Manoir de la Haye

manoir du XVIIe à Saint-Divy (Finistère)

Le manoir de la Haye est un manoir du XVIIe siècle situé à Saint-Divy, au lieu dit La Haye, entre Brest et Landerneau, dans le nord du département français du Finistère.

Manoir de la Haye
Carte postale des années 1900.
Présentation
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Destination actuelle
Propriété privée
Propriétaire
Patrimonialité
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Localisation
Coordonnées
Carte

Description

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C'est Sébastien de Penfeunteniou [Penfentenyo], seigneur de Mesgral, qui remplace dans la seconde moitié du XVIIe siècle le vieux manoir gothique datant probablement du XVe siècle (et qui aurait lui-même succédé à une maison forte) par un château à l'architecture classique agrémenté d'un jardin à la française. La chapelle est aussi reconstruite à la même époque et surmontée en 1716 d'un clocheton à dôme.

François-Marie de Penfeunteniou fut le dernier héritier direct du domaine ; il meurt, sans avoir émigré, en janvier 1794 à Lesneven. Son cousin François-Marie de Poulpry hérita du domaine et, à sa mort, c'est au tour de son propre cousin Charles Kerguisiau de Kervasdoué. Le manoir est vendu en 1860 à Joseph Vacheron, tanneur à la Petite Palue en Landerneau.

Le manoir se compose d'un grand corps de logis rectangulaire d'un étage à six travées, plus un étage en comble, avec sur sa façade nord, un corps en hors-œuvre[1]. Les fenêtres sont à fronton décoré et la porte à contrecourbures feuillagées ouvrant sur un escalier monumental[1]. Les façades, toitures et escalier intérieur sont inscrits aux Monuments historiques depuis le 26 mai 1977[1].

À l'entrée du domaine se trouve une petite chapelle construite en 1716 avec un clocher ajouré[1], au nord du manoir s'étend un jardin à la française[2] bordé à l'est par deux étangs. Dans le domaine entourant le manoir, se trouvent les restes d'une enceinte elliptique avec douves et fondations d'un donjon carré datant du Moyen Âge[1].

Le château et son domaine furent rachetés par Édouard Leclerc en 1966 et servit alors de résidence principale pour son épouse et lui jusqu'à leur décès[2]. Aujourd'hui propriété de ses enfants, il doit prochainement abriter le fonds Édouard et Hélène Leclerc[2].

Notes et références

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  1. a b c d et e Notice no PA00090408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b et c Roxana Azimi, « A Landerneau, la discrète arrière-boutique des Leclerc », M, le magazine, Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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