Marcel Descour
Marcel Descour (également connu dans la Résistance sous les noms de guerre Cavalier[2], Dautry, Périmètre et Bayard[3]), né à Paris le et mort à Montbrison-sur-Lez (Drôme) le est un officier général et résistant français.
Gouverneur militaire de Lyon | |
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Gouverneur militaire de Lyon | |
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Conseiller municipal de Montbrison-sur-Lez |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités |
Militaire, résistant |
Grade militaire |
Général d'armée (en) |
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Conflits | |
Taille |
1,74 m |
Cheveux | |
Yeux | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 14 YD 1811)[1] |
Biographie
modifierCommandant l'escadron à cheval du 56e GRDI pendant la bataille de France, il fait partie des forces armées que le régime de Vichy est autorisé à conserver après l'armistice[4]. Il commence très tôt à mener des activités de résistance et est l'un des premiers officiers d'active à passer dans la clandestinité, le [5]. Il prend la tête de l'Organisation de résistance de l'Armée dans la région lyonnaise en 1943[6].
Il cherche inlassablement à coordonner toutes les forces de la Résistance, des fidèles du général de Gaulle à ceux du général Giraud et des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.). Chef d’état-major régional de l’Armée Secrète (l’A.S.), il met en garde dès 1944 les responsables du maquis du Vercors contre les improvisations de la guérilla, dont les troupes allemandes tireront parti pendant leur assaut meurtrier du plateau en juillet 1944. Après la guerre, le colonel sera critiqué pour avoir rendu vulnérable le plateau en le verrouillant en quelque sorte. Il répliquera que nul ne pouvait imaginer « la pétaudière d’Alger, ses luttes d’influence, ses intrigues et ses arrière-pensées politiques »[7].
Marcel Descour devient gouverneur militaire de Lyon à la libération de la ville et est promu général en 1946. Il poursuit sa carrière militaire, notamment comme commandant des forces françaises d'occupation en Autriche en 1946, et plus tard commandant la 1re division blindée dans les forces d'occupation françaises en Allemagne. En 1956, il est nommé de nouveau gouverneur militaire de Lyon. En 1958, il est impliqué dans l'opération Résurrection visant à porter au pouvoir le général de Gaulle. Il est nommé général d'armée en 1959 et quitte le service actif l'année suivante[2].
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Page consacrée à Marcel Descour sur le site du Musée d'histoire militaire de Lyon et de sa région.
- Biographie de Marcel Descour sur memoresist.org.
- « Notices biographiques », sur Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors (consulté le )
- François Cochet, Les Français en guerres de 1870 à nos jours, Perrin, 2017.
- (en) OBITUARY:General Marcel Descour, The Independent, le 1" mai 1995.
- Jacques Isnard Le Monde, 6 avril 1995
- Une place inaugurée en hommage au Général Marcel Descour, Le Progrès, le 30 mai 2013.
Voir aussi
modifierLien externe
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- Biographie sur memoresist.org