Marcq-en-Ostrevent
Marcq-en-Ostrevent est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Marcq-en-Ostrevent | |||||
La mairie en août 2019. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis | ||||
Maire Mandat |
Thierry Prein 2020-2026 |
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Code postal | 59252 | ||||
Code commune | 59379 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcquois, Marcquoises[1] | ||||
Population municipale |
762 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 16″ nord, 3° 14′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 69 m |
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Superficie | 6,27 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Dix-septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierLa commune de Marcq-en-Ostrevent est entourée par Émerchicourt, Marquette-en-Ostrevant, Wasnes-au-Bac, Féchain, Fressain et Monchecourt.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par[2],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 857 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sensée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[3].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Marcq-en-Ostrevent est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par la ligne 115 et les circuits scolaires du réseau urbain Évéole et par la ligne 828 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 3.
Histoire
modifierDes fouilles archéologiques dans un champ près du stade ont révélé des traces d'habitat au VIe siècle juste après Clovis et la reine Brunehilde[15].
Le village est cité sous le nom de Marca pour la première fois en 1117, lorsque le chapitre Saint-Pierre de Douai reprend l'église. Au cours de la seconde moitié du XIIe siècle, certaines portions du territoires sont revendues. En 1343, Guillaume II de Hainaut récupère le village et le lègue à la maison Deloeil. La seigneurie passe ensuite à la maison d'Esnes (1433), de Carondelet (XVIe siècle) et de La Pierre (1653)[16].
Héraldique
modifierLes armes de Marcq-en-Ostrevent se blasonnent ainsi : « D'argent à trois aigle éployées de sable. » |
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierLors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 506 inscrits, dont 386 votants (76,28 %), 3 votes blancs (0,78 %) et 375 suffrages exprimés (97,15 %). À l'issue du premier tour, treize sièges, dont celui du maire sortant Thierry Prein, sont pourvus, deux restent à l'être. Avec 207 voix, Thierry Prein recueille le plus grand nombre de suffrages[17],[18].
Liste des maires
modifierMaire de 1802 à 1807 : P. J. Viard[19],[20].
Dans le cimetière communal, les tombes de Jean-Baptiste Tondeur et Carolus Noël sont voisines.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Pierre Pagniez (d) | ||||
Lucien Rogé (d) ( - ) | 16 ans et 3 mois | apparenté PCF (d) | ||
Georges Dehon (d)[21],[22] | 9 ans et 9 mois | indépendant | ||
Thierry Prein (d)[23] (né le ) | En cours | 10 ans et 9 mois | ||
Carolus Noël (d) ( - ) | ||||
Jean-Baptiste Tondeur (d) ( - ) |
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Tombe de Carolus Noël.
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Tombe de Jean-Baptiste Tondeur.
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Tombe de Lucien Rogé.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 762 habitants[Note 3], en évolution de +5,98 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 370 hommes pour 374 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
modifier- L'église Saint-Sulpice est initialement bâtie au cours du XVe siècle. Son clocher est le seul de la région à ne pas être coiffé d'une flèche. Le porche est postérieur au XVe siècle. Le reste de l'édifice est reconstruit entre 1818 et 1830, seules les fondations en grès subsistent de l'ancienne église[16].
- La chapelle Saint-Roch
- La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes
- La chapelle du calvaire
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
-
L'entrée du lotissement le Domaine du Riot-des-Glennes.
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Le cœur du village.
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L'église Saint-Sulpice.
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La chapelle Saint-Roch.
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La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours.
Personnalités liées à la commune
modifierFolklore
modifierMarcq-en-Ostrevent avait pour géant Sire Marcq mais il a disparu[30].
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Marcq-en-Ostrevent » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Services publics Marcq-en-Ostrevent - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Marcq-en-Ostrevent », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcq-en-Ostrevent et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marcq-en-Ostrevent ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- La Voix du Nord du 31 juillet 2009
- Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 76
- « Élections municipales, Marcq-en-Ostrevent », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 34.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Marcq-en-Ostrevent », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 9.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171)..
- Éric Turpin, « Portrait : Georges Dehon, le maire de Marcq-en-Ostrevent, raccroche son écharpe », France Bleu, : « À 78 ans et après deux mandats consécutifs, le maire de Marcq-en-Ostrevent aimerait enfin profiter de sa retraite et pouvoir partir en voyage. »
- « Marcq-en-Ostrevent, bilan des maires : Georges Dehon et son conseil auront sauvé l’école du village », La Voix du Nord, : « « 36 ans c’est assez. » Georges Dehon, maire sans étiquette de la commune depuis 2004, date où il a succédé à Lucien Rogé, a exercé dix ans cette fonction. Mais entré au conseil en 1977 comme simple conseiller, il a trente-six ans de responsabilités municipales qui sont allées croissant derrière lui. »
- « À Marcq-en-Ostrevent: Thierry Prein a pris ses fonctions de maire », La Voix du Nord, : « Après trente-sept ans au service de la commune, qui compte d’aujourd’hui 625 habitants, c’est avec beaucoup d’émotion que Georges Dehon, le maire sortant qui n’avait pas souhaité se représenter, a passé l’écharpe à son successeur Thierry Prein. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marcq-en-Ostrevent (59379) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15