Madeleine Saint-René Taillandier

femme de lettres française

Madeleine Saint-René Taillandier (née Madeleine-Marie-Louise Chevrillon) le à Ruelle-sur-Touvre et morte le à Paris 7e[2] est une femme de lettres et philanthrope française.

Madeleine Saint-René Taillandier
Fonction
Présidente
Union des femmes de France
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Madeleine-Marie-Louise Chevrillon
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Georges Saint-René Taillandier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Autres informations
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9858, 1 pièce, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Sœur d'André Chevrillon et nièce de Hippolyte Taine, elle épouse le diplomate Georges Saint-René Taillandier (fils de Saint-René Taillandier). Ils seront les parents de Camille Mayran et les grands-parents d'Andrée Putman et de Noémi Hepp.

Elle collabore au Figaro, au Gaulois et à la Revue des deux Mondes.

En 1920, Edith Wharton, amie de son frère André Chevrillon lui demande de traduire son roman The Age of Innocence. Comme à son habitude, Wharton supervise la traduction, passant de nombreux après-midi et soirées avec Mme Taillandier et sa fille Marianne au Pavillon Colombe. Elles deviennent amies intimes, mais cette traduction restera leur seule collaboration professionnelle[3].

Membre de la Société des gens de lettres, de l'Union universelle des écrivains catholiques et de l'Académie racinienne, elle est présidente du jury du prix Femina de 1923 à 1945.

Elle est présidente de l'Union des femmes de France (UFF) de jusqu'à la fusion de l'UFF en 1940 avec les deux autres sociétés qui formaient la Croix-Rouge française, puis de la Commission des Affaires extérieures de la Croix-Rouge française à partir de 1940, ainsi que présidente de l'association d'Hulst depuis sa fondation en 1923 jusqu'en 1950.

L’Académie française lui décerne le prix Marcelin Guérin en 1921, le prix Vitet en 1927, le prix Alice-Louis Barthou en 1939, le prix Eugène Carrière en 1942, le prix du Budget en 1943, le prix Thérouanne en 1946 et le prix Gustave Le Métais-Larivière en 1956[4].

Publications

modifier
  • En France et Belgique envahies : les soirées de la C.R.B. (1919)
  • Madame de Maintenon : L'énigme de sa vie auprès du grand roi (préface de Paul Bourget. Hachette, 1920), prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1921
  • La princesse des Ursins : une grande dame française à la cour d'Espagne sous Louis XIV (Hachette, 1926)
  • Le mariage de Louis XIV (Hachette, 1928)
  • Le grand roi et sa cour (Hachette, 1930)
  • Henri IV avant la messe : l'école d'un roi (Grasset, 1934)
  • Le cœur du roi : Henri IV après la messe (Grasset, 1937)
  • Madame de Sévigné et sa fille (Grasset, 1938)
  • Racine (Grasset, 1940)
  • Mon oncle Taine (Plon, 1942)
  • La jeunesse du grand roi. Louis XIV et Anne d'Autriche (Plon, 1946), prix Thérouanne de l’Académie française en 1946
  • Ce monde disparu : souvenirs. 1. Syrie, Palestine, Liban, Maroc (Plon, 1947)
  • Adieu ! Madame de Sévigné (la Colombe, 1947)
  • La Tragédie de Port-Royal. La mère Angélique et la reine de Pologne (Plon, 1950)
  • Du Roi-Soleil au roi Voltaire : II. Lendemains du grand règne (1953)
  • Silhouettes d'ambassadeurs : Paul Cambon, Jules Cambon, Camille Barrère, J.-J. Jusserand, Maurice Paléologue, Philippe Berthelot (1953)
  • Du Roi-Soleil au roi Voltaire. En compagnie de Saint-Simon (1953)

Distinctions

modifier

Notes et références

modifier
  1. « ark:/36937/s005b004eb553ede », sous le nom SAINT-RENÉ TAILLANDIER Mme G. (consulté le )
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 126, vue 13/31.
  3. Véronique Hugel, La traduction de l’atmosphère Old New York dans les romans d’Edith Wharton, Reims, université de Reims Champagne-Ardenne, (lire en ligne), p. 15.
  4. « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )

Sources

modifier

Liens externes

modifier