Marcel Thibault
Marcel Thibault (, Rochefort-sur-Loire - 1er novembre 1944[1], Gusen) est un résistant et un homme politique français.
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Biographie
modifierOriginaire du Maine-et-Loire, il obtient le Certificat d'études primaires en 1908, et devient cordonnier à Rochefort-sur-Loire. Engagé volontaire en 1917, il participe à la Première Guerre mondiale. Il devient à nouveau cordonnier à Tours en 1919. Il épouse en 1920 la fille d'Henri Venon[2] et rejoint alors la Fédération internationale ouvrière, pour rejoindre en 1923 le Parti communiste français.
Il entre aux PTT après plusieurs concours et est nommé chef monteur en lignes téléphoniques, puis agent principal des PTT à Laval. Catholique, et militant de la CGT, il est secrétaire du Comité antifasciste de Laval en 1934.
Membre du Parti communiste en Mayenne, il se présente aux élections municipales en et et aux élections du Conseil général en 1937. Il s'occupe de la cellule d’accueil des réfugiés de la Guerre d'Espagne en 1937. Il est mobilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Son appartement est perquisitionné en : on y trouve des tracts, lettres, imprimés relatifs au Parti communiste.
À sa démobilisation[3], il s'engage dans la Résistance : Il arrêté par la police en à Laval, suspendu de ses fonctions aux PTT, et interné au Château de Lassay. Libéré pour raisons de santé en , il est à nouveau arrêté pour distribution de tracts communistes et anti-allemands en .
À nouveau suspendu, il est incarcéré à la prison de Laval, et transféré en à la prison de Rennes, et remis aux Allemands, sur leur demande. Il est ensuite transféré à Compiègne, au Stalag 122, le .
Il est déporté politique à Auschwitz en , matricule 46 139, dans le convoi dit des 45000. Malade à plusieurs reprises, il sera interné à l’infirmerie, et sauvé par ses camarades des chambres à gaz. Il fait partie du groupe de résistance du camp[4]. Il est transféré vers Flossenbürg, puis à Mauthausen en . Envoyé au commando Gusen 2, il y décède en .
Notes et références
modifier- Selon le Journal officiel de la République française en 2000.
- Militant syndicaliste de la Fédération des cheminots. Sa fille décède en décembre 1923 à Tours
- Il est démobilisé à Viviers en Ardèche
- Témoignage de Roger Abada