Marcel de Paris

évêque de Paris

Saint Marcel fut le neuvième évêque de Paris. Saint sauroctone, il est fêté par l'Église catholique le 1er novembre.

Marcel de Paris
Statue de saint Marcel dans l'église de l'abbaye de Rajhrad (de), Tchéquie.
Fonction
Évêque de Paris
Archidiocèse de Paris
-
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Île de la CitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activités
Autres informations
Étape de canonisation
Fête
Saint Marcel représenté sur le trumeau du portail Sainte-Anne de Notre-Dame de Paris, sculpture du XIXe siècle de Geoffroy-Dechaume d'après la sculpture originale (sans tête) conservée au musée de Cluny.

Biographie

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Saint Marcel est né à Paris, sur l'île de la Cité, dans une humble famille vivant près du Petit-Pont. Neuvième évêque de Paris, il présida le concile de Paris en 360-361[1], reconnaissant le concile de Nicée de 325.

Il patronna sainte Geneviève, future patronne de Paris. On a représenté sa vie au Moyen Âge sur le tympan de la porte rouge de la cathédrale Notre-Dame.

Il mourut en novembre 436 sous le règne de l'empereur romain Théodose II.

Il fut inhumé le long de la voie romaine conduisant de Lutèce vers Lyon et l’Italie. Lors des invasions Normandes, son corps fut transféré à Notre-Dame[2]. L’église Saint-Marcel en conserve des reliques.

Les miracles de saint Marcel

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La vie de saint Marcel a été contée par Venance Fortunat, qui indique qu'il s'était fait une solide réputation de thaumaturge, capable de transformer l'eau en vin ou de saisir un fer rouge sans se brûler. Il aurait aussi calmé un bœuf (ou un taureau) qui s'était échappé de son abattoir.

Sous-diacre, Marcel aurait fait recouvrer la parole à l'évêque Prudence puni par Dieu pour avoir indûment fait frapper un jeune enfant de chœur, Mintuce[3].

Faute d'être mort en martyr, saint Marcel est canonisé par le prodige qu'il aurait accompli, à l'origine de la légende de saint Marcel : il aurait en effet vaincu un dragon terrorisant Paris[4] et y dévorant les filles de mauvaise vie, par un seul coup de sa crosse.

Notes et références

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  1. Saint Marcel de Paris. Evêque de Paris (4ème s.)
  2. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, Paris, Furne et Cie, Libraires-Éditeurs, page 199.
  3. Dany Sandron, Notre-Dame de Paris. Histoire et archéologie d'une cathédrale (XIIe-XIVe siècle), CNRS éditions, , p. 205
  4. Guillaume Oudaer, avec la collaboration de Dominique Hollard, Bernard Sergent – Les Dragons. Mythes, rites et légendes (compte rendu), nouvellemythologiecomparee.hautetfort.com, 30 octobre 2019

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, Vita Sancti Marcelli édition Bruno Krusch (Monumenta Germaniae Historica, Auctores Antiquissimi, 4.2), Berlin, 1885, p. 49-54
  • Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, Vita Marcelli ep. Parisiensis (BHL 5248), Brepols publishers (Monumenta Germaniae Historica), 2010
  • Jacques Le Goff, « Culture ecclésiastique et culture folklorique au Moyen Âge, saint Marcel de Paris et le dragon », dans L. De Rosa éditeur, Ricerche storiche ed economiche in memoria di Corrado Barbagallo, ESI, Naples, 1970, tome 2, p. 51-90
  • Jean-Charles Picard, « II était une fois un évêque de Paris appelé Marcel », dans Évêques, saints et cités en Italie et en Gaule. Études d’archéologie et d’histoire, Publications de l'École française de Rome, no 242, p. 385-397 (lire en ligne)

Articles connexes

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