Marc Joseph Marion du Fresne

explorateur français

Marc Joseph Marion du Fresne, dit Marion-Dufresne, baptisé le à Saint-Malo et mort le à la baie des Îles, en Nouvelle-Zélande, est un navigateur, capitaine négrier et explorateur français du XVIIIe siècle. Il est notamment le découvreur en 1772 de l'île Marion, de l'île du Prince-Édouard et des îles Crozet.

Marc Joseph Marion du Fresne
Marion-Dufresne
Marc Joseph Marion du Fresne
La mort de Marion par Charles Meryon

Naissance
Saint-Malo
Décès (à 48 ans)
Baie des Îles, en Nouvelle-Zélande
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Compagnie des Indes
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Corsaire
Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Lieutenant de frégate
Années de service 17411772
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Biographie

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Origines et famille

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Baptisé le à Saint-Malo[1], natif d'une riche famille malouine, les Marion, alliée aux Magon, qui avaient de grands intérêts dans la Compagnie des Indes, Marc Joseph Marion du Fresne est le dernier des huit enfants de Julien Marion, seigneur du Fresne (1681-1739), armateur, corsaire et négociant, subrécargue de l'expédition du Marquis de Vibraye à la mer du Sud (1711-1715)[2], et de sa femme Marie Séraphique, née Le Fer de la Lande[3].

Premières courses

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Son père le fait embarquer en 1735 pour la première fois pour Pondichéry, en tant qu’enseigne ad honores sur un navire de la Compagnie des Indes, le Duc de Bourbon[4]. Marc Joseph Marion-Dufresne perd son père le alors qu'il n'a que quinze ans. Il embarque d'abord au commerce en 1741-1743, sur Le Saint-Esprit puis comme lieutenant « à la part » sur le corsaire Du Teilley en 1744. Le , il est reçu à l'Amirauté de Saint-Malo et obtient à 21 ans son brevet de capitaine en vertu de l'ordre du Roy qui l'exempte des deux campagnes sur Ses Vaisseaux, de dix huit mois de navigation sur les bâtiments marchands et de 4 ans un mois de dispense d'age conformément aux ordonnances sur la marine. Il reçoit le commandement du navire corsaire La Catin, 18 canons, avec lequel il part en course entre le et le . Il capture le Henry, 160 tonneaux, en route des Caraïbes à Bristol[5].

Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748)

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Lors de la guerre de Succession d'Autriche, Marion-Dufresne combat sur l’Invincible qui est capturé à la bataille du cap Ortegal (1747).

Le , il reçoit le commandement du corsaire Le Prince de Conty de 30 canons qui quitte Saint-Malo le 15 du même mois. Il fait une nouvelle prise anglaise, de 1 000 tonneaux, et rentre au port le . Au mois d', toujours sur Le Prince de Conty, il part avec L'Heureux, commandé par Pierre Bernard Thérouard de Beaulieu, rechercher Charles Édouard Stuart en Écosse, après sa défaite à la bataille de Culloden, et ramène ce dernier à Roscoff. Il est récompensé par un brevet de lieutenant de frégate dans la marine royale, le [5].

Il participe à bord de l’Invincible, vaisseau de 74 canons commandé par le chevalier de Saint-Georges, à la bataille du cap Ortegal où il est fait prisonnier en tant que premier lieutenant. Il est détenu pendant trois mois en Angleterre avant d'être échangé contre des prisonniers anglais et de pouvoir rentrer en France en .

Après un voyage comme capitaine au commerce en Amérique sur La Bellone (1748-1749), il entre en 1750 comme second capitaine à la Compagnie des Indes.

La Compagnie des Indes (1750-1769)

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De 1750 à 1769, il fait carrière à la Compagnie des Indes. Premier lieutenant en 1753, il embarque sur Le Montaran commandé par Jean-Baptiste d'Après de Mannevillette. Ce remarquable hydrographe aura une grande influence sur Dufresne qu'il considère comme un « excellent officier » et même « son ami intime ». Parti de Lorient le , il effectue en sa compagnie un voyage en Chine, avant de rentrer en France le [6].

Le , Marion-Dufresne épouse Julie Bernardine Guilmaut de Beaulieu, fille d’un négociant de port, en l'église Saint-Louis de Lorient[5].

Lorsque éclate la guerre de Sept Ans, en , il est nommé capitaine de la Compagnie des Indes avec un brevet de « capitaine de brûlot pour la campagne ». Commandant la frégate la Diligente[7], il escorte un convoi de troupes jusqu'à Pondichéry puis fait plusieurs allées et venues entre l'Inde et l'île de France (aujourd'hui Maurice). Il participe à la prise du fort Saint-David et aux combats navals indécis de Gondelour et Porto-Novo[8]. Le , le comte d'Aché, vice-amiral du Levant, dans une lettre qu'il envoie de l'île de France au ministre de la Marine, dit de Marion Dufresne : « Sujet extrêmement intelligent, bon manœuvrier, bon à tout et sur qui on peut compter en toute sûreté[6] ». Il reçoit le commandement de la frégate la Licorne, 30 canons, avec laquelle il protège le cabotage entre Lorient et l'estuaire de la Loire. Le ministre songe à lui confier le commandement d'une escadre pour dégager l'estuaire de la Vilaine et permettre la sortie des gros vaisseaux qui s'y étaient réfugiés après la bataille des Cardinaux mais il doit y renoncer à cause de l'hostilité du corps des officiers[8].

En 1761, Marion-Dufresne est fait chevalier de Saint-Louis. La même année, à bord du Comte d'Argenson qu'il commande[9], il conduit l'astronome Alexandre Guy Pingré à l'île de France, d'où le savant rejoint ensuite l'île Rodrigues dans les mers de l'Inde pour observer le transit de Vénus[6]. Cette observation, faite en même temps par des observatoires très éloignés, et les calculs qui suivent, doivent permettre de connaître la distance de la Terre au Soleil[8].

En 1765, Marion-Dufresne conduit le vaisseau Le Vengeur, de Lorient à Brest[10], puis commande Le Comte d'Artois pour une nouvelle campagne à l'île de France dont il revient en 1767[11]. En 1768, il monte une expédition de reconnaissance des Seychelles à bord de la gabare la Digue. Malade du scorbut, il débarque à l'île de France et confie la suite de la navigation à Duchemin[12].

Le retour d'Aoutourou, les îles Crozet et la Nouvelle-Zélande

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Préparatifs de l'expédition

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Après la dissolution de la Compagnie des Indes le , Marion-Dufresne choisit de rester sur l'île de France (ancien nom de l'île Maurice). Il s'y trouve encore en 1770, lorsque Pierre Poivre, intendant de cette colonie, est chargé de faire reconduire à Tahiti l'indigène Aoutourou amené à Paris par Bougainville en 1768[13].

 
Trajet du Mascarin commandé par Marion-Dufresne jusqu'à son meurtre en Baie des îles le 12 juin 1772, puis par Julien Crozet.

Marion-Dufresne se propose de ramener à ses frais cet insulaire dans son île natale, et demande de joindre une flûte du roi à un bâtiment qui lui appartenait. Le , il fait l'achat du Bruny, pour 59 000 livres, renommé Marquis de Castries. Entre-temps, il a été rejoint sur l'île de France par sa femme Julie Guilmaut, en . Il participe également à la traite des Noirs, car le il décharge de la flûte du roi le Mascarin 109 esclaves, qu'il vend au roi pour 900 livres chacun.

Ses propositions sont acceptées. Poivre lui donne des instructions détaillées sur les terres qu'il doit chercher en naviguant au sud et sur les observations qu'il doit faire. Le navigateur est également chargé d'atteindre la mythique terre de Gonneville[14], et de s’assurer de la faisabilité du trajet par la mer de Tasman vers la Nouvelle-Zélande.

Départ de l'expédition et premières découvertes

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L'expédition appareille le de Port-Louis sur l'île de France. Marion-Dufresne commande Le Mascarin, secondé par Julien Crozet, Ambroise Bernard-Marie Le Jar Du Clesmeur est à la tête du Marquis de Castries. Mais Aoutourou meurt de la petite vérole (variole) à Madagascar, où l'expédition fait escale le .

Les priorités du voyage sont alors modifiées, et Marion-Dufresne fait route vers le sud. Après s'être ravitaillé au cap de Bonne-Espérance, le , il fait route au sud. Le il aperçoit, par 46° de latitude australe, une terre trop embrumée pour que l'on distingue si elle était habitée. Il nomme Terre de l'Espérance et île de la Caverne. Cet archipel composé de deux îles est redécouvert en 1776 par Cook, qui donne à ces îles le nom d'îles du Prince-Édouard. Ces îles, découvertes en 1663 par Barent Barentszoon Lam (nl) et aujourd'hui possessions sud-africaines, sont restées oubliées en raison d'une mauvaise estimation de leur position. Ce même jour, en raison de la brume, l'étrave du Mascarin aborde le Marquis de Castries, dont le mât de misaine s'effondre ; son beaupré est cassé. Désormais, l'expédition cherche une terre afin d'effectuer des réparations.

Les 22 et , Marion-Dufresne découvre des îles qu'il nomme îles froides et île Aride, formant un archipel, auquel Cook donnera plus tard le nom de Crozet. Il en prend possession en faisant déposer par son second Julien Crozet une bouteille contenant un parchemin aux armes du roi de France sur l'île de la Prise de Possession (actuelle île de la Possession). Dufresne cherche le cap de la Circoncision de Bouvet, en vain.

Escale en Tasmanie

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Marion-Dufresne atteint la baie Frédéric-Henri de la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) le . Après celle d'Abel Tasman en 1642, l'expédition de Marion est la deuxième à apercevoir la Tasmanie, et la première au cours de laquelle des Européens débarquent à terre et ont des contacts avec les aborigènes de l'île. N'y trouvant ni eau ni bois pour réparer les mâts, il fait route le 10 mars vers la Nouvelle-Zélande qu'il atteint le 24 du même mois.

Séjour en Nouvelle-Zélande et mort

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Un kauri de la forêt de Waipoua, Nouvelle-Zélande.
 
Plaque à la mémoire de Marc-Joseph Marion Dufresne et son équipage, Bay of Islands, Nouvelle-Zélande.

Marion-Dufresne mène alors l'exploration des côtes néo-zélandaises. Le , les deux bateaux mouillent dans la baie des Îles (Bay of Islands), renommée Port-Marion par les Français.

Les premiers contacts avec les Maoris sont plutôt chaleureux et amicaux. Les Français s'établissent pour un temps à Port-Marion, réparant leurs bateaux, faisant le plein de nourriture, soignant leurs malades du scorbut, et faisant du commerce avec les Maoris[Note 1]. Le , Marion-Dufresne, un autre officier et onze hommes descendent à terre à bord d'un canot. Sur place, ils sont enlevés et massacrés. Le 13, plusieurs hommes envoyés à terre pour ramasser du bois sont tous massacrés. Un seul peut s'enfuir à la nage et rejoindre le bateau[Note 2]. C'est alors qu'un officier et plusieurs hommes armés débarquent et libèrent Crozet, resté seul à se défendre, découvrant les restes d'un repas cannibale. Le massacre des Français qui ont fini mangés par les Maoris serait dû à une violation involontaire par Marion-Dufresne d'un tabou (tapu) sur une des plages avoisinantes (pêche et utilisation de la plage alors que des cérémonies sacrées à la suite de noyades de Maoris n'avaient pas encore été accomplies) doublée d'une provocation au chef du village local par des chefs de villages voisins[5],[15].

Contrairement à ce qui a été affirmé par les auteurs anciens[Note 3] l’abattage de kauris, dont certains étaient cependant des arbres sacrés (tapu) pour les indigènes, n'est pas la cause du massacre. En effet, les journaux de plusieurs officiers publiés dans Extracts from the Journals of the ships Mascarin and Marquis de Castries 1772, disent très clairement que ce sont les indigènes qui ont indiqué aux marins où trouver ces arbres convenant à la réparation de la mâture, et les ont même aidés à les transporter. Les raisons de l'assassinat de Marion-Dufresne et ses hommes ne seront sans doute jamais connues. Les Ngare Raumati n’ont pas fourni non plus de compte rendu clair. La cause est peut-être à trouver dans un autre tapu (éventuellement l'interdiction de pêcher là où quelqu'un s'était noyé), mais plus probablement dans la rivalité avec les navigateurs pour les ressources de pêche et la crainte de les voir s'installer. Une visite longue de cinq semaines a pu créer des tensions économiques et culturelles. Le journal de Marion-Dufresne n’a pas été retrouvé mais les notes et les croquis (notamment le plan d'un pa) de Du Clesmeur, de Crozet, etc. montrent que les relations avaient été bonnes au début. Une autre version fait état d'une vengeance à la suite du châtiment infligé à un Māori qui avait été surpris à voler un sabre[Note 4].

Au total, Dufresne et 24 membres de son équipage ont été tués. En représailles, les Français auraient tué jusqu'à 250 Maoris, brûlé plusieurs kāingas (villages) et détruit des wakas (pirogues)[16].

En 2013, France Culture diffuse une enquête en Nouvelle-Zélande de Delphine Morel, descendante d'un marin de l'expédition. Cette émission fait état de la découverte d'un manuscrit d'un historien anglais ayant recueilli les propos de Maoris témoins oculaires de l'évènement. Il confirme que le fait que Marion-Dufresne a pêché dans des eaux taboues a été la cause du massacre[15].

Du Clesmeur prend alors le commandement de l'expédition et Julien Crozet devient le commandant du Mascarin. Le , une expédition, envoyée au village du chef des Maoris pour tenter de retrouver les traces de Marion-Dufresne, découvre des indices de pratiques cannibales. Le feu est alors mis au village[Note 5],[17].

Marion-Dufresne partageait les idées de Jean-Jacques Rousseau au sujet du « bon sauvage ». Les événements de ont cependant renforcé l'idée en France que la Nouvelle-Zélande était habitée par des indigènes dangereux et ne justifiait pas une tentative de colonisation.

Hommages

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En 1972, la marine française met en service le premier navire français au nom du grand navigateur : Marion Dufresne lui rendant ainsi un hommage mérité.

En 1995, la marine française lance un second navire baptisé Marion Dufresne ayant pour mission le ravitaillement des Terres australes et antarctiques françaises au sud de l'océan Indien en remplacement du précédent.

Philatélie

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En 1992, le service postal des Terres australes et antarctiques françaises a émis un timbre d'une valeur faciale de 3,70 F illustré d'un portrait de Marion-Dufresne et portant la mention « Marion-Dufresne 1724 1772 »[18].

  1. « On ignore alors que Cook a trouvé des anthropophages dans cette contrée ; mais on aurait dû se souvenir que Tasman a nommé baie des Assassins la première qu'il y découvrit » (Michaud 1860, p. 681).
  2. « Le soir, on n'en vit reparaître aucun. Le lendemain, une chaloupe fut envoyée à terre pour faire de l'eau et du bois. Quatre heures après son départ, on aperçut un homme qui nageait vers le vaisseau. C'était un matelot : il s'était sauvé seul du massacre de tous ses camarades assommés au nombre de onze par les insulaires, et bientôt l'on apprit que Marion et tous les gens de sa suite avaient éprouvé le même sort. » (Michaud 1860, p. 681).
  3. Alexis-Marie de Rochon repris, entre autres, par H. Fr. Buffet en 1944 et 1958.
  4. « Il paraît que le châtiment infligé à un insulaire qui avait dérobé un sabre dans la sainte-barbe causa les événements tragiques que l'on vient de lire. » (Michaud 1860, p. 681).
  5. « Après avoir ramené heureusement les malades et le poste des ouvriers à bord, un détachement armé se rendit à terre et trouva des débris sanglants qui prouvaient que les insulaires avaient dévoré leurs victimes. On mit le feu à deux villages de ces anthropophages, on en tua plusieurs, on ravagea les environs, et le 14 juillet, on quitta la baie de la Trahison. » (Michaud 1860, p. 681).

Références

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  1. Ville de Saint-Malo, Acte de baptême, sur Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, (consulté le ), vue 74.
  2. Haudrère 2014, p. 249.
  3. La biographie de Marion Dufresne a longtemps été entachée d'erreurs, la plus répandue étant de le prénommer Nicolas Thomas et de le faire naitre en 1729 (Prosper Levot - Biographie Bretonne 1857). Jeanine Roncato-Lemay a pourtant corrigé cette erreur dans une thèse soutenue en 1948 à l'École des chartes (Paris) : on rencontre encore ces inexactitudes dans de nombreux documents.
  4. Rôle du Duc de Bourbon, (lire en ligne)
  5. a b c et d « L’infatigable capitaine Marc Joseph Marion Dufresne (1724-1772) », portrait proposé par Françoise Thibaut, correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, sur Canal Académie, 6 janvier 2013.
  6. a b et c Cunat 1857, p. 369.
  7. Rôle de la Diligente, (lire en ligne)
  8. a b et c Haudrère 2014, p. 252.
  9. Rôle du Comte d'Argenson, (lire en ligne)
  10. Rôle du Vengeur, (lire en ligne)
  11. Rôle du Comte d'Artois, (lire en ligne)
  12. Rôle de la Digue, (lire en ligne)
  13. Pierre-Jacques Charliat, Le Temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 168
  14. Le mythe des terres australes en France (Issur et Hookoomsing 2001, p. 25).
  15. a et b Delphine Morel, « La trop brève histoire de Marion Dufresne et des Maoris : - », sur France Culture, (version du sur Internet Archive).
  16. (en) « Marion du Fresne arrives in Bay of Islands », sur nzhistory.govt.nz (consulté le ).
  17. Cf. Buffet : L'explorateur malouin Marion Dufresne, 1944 ; Edward Duyker, 1994 et 2010 ; Extracts from the Journals of the ships Mascarin and Marquis de Castries 1772, 1985.
  18. « Au programme des TAAF Paul-Émile Victor et Bernard Buffet », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Sources et bibliographie

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Le Duc de Bourgogne sur lequel Marion Dufresne aurait navigué.
En français
  • Julien Crozet, Nouveau Voyage a la mer du Sud, commencé sous les ordres de M. Marion du Fresne capitaine de brûlot & achevé, après la mort de cet officier, sous ceux de M. le chevalier Duclesmeur, garde de la marine, Chez Barrois l'aîné libraire, (lire en ligne)
    Récit de l'expédition de Marion-Dufresne par l'un de ses membres. On trouve dans ce livre des détails sur les mœurs des insulaires de la Nouvelle-Zélande, des Mariannes et des Philippines, ainsi que sur la nature et les productions de ces îles.
  • Charles Cunat, Saint-Malo illustré par ses marins, Imprimerie de F. Péalat, (lire en ligne), p. 369 et suiv.
    Cette source ancienne est à prendre avec précaution en raison du grand nombre d'erreurs et d'approximations qu'elle contient.
  • Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, vol. 26, Desplaces, (lire en ligne), p. 680-681.
  • Henri François Buffet, L'Explorateur malouin Marion du Fresne, t. XXXVIII, Rennes, Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, , p. 171-177.
  • John Dunmore (en) (trad. de l'anglais par Georges Pisier), Les Explorateurs français dans le Pacifique : XVIIIe siècle [« French Explorers in the Pacific »], t. I, Tahiti, Éditions du Pacifique, (1re éd. 1965), 379 p. (ISBN 9971-40-109-6), p. 182-209.
  • Irène Nouailhac et Marie-Anne Pirez, Les Marion, Archives & Culture, .
  • Kumari R. Issur et Vinesh Y. Hookoomsing, L'Océan Indien dans les littératures francophones, Karthala Éditions, (lire en ligne).
  • Edward Duyker (trad. de l'anglais), Marc Joseph Marion Dufresne, un marin malouin à la découverte des mers australes, Rennes, Les Portes du large, , 352 p. (ISBN 978-2-914612-14-2), p. 352.
  • Philippe Haudrère, Les Français dans l'océan Indien : XVIIe – XVIIIe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (1re éd. 2004), 330 p. (ISBN 978-2-7535-2893-2, présentation en ligne, lire en ligne), chap. XXIII (« Marion-Dufresne, un capitaine malouin à la découverte de la Mer du Sud (1724-1772) »), p. 249-263.  .
En anglais
  • (en) Leslie George Kelly (en), Marion Dufresne at the Bay of Islands, Wellington, 1951.
  • (en) Isabel Ollivier (transcription), Extracts from the Journals of the ships Mascarin and Marquis de Castries 1772 in Early Eyewitness Accounts of Maori Life-2, Alexander Turnbull Library Endowment Trust, Wellington, 1985, p. 397 (ISBN 0908702027).
  • (en) Edward Duyker, The Discovery of Tasmania: Journal Extracts from the Expeditions of Abel Janszoon Tasman and Marc-Joseph Marion Dufresne 1642 & 1772, St David's Park Publishing/Tasmanian Government Printing Office, Hobart, 1992, p. 106 (ISBN 0-7246-2241-1).
  • (en) Edward Duyker, An Officer of the Blue: Marc-Joseph Marion Dufresne 1724—1772, South Sea Explorer, Miegunyah/Melbourne University Press, Melbourne, 1994, p. 229 (ISBN 0-5228-4565-7).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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