Marcel Paon était le chef du cabinet du radical Charles Lambert dans les années 1920. Membre du comité central de la Ligue des droits de l'homme, il fut représentant du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) auprès de la France[1], ainsi que membre du Conseil national de la main-d'œuvre et du Conseil supérieur de l'agriculture [2]. Enfin, Paon est expert des questions de la main d'œuvre agricole et auprès du Comité permanent de l'émigration du Bureau international du travail (BIT) [2].

Marcel Paon
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Contrairement à Charles Lambert, il prônait une politique de distinction entre les étrangers et les Français, explicitée dans L'Immigration en France (Paris, 1926, préface du socialiste Albert Thomas) [1].

Notes et références

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  1. a et b Gousseff Catherine. Quelle politique d'accueil des réfugiés en France ? Le cas des Russes dans les années 20, in Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, N. 44. Exilés et réfugiés politiques dans la France du XXe siècle. pp. 14-18. Voir aussi Alexandre Sumpf, compte-rendu de l'ouvrage de Catherine Goussef, L'exil russe. La fabrique du réfugié apatride (2008), in Histoire@Politique, 1er juin 2008
  2. a et b Kévonian Dzovinar, « L’organisation non gouvernementale, Nouvel acteur du champ humanitaire. Le Zemgor et la Société des Nations dans les années 1920 », in Cahiers du monde russe 2005/4 - Vol 46, éditions de l'EHESS, p.739-756

Bibliographie

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Voir aussi

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