Maïmouna Sourang Ndir
Maïmouna Sourang Ndir est une femme politique sénégalaise née le à Saint-Louis (Sénégal).
Maïmouna Sourang Ndir | |
Maïmouna Sourang Ndir en juin 2010 à Paris lors d'un colloque organisé par la Fondapol. | |
Fonctions | |
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Ambassadrice du Sénégal en France | |
– | |
Prédécesseur | Doudou Salla Diop |
Successeur | Mankeur Ndiaye |
Ministre du Cadre de vie et des Loisirs | |
– (3 ans, 1 mois et 29 jours) |
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Président | Abdoulaye Wade |
Premier ministre | Macky Sall |
Gouvernement | Sall I Sall II |
ministre des Petites et moyennes entreprises et de la Micro-finance | |
– (7 mois et 30 jours) |
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Président | Abdoulaye Wade |
Premier ministre | Idrissa Seck |
Gouvernement | Gouvernement Idrissa Seck (2) |
Prédécesseur | Saoudatou Ndiaye Seck |
Successeur | Marie-Pierre Sarr Traoré |
ministre du Développement social | |
– (9 mois et 16 jours) |
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Président | Abdoulaye Wade |
Premier ministre | Idrissa Seck |
Gouvernement | Gouvernement Idrissa Seck (1) |
Successeur | Awa Guèye Kébé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Louis (Sénégal) |
Nationalité | Sénégalaise |
Parti politique | Parti démocratique sénégalais |
Mère | Fatou Niang Siga (en) |
Diplômée de | Université Laval |
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Elle fut ambassadrice du Sénégal en France (2009-2012), ainsi qu'ambassadrice auprès des principautés de Monaco et d’Andorre.
Membre du Parti démocratique sénégalais, elle fut notamment ministre du Développement social (2002-2003), ministre des Petites et moyennes entreprises et de la Micro-finance (2003-2004), ainsi que ministre du Cadre de vie et des Loisirs (2004-2007).
Biographie
modifierJeunesse et études
modifierNée le à Saint-Louis (Sénégal)[1], Maïmouna Sourang Ndir est la fille de l'écrivaine Fatou Niang Siga (en)[2],[3].
Elle étudie à l'Université Laval (Québec) où elle obtient en 1996 une maîtrise en sciences sociales[4]. Elle décroche également un diplôme d'État (assistante sociale) de l’École nationale des assistants et éducateurs spécialisés (Enaes) du Sénégal[5].
Carrière
modifierElle est ensuite conseillère technique (1997) et directrice nationale, dont « directrice du Bien-être familial, de la Promotion de la Femme et des Personnes handicapées, de l'Entrepreneuriat et du Droit des enfants » (1998) ainsi que « directrice nationale des Stratégies de Développement social » (2001) au sein du ministère du Développement social. Elle est également experte du Sénégal à la Troisième commission des Nations Unies de 1998 à 2002[6],[7].
Maïmouna Sourang Ndir occupe par la suite plusieurs fonctions ministérielles. Elle est ainsi nommée ministre du Développement social (2002-2003) dans le premier gouvernement Seck, puis ministre des Petites et moyennes entreprises et de la Micro-finance (2003-2004) dans le second gouvernement Seck, et enfin ministre du Cadre de vie et des Loisirs (2004-2007) dans les gouvernements Sall I et Sall II.
Ambassadrice
modifierEn 2009, elle devient successivement ambassadrice du Sénégal en France (), à Monaco ()[8] ainsi qu'à Andorre (septembre)[7].
Première femme sénégalaise à occuper ce poste en France[6], sa nomination suscite cependant des critiques et questionnements de la part de la presse sénégalaise, qui souligne son manque de compétences pour ce poste, car n'étant ni haute fonctionnaire, ni diplomate de carrière. Ce manque de compétences auraient également été critiqué par les autorités françaises selon le journal Le Soleil[9]. Au contraire, d'autres médias, comme le site web AllAfrica.com, contestent ces critiques et considèrent que son parcours est suffisant pour attester de ses compétences[10]. Cependant, selon Le Quotidien, le fils du président, Karim Wade, aurait également fait pression sur les autorités françaises pour que Maïmouna Sourang Ndir soit acceptée[11], cette dernière étant membre de son association « Génération du concret »[12].
À la suite de l'élection du président Macky Sall, le nouveau gouvernement amorce une politique de « retour à l'orthodoxie » dans la diplomatie : Maïmouna Sourang Ndir est donc rappelée à Dakar en , tout comme d'autres ambassadeurs non-diplomates de carrière et nommés sous la présidence d'Abdoulaye Wade[6],[13].
Distinctions
modifier- Commandeur de l'ordre du Mérite sénégalais (2002)[1]
- Commandeur de l'ordre de Saint-Charles de Monaco
- Médaille d'or de La Renaissance française
- Grand officier de l'ordre national du Mérite français
Références
modifier- « DECRET n° 2002-1007 du 7 octobre 2002 portant promotions et nominations dans l’Ordre du Mérite au titre de l’année 2002 », sur jo.gouv.sn,
- Ben Chiekh, « Hommage : Caroline Faye, pionnière de l’émancipation de la femme » [archive du ], sur lesoleil.sn,
- Mamadou Aïcha Ndiaye, « Patrimoine matériel et traditions : Fatou Niang Siga publie deux ouvrages sur Saint-Louis », Le Soleil, (lire en ligne, consulté le )
- « S.E.Mme / H.E. Maïmouna Sourang Ndir », sur lalettrediplomatique.fr,
- « La France accepte avec peine le CV de Maïmouna Sourang Ndir : Wade fait le sourd et gagne », sur leral.net,
- « Zoom sur Maïmouna Sourang Ndir, l'ex-ambassadeur du Sénégal en France », sur leral.net,
- « "De l'ombre à la lumière" : Les parlementaires ultramarins et sénégalais » [PDF], sur afrik.com,
- « Remise des lettres de créance de S.E. Madame Maïmouna SOURANG NDIR (Monaco) », sur palais.mc,
- Doudou Andy Ngom, « L’Ambassadeur du Sénégal en France, Maïmouna Sourang Ndir, écartée de l’investiture du Président Macky », sur setal.net,
- Mass Niang, « Sénégal: Pourquoi Mme Maïmouna Sourang ndir, ambassadeur à Paris », sur fr.allafrica.com, (version du sur Internet Archive)
- « Pourquoi Maïmouna Sourang Ndir », sur seneweb.com,
- « Maïmouna Sourang Ndir discrètement rappelée: qui pour la remplacer à Paris ? », sur dakaractu.com,
- « Rappelée, Maïmouna Sourang Ndir rentre à Dakar », sur enqueteplus.com,