Marcel Lamant
Marcel Lamant (1912-1942) était un résistant communiste français. arrêté le et fusillé au Mont-Valérien, le .
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Avant guerre
modifierNé le à Flavigny-le-Petit (Aisne), commune aujourd’hui rattachée à Guise, fils d’un ouvrier de fonderie et d’une cuisinière, Marcel Lamant travailla d’abord avec son père au Familistère de Guise. Il fut congédié de la Maison Godin après une grève et quitta sa ville natale pour venir à Paris :
« J’avais dix-sept ans, je voulais connaître la vie et avant tout devenir communiste. »
Militant communiste
modifierMitron, manœuvre aux halles, vendeur, chauffeur, travaillant le jour, étudiant la nuit, militant syndical, il anime de nombreuses grèves dans la région parisienne et le mouvement « Paix et liberté ». Marcel Lamant part comme volontaire en Espagne républicaine, dans les Brigades internationales du au , devint commissaire politique d’un bataillon et forma avec des socialistes et quelques catholiques un comité antimilitariste. Théodor Balk dans le livre qu’il consacra à la Quatorzième Brigade le décrit ainsi :
« Et quand le bataillon se mettait en marche, il était en tête, chargé de tout un barda, le fusil à l’épaule et toujours en chantant. »
À son retour d’Espagne, il vient habiter à Ivry-sur-Seine dans un hôtel du quartier du Fort.
La Résistance
modifierMembre de la résistance communiste parisienne, militant syndical, Marcel Lamant, compagnon de combat de Gabriel Péri, ainsi que de Pierre Brossolette, qu'il pouvait contacter à sa librairie de la "rue de la pompe"[réf. nécessaire], ainsi que du Colonel Fabien.
Arrestation et torture
modifierMarcel Lamant fut arrêté le pour s’être livré à des actes de sabotages par explosifs sur les voies ferrées et avoir détenu des armes. Il fut interné à Fresnes et à Drancy. Un rapport témoigna de son comportement courageux sous la torture. Marcel Lamant fut fusillé comme otage au Mont-Valérien, le à 10h20, le même jour que Gaston Bussière et André Chassefière.
Posthume
modifierDepuis le , la rue de l’Espérance à Ivry, porte le nom de Rue Marcel Lamant.
Sources
modifierBibliographie
modifier- Théodor Balk, La Quatorzième. D'après des rapports, des conversations, des carnets de notes, Ed. du Commissariat des B.I., Madrid, 1937 (BDIC)
Lien externe
modifier- Notice « Marcel Lamant », par Michèle Rault, Le Maitron en ligne.