Marcel Hamon (homme politique)
Marcel Hamon, né le à Plufur (Côtes-du-Nord) et mort le à Créteil, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été député des Côtes-du-Nord sous la Quatrième République, maire de Plestin-les-Grèves, conseiller général du canton de Plestin-les-Grèves et conseiller régional de Bretagne.
Marcel Hamon | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Côtes-du-Nord |
Législature | Ie Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Maire de Plestin-les-Grèves | |
– (6 ans) |
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Prédécesseur | François Alès |
Successeur | Raymond Legrand |
Conseiller général des Côtes-du-Nord | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Plestin-les-Grèves |
Prédécesseur | André Cresseveur |
Successeur | Yvette Diguerher |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Plufur |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Créteil |
Parti politique | PCF |
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Biographie
modifierFils d'ouvriers agricoles, originaire des Côtes-d'Armor, Marcel Hamon devient professeur de philosophie en 1931[1], année de son adhésion au Parti communiste français[2].
Il est candidat aux élections cantonales à Plestin-les-Grèves en 1934, puis aux législatives de 1936 dans la circonscription de Lannion[3].
Durant la Seconde guerre mondiale, il est responsable de l'Organisation spéciale en Maine-et-Loire (1941-1942). Recherché en raison de ses activités, il est condamné à mort par contumace le par le tribunal militaire allemand d'Angers[3]. Il devient responsable national du « Service B », service de renseignements des Francs-tireurs et partisans (1943-1944), puis responsable FTPF de 14 départements de l'Ouest en avec le grade de colonel, sous le pseudonyme de « Courtois »[1].
Il est secrétaire de Maurice Thorez de à , et en contact avec les plus hauts dirigeants du Parti communiste[4]. En 1945, il adhère à l'ANACR, dont il devient membre du bureau national (1956 et 1964), et, en 1961, à l'ARAC[3].
Marcel Hamon est député des Côtes-du-Nord de 1945 à 1951 puis de 1956 à 1958 , maire de Plestin-les-Grèves de 1971 à 1977 et brièvement à nouveau en 1983, conseiller général de 1973 à 1979. Il est membre au Conseil régional de Bretagne de 1976 à 1979.
Il est l'auteur d'une adaptation de L'Internationale en breton.
Vie privée
modifierMarcel Hamon se marie en 1930 avec Madeleine Libouban, institutrice, qui est arrêtée le à Saumur par la milice et la police d’Angers. Déportée à Ravensbrück le , elle est rapatriée le [5].
Le couple a un fils, Marcel-Jean, né en 1931[6].
Distinctions
modifierBibliographie
modifier- Maud Croc, Marcel Hamon (1908-1994). Une grande figure communiste des Côtes-du-Nord, Maîtrise [Cl. Geslin], Université de Rennes II, 1998, 267 p.
Notes et références
modifier- Assemblée nationale, « Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- l'Humanité, « Le décès de Marcel Hamon », sur humanite.fr, (consulté le ).
- Christian Bougeard, « Notice HAMON Marcel. Pseudonyme dans la Résistance colonel Courtois », sur maitron.fr, (consulté le ).
- « HAMON MARCEL », sur plufur.bzh, (consulté le ).
- Alain Prigent, « Notice HAMON Madeleine [née LIBOUBAN Madeleine, Jeanne, Françoise] », sur /maitron.fr, (consulté le ).
- Jacques Girault, « HAMON Marcel-Jean », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :