Mačko Dràgàn, né en 1990 dans le Var, est un journaliste, auteur et activiste anarchiste français. Il réside et travaille à Nice.

Mačko Dràgàn à Nice, crédit : Hugo Guennifey

Biographie

modifier

« Philémon Mačko (prononcer « MaTCHko » il vous en prie) Dràgàn est né en 1990 dans le Var mais a toujours 29 ans. Dans sa folle jeunesse, en parallèle de divers métiers manuels plus ou moins alimentaires et d’études en Histoire et en Lettres, il réalise de nombreux longs séjours un peu partout dans le monde, où il vit, voyage, étudie, vagabonde, ou travaille bénévolement dans des projets humanitaires à destination des enfants. Il réside désormais principalement à Nice. Activiste anarcho-taoïste « prolo-punk-à-chat » et journaliste indépendant, il fait notamment partie du mensuel Mouais » [1] et travaille également pour le média Streetpress [2]

Bibliographie

modifier

Il est l’auteur d’une contribution dans l’ouvrage collectif « Une Histoire globale des révolutions » [3], dirigé par Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre et Eugénia Palieraki, aux éditions La Découverte, et de l’essai « Abrégé de littérature-Molotov », paru en janvier 2024 aux éditions Terres de feu., un ouvrage consacré aux littératures subversives, « autant d’expressions auxquelles Mačko Dràgàn tâche de rendre leur sens, leur nudité, luttant contre toutes les récupérations, y compris les plus occultes et les plus perverses. L’exercice est difficile mais il y parvient, armé d’un savoir que nul académisme ne ternit, animé par un anarchisme vrai et salutaire, puisant dans la SF, le cinéma, redorant le blason de l’imaginaire, si souvent oublié et méprisé (notamment en France) » (Cécile Dutheil de la Rochère, La littérature, encore !, En Attendant Nadeau, 13 février 2024) [4].

« Mačko a un radar pour détecter les subversions fausses et les postures frelatées. Sa lucidité nous épate. Elle aussi, elle claque » (Ludivine Bantigny, posface à l’«Abrégé de littérature-molotov ») [5].

« Cet éditorialiste « de la street », contrairement aux commentateurs rémunérés du petit écran, injecte de l’humour, de l’autodérision, du doute partout où il le peut. Travailleur de l’ironie, Mačko manie la taquinerie avec brio pour mieux chatouiller les politiques et démasquer leurs aberrations » (Livia Garrigue, Hebdo #93: contester l’ordre policier – Mačko Dràgàn, un anar en Estrosie, Mediapart, 19 novembre 2020, à propos du blog du Club Mediapart de M. Dràgàn Ni égards, ni patience) [6].

Filmographie

modifier

Il est également co-réalisateur de documentaires long-métrages : « J’écris ton nom libertaire », « Amour libreS » ou encore « Pourtant, la ville t’appartient » [7], tous en accès libre sur la chaîne Youtube Télé Chez Moi.

Notes et références

modifier
  1. Mačko Dràgàn, Abrégé de littérature-molotov, Éditions Terres de feu, (ISBN 978-2-9587315-1-9)
  2. StreetPress, « Mačko Dràgàn », sur StreetPress (consulté le )
  3. « Mačko Dràgàn », sur SHS Cairn.info (consulté le )
  4. Cécile Dutheil de la Rochère, « Dràgàn, Claro et quelques auteurs interrogent la littérature », sur En attendant Nadeau, (consulté le )
  5. « In « Abrégé de littérature-Molotov », op. cit. » (consulté le )
  6. Livia Garrigue, « Hebdo #93: contester l’ordre policier – Mačko Dràgàn, un anar en Estrosie », sur Mediapart, (consulté le )
  7. selim, « « Pourtant la ville t’appartient », un film pour enrayer la machine technopolicière », sur Technopolice, (consulté le )

Liens externes

modifier