Madame Butterfly (film, 1995)
Madame Butterfly est un film franco-britannico-allemand réalisé par Frédéric Mitterrand, sorti en 1995. Il s'agit de l'adaptation de l'opéra éponyme de Giacomo Puccini et du livret signé Luigi Illica et Giuseppe Giacosa.
Réalisation | Frédéric Mitterrand |
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Scénario | Frédéric Mitterrand |
Musique | Giacomo Puccini |
Acteurs principaux |
Ying Huang |
Sociétés de production |
Erato Films Idéale Audience |
Pays de production |
France Royaume-Uni Allemagne |
Genre | Drame musical |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 1995 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierLe film respecte à la lettre le scénario de l'opéra Madame Butterfly de Puccini. Comme dans l'œuvre lyrique, l'action se passe au Japon au début du XXe siècle.
Fiche technique
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre original : Madame Butterfly
- Réalisation : Frédéric Mitterrand
- Scénario : Frédéric Mitterrand, d'après l'opéra éponyme de Giacomo Puccini et du livret signé Luigi Illica et Giuseppe Giacosa
- Musique : Giacomo Puccini
- Direction musicale : James Conlon
- Décors : Michèle Abbé
- Costumes : Christian Gasc
- Photographie : Philippe Welt
- Son : William Flageollet, Didier Gervais, Stéphane Granel et Guy Level
- Montage : Luc Barnier
- Production : Pierre-Olivier Bardet et Daniel Toscan du Plantier
- Sociétés de production : Erato Films et Idéale Audience ; France 3 Cinéma et Imalyre (coproductions)
- Sociétés de distribution : Les Films du Losange (France), Blue Dolphin Film Distribution (Royaume-Uni et MFA+ FilmDistribution (Allemagne) ; Les Films de l'Elysée (Belgique), Remstar (Québec) et Sadfi Films (Suisse romande)
- Budget : 30-33 millions de francs[1],[2]
- Pays de production : France, Royaume-Uni, Allemagne
- Langue originale : italien
- Format : couleur
- Genre : drame musical
- Durée : 135 minutes
- Dates de sortie :
- Suisse romande :
- France :
- Allemagne :
- Belgique :
- Royaume-Uni :
Distribution
modifier- Ying Huang : Cio-Cio-san, alias madame Butterfly
- Richard Troxell (en) : le lieutenant Benjamin F. Pinkerton
- Ning Liang : Suzuki, sa servante
- Richard Cowan : Sharpless
- Jing Ma Fan : Goro, entremetteur
- Christopheren Nòmura : le prince Yamadori
- Constance Hauman (en) : Kate Pinkerton, épouse du lieutenant
- Kusakabe Yo : oncle Bonze
- Kamel Touati : oncle Yakusidé
- Yoshi Oida : le père de Cio-Cio-San
- Thérèse Nguyen Ba Hau : la mère de Cio-Cio-San
- Miki-Lou Pinard : Dolore, fils de Cio-Cio-San
- Qing Wu : le commissaire impérial
- Nabil Agoun : l'officier d'état civil
- Midori Mornet : la tante
- Wen-Juan Zhao : le cousin
Production
modifierDéveloppement
modifierFrédéric Mitterand, qui rêvait d'adapter Madame Butterfly de Giacomo Puccini en film d'opéra, s'est vu accepter par le producteur de la société Erato Films, Daniel Toscan du Plantier, alors grand amateur d'opéra[3]. Ce dernier lui recommande de voir Pierre Olivier Bardet qui deviendra coproducteur de son projet de film avec sa société Idéale Audience[1].
Frédéric Mitterand ne veut « tourner ni en studio, ni en France, pour ne pas être happé par [sa] vie parisienne ». Bien que tourner au Japon coûte une fortune, en Corée du Sud où ses habitants haïssent les Japonais et en Chine s'avère compliqué dans les négociations commerciales, l'équipe d'Erato Films est désespérée[1]. Frédéric Mitterand propose la Tunisie qu'il connaît bien : il y a une maison à Hammamet[2] et des amis[1].
Attribution des rôles
modifierYing Huang est choisie parmi 150 candidates[1] pour incarner madame Butterfly.
Tournage
modifierLe tournage a lieu au Maroc[4]. Il prend fin le à Bizerte pour son lac[2] et celui d'Ichkeul[5], en Tunisie[1].
Accueil
modifierSorties
modifierEn 1994, la sortie de Madame Butterfly est annoncée fin [2]. Il sort finalement en novembre de la même année.
Critiques
modifierCôté négatif, Christian Leblé du Libération prévient que le film « de Frédéric Mitterrand n’avait à justifier aucun point de vue, ni aucune esthétique. (…) Tout cela pour dire qu'on en ressort abasourdi, fatigué par le mélodrame et par tant de décibels, pas particulièrement heureux[4]. ».
Distinctions
modifierRécompense
modifierNomination
modifier- César 1996 : meilleurs décors pour Michèle Abbé
Notes et références
modifier- Philippe Vecchi, « Frédéric Mitterrand : « J'ai vingt projets de films auxquels je pense depuis trente ans » : "Madame Butterfly" », sur Libération, (consulté le ).
- Ève Ruggieri, « Frédéric Mitterrand : « Madame Butterfly, c'est moi ! » », Paris Match, Paris, , p. 10.
- Frédéric Mitterand, « Un bel di, vedremo... », sur academiedesbeauxarts.fr (consulté le ).
- Christian Leblé, « Butterfly trop soumise », sur Libération, (consulté le ).
- « Un opéra pour Frédéric Mitterand », Le Nouvel Observateur, Paris, , p. 56.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Frédéric Mitterand et Frédéric Noy, Madame Butterfly, Paris, Plume, , 137 p. (ISBN 2841100359, BNF 38380884).
Documentaire
modifier- Un Bel Di : Les Coulisses du tournage de Madame Butterfly (1995), de Gérald Caillat.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :