant, un artisanat de proximité et le fonctionnement de plusieurs manufactures, dans lesquelles la population locale peut se projeter. En 1962, La SELP (Société Européennes des Laminées Plastiques) se crée à l'initiative d'un enfant du pays audacieux, courageux et ayant un sens aigu de l'intérêt collectif de la commune. Il nous raconte ses convictions exemplaires pour les jeunes dans un recueil de souvenirs intitulé "Max...une fantastique odyssée dans le plastique" paru en .

Emploi et établissements

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Les données économiques de Mareuil sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Tourisme

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À compter du et pour une durée de cinq ans, Mareuil est déclarée commune touristique, en même temps que cinq autres communes de la communauté de communes Dronne et Belle : Bourdeilles, Brantôme en Périgord, La Chapelle-Faucher, Saint-Crépin-de-Richemont et Villars[31].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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Personnalités liées à la commune

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  • Théophile Bergès (1851-1906), communard, puis journaliste et administrateur colonial, est né à Mareuil.
  • Janine Mitaud (1921-2011), poétesse, y est née.
  • Michel Tardieu, (1938-) exégète et historien spécialiste des origines du christianisme, professeur au Collège de France, est né à Mareuil.
  • Dominique Brun[39] (1964-), est une périgourdine devenue championne du monde de judo en poids mi-léger (52 kg) en 1986 à Maastricht aux Pays-Bas. Elle est aussi médaille d'argent de judo aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 (en démonstration, car le judo féminin n'apparait en compétition officielle qu'aux Jeux olympiques en 1992 à Barcelone). Elle a été élue adjointe au maire de Mareuil en 2010.

Héraldique

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  Blason
De gueules au chef d'argent au lion d'azur armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout[40].
Détails
Ces armes ne sont pas fautives, elles répondent à l'exception liée à la conception puisque la charge broche sur une partition comportant au moins un métal et un émail (règle de contrariété des couleurs).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • C. Prieur, « La chapelle des Trois Marie à Mareuil-sur-Belle », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1941, tome 68, p. 186-194 (lire en ligne)
  • actes de la Bibliothèque Nationale
  • Archives de France
  • Histoire généalogique de la Maison De Villebois-Mareuil, Angers 1909, de Godefroy, baron de Villebois-Mareuil, et sa traduction hollandaise, corrigée et augmentée, de 2003.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. Décret n° 2011-998 du 24 août 2011 sur Legifrance, consulté le 27 août 2011.
  2. [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 7 novembre 2019.
  3. Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 7 novembre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  4. [PDF] Vallée de la Belle, INPN, consulté le 7 novembre 2019.
  5. Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008183, INPN, consulté le 7 novembre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  6. [PDF] Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle, INPN, consulté le octobre 2019.
  7. Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
  8. Mareuil, Géoportail, consulté le 15 novembre 2016.
  9. Commune de Mareuil (24253), Insee, consulté le 24 avril 2017.
  10. Bienvenue à Mareuil sur Belle en Dordogne, site de la commune, consulté le 24 avril 2017.
  11. Le nom occitan des communes du Périgord - Maruelh sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 20 septembre 2021.
  12. Alfred Richard, Histoire des Comtes de Poitou, 1903, tome II
  13. Lineage and Ancestry of HRH Prince Charles, Prince of Wales
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. a et b « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord », sur Préfecture de la Dordogne (recueil des actes administratifs), (consulté le ), p. 124-128.
  16. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 3 décembre 2016.
  18. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 3 décembre 2016.
  19. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 21 août 2014.
  20. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 13.
  21. Mareuil en Périgord, Communauté de communes Dronne-et-Belle, consulté le 21 août 2020.
  22. Patricia Négrier, Le jumelage est désormais officiel, Sud Ouest édition Périgueux du 21 novembre 2012.
  23. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 22 novembre 2016.
  24. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  25. [PDF] Populations légales 2021 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-9 sur le site de l'Insee, consulté le .
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
  27. « Évolution et structure de la population à Mareuil en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  28. « Résultats du recensement de la population de la Dordogne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  29. Site du Collège Arnault de Mareuil, consulté le 24 mai 2011.
  30. Patricia Négrier, La maison de santé a été inaugurée, Sud Ouest édition Périgueux du 19 février 2015, p. 19.
  31. Préfecture de la Dordogne, « Arrêté no 2016-0159 du prononçant dénomination commune touristique 6 communes membres CC Dronne Belle », Recueil des actes administratifs de la Dordogne normal no 3, août 2016, p. 272-274.
  32. « Château de Beaulieu », notice no PA00082627, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
  33. « Château de Beauregard », notice no PA00082628, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
  34. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 128.
  35. « Château de Mareuil », notice no PA00082629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
  36. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 185.
  37. « Eglise de Saint-Pardoux », notice no PA00082630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
  38. « Ruines de l'église de Saint-Priest-de-Mareuil », notice no PA00082631, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
  39. Dominique Brun sur JudoInside.com, consulté le 15 septembre 2016.
  40. 24 253 - MAREUIL, L'Armorial des villes et des villages de France, consulté le 5 octobre 2020.