Manuel Fernández Montesinos
Manuel Fernández-Montesinos Lustau, né à Grenade en 1901 et assassiné dans la même ville en 1936, est un médecin et homme politique socialiste espagnol et maire de Grenade en 1936.
Maire de Grenade | |
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Miguel del Campo Robles (d) |
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Vicenta Fernández-Montesinos Manuel Fernández-Montesinos García (d) |
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Federico García Lorca (beau-frère) Isabel García Lorca (belle-sœur) Laura de los Ríos Giner (belle-sœur) Vicenta Lorca Romero (belle-mère) Federico García Rodríguez (beau-père) Laura García Lorca (nièce) |
Parti politique |
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Il est le frère de José Fernández Montesinos, professeur à Berkeley, et l'époux de Concha García Lorca, sœur du poète Federico.
Il est fusillé par les nationalistes au début de la Guerre d'Espagne.
Biographie
modifierFils d'un dirigeant de la banque Rodríguez Acosta de Grenade, il est diplômé de médecine à l'Université de Grenade en 1921[1].
En 1930, il se marie avec Concepción García Lorca dite Concha, sœur d'Isabel, de Francisco et de Federico García Lorca. Le couple a trois enfants : Vicenta[2], Manuel[3] et Concha[4].
Membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est élu conseiller municipal de Grenade le sur les listes de la Conjonction républicano-socialiste[5].
Il participe avec son frère José au cercle littéraire du Rinconcillo du Café Alameda de Grenade, où se retrouvent notamment les frères Francisco et Federico García Lorca, Manuel de Falla, Manuel Ángeles Ortiz, Hermenegildo Lanz, Ángel Barrios et Ismael de la Serna.
En 1934, il est destitué de son mandat de conseiller municipal lorsque, après les événements d'octobre, les élus de Grenade sont révoqués sur ordre du gouvernement radical.
Il récupère son mandat après la victoire du Front populaire aux élections de février de 1936. Le 1er juillet, il devient maire de Grenade, remplaçant à ce poste Luis Fajardo Fernández[6].
Le 20 juillet 1936, après le soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet qui entraîne la catastrophe de la guerre d'Espagne, les militaires postés à Grenade prennent le contrôle de la ville.
Manuel Fernández Montesinos est arrêté dans les salons de l'Hôtel de Ville de Grenade avec d'autres élus, conseillers et militants socialistes[7]. Le 16 août 1936 au matin, il est fusillé par les nationalistes sur les murs du cimetière de Grenade[8].
Références
modifier- (es) Fran Hidalgo, « Manuel Fernández Montesinos Lustau - Los cien granadinos del siglo XX - ideal.es », sur servicios.ideal.es
- (en) « Family tree of Manuel FERNANDEZ MONTESINOS LUSTAU », sur Geneanet
- (es) Mario Hernandez, « Muere Manuel Fernández-Montesinos, el recuerdo de García Lorca », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
- "No todos eran Lorca", en El País (2008)
- (es) « Manuel Fernández-Montesinos Lustau », sur Universo Lorca
- Les maires de Grenade au XXe siècle, par Antonio Camacho, ancien maire de Grenade, numéro spécial de l'Ideal de Granada.
- Hugh Thomas (1976); Historia de la Guerra civil española, pág. 276
- Hugh Thomas (1976); Historia de la Guerra civil española, pág. 291
Liens externes
modifier- Universo Lorca | Manuel Fernández Montesinos (Diputación de Granada)
- Biographie de Manuel Fernández Montesinos, Ideal de Granada.
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :