Marcel Forestier

personnalité française du scoutisme

Marcel Forestier, né au Raincy le et mort dans le 15e arrondissement de Paris le [1], est un prêtre dominicain et un aumônier important du scoutisme. Il est connu pour avoir été l'un des pionniers du scoutisme. Il sera mis à l’écart du scoutisme pour ses prises de position lors de la préparation des réformes Pionnier-Ranger au sein des Scouts de France.

Marcel-Denis Forestier
Fonctions
Prieur
Le Centre d'études du Saulchoir
à partir de
Aumônier général (d)
Scouts de France
-
Prieur
Couvent de l'Annonciation de Paris
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Paris 15e
Nationalité
française
Formation
Lettres, philosophie et théologie
Activité
Aumônier de la jeunesse, écrivain
Autres informations
Ordre religieux
Conflits
Sport
Équipe
Distinctions

Biographie

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Première Guerre mondiale

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En 1914, il est mobilisé comme officier d'artillerie à 19 ans. C'est à cette période que Marcel Forestier découvre l'ordre religieux des dominicains. Durant le conflit, il fait une rencontre qui marquera toute sa vie : celle de Paul Doncœur[2].

Revenu de la guerre en 1918, il se met au travail comme cadre dans l'industrie, emploi qu'il gardera jusqu'en 1926[2], pour subvenir aux besoins de sa famille[3], il rentrera donc dans le tiers-ordre dominicain avant de rentrer au noviciat[2].

Le Scoutisme

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Marcel entend parler des premières troupes de Scouts de France dans les années 1920, Il fonde alors la 1re Villemomble en 1922[4]. Le QG le remarque et il entre en contact avec le père Sevin dont il apprécie fortement l'esprit, c'est aussi à cette époque qu'il fait connaissance du Général de La Porte du Theil qui sera l'un des grands organisateurs des Chantiers de Jeunesse[5]. Il a été totémisé Girafe Prudente.

Il s'intéresse aux premiers pas de la route et devient en 1924, le premier chef de clan d'Ile-de-France[6]. En 1925, il devient commissaire adjoint de la province d'Ile-de France aux côtés de Macédo, avec pour mission de s'intéresser au Routisme pour que la méthode et les effectifs de routiers progressent[3]. Il recontacte alors le père Doncœur qui participe également à l'aventure en créant le cercle Saint-Paul, cercle d'études pour les routiers.

Les Ordres

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Le 7 décembre 1926, Marcel Forestier réalise sa vestition pour la Province de France au noviciat dominicain d'Amiens, elle sera suivie par sa profession simple le 8 décembre 1927. Il réalise sa profession solennelle le 8 Décembre 1930 au Saulchoir à Kain en Belgique. Il recevra l'Ordination Sacerdotale le 29 juillet 1931 au Saulchoir[7].

Son nom de religieux sera Denis[8].

À la mort de l'Abbé Cornette en 1936, le Père Forestier devient aumônier général des Scouts de France[4], poste qu'il occupera jusqu'en 1955[9].

Seconde Guerre mondiale

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Durant le conflit, le père Forestier, alors aumônier général, fera en sorte de rester dans le domaine "spirituel" et laisse la politique de côté. Il partage les idées de son ami, le père Doncœur, aumônier national de la Route de 1940 à 1945 sur la reconstruction d’un ordre chrétien[10]. C'est la raison pour laquelle il prend part au controversé Pèlerinage des routiers au Puy-en Velay.

Proche d'Henry Dhavernas, il partage ses idées sur le redressement de la jeunesse et il devient aumônier des Chantiers de Jeunesse[4].

De 1945 à 1955, il est aumônier général des SDF et s'oppose autant qu'il peut aux évolutions de la Route. Il est alors « remercié » par une lettre du QG qui lui signifie la cessation de ses fonctions. Cependant, en 1946, le père Forestier donne une nouvelle impulsion à la Conférence internationale catholique du scoutisme (CICS) en étant le principal acteur du dialogue entre les différents mouvements scouts catholiques[11].

En 1955, il devient prieur du Saulchoir et il restera au même couvent jusqu'à sa mort en 1976.

Distinctions

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Ouvrages

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  • La Relève sur les tombes, Éditions Letouzet,
  • Scoutisme, méthode et spiritualité, Éditions du Cerf,
  • Jalons de route, Éditions "Revue des jeunes",
  • Scoutisme, route de liberté, Les presses d'Île-de-France, 1952, 1956 & 1964
  • Scoutisme missionnaire, le chef témoin du Christ, Les presses d'Île-de-France,

Références

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  1. Archives en ligne de Paris, 15e arrondissement, année 1976, acte de décès no 1715, cote 15D 544, vue 16/31
  2. a b et c Dominique Avon, « Le pèlerinage du Puy, 12-15 août 1942 », Revue d'histoire de l'Église de France, t. 83, no 211,‎ , p. 395-434 (DOI https://doi.org/10.3406/rhef.1997.1288, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Le Père Forestier », sur europa-scouts.com.
  4. a b et c Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérimentation pédagogique sous le gouvernement de Vichy », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 234,‎ , p. 53 à 63 (lire en ligne, consulté le )
  5. Philippe Labatut, Être jeune en 40 : Les chantiers de Jeunesse une idée originale de Service, Nouvelles Editions Latines, , 208 p. (ISBN 9782723381819, lire en ligne)
  6. « Le R.P. Marcel-Denis Forestier », La Route des Scouts de France,‎
  7. « Forestier Marcel-Denys », sur Dictionnaire biographique des frères prêcheurs, (consulté le ).
  8. « Forestier Marcel-denis », sur idref.fr (consulté le ).
  9. « Citations du Père Forestier », sur riaumont.net (consulté le ).
  10. André Caudron, « Goutet Pierre-René », sur maitron.fr, (consulté le ).
  11. Malo Tresca, « La Conférence internationale du scoutisme catholique fête ses cent ans », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. Journal Officiel, « Journal officiel de la République Française », (consulté le ), p. 118.

Liens externes

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