M. K. Alagiri
M. K. Alagiri (tamoul : மு. க. அழகிரி, « mu. ka. aḻagiri », souvent retranscrit « M. K. Azhagiri »), né le à Chennai, est un homme politique indien du Tamil Nadu.
M. K. Alagiri | |
M. K. Alagiri en 2012. | |
Fonctions | |
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Ministre indien des Produits chimiques et des Engrais | |
– (3 ans, 9 mois et 17 jours) |
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Premier ministre | Manmohan Singh |
Gouvernement | Singh II |
Prédécesseur | Ram Vilas Paswan |
Successeur | Srikant Kumar Jena |
Membre de la Lok Sabha | |
– (4 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Élection | 16 avril-13 mai 2009 |
Circonscription | Madurai |
Législature | 15e |
Prédécesseur | Mohan Ponnusamy |
Successeur | R. Gopalakrishnan |
Biographie | |
Nom de naissance | Muthuvel Karunanidhi Alagiri |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chennai (Tamil Nadu) |
Nationalité | Indienne |
Parti politique | DMK (jusqu'en 2014) |
Père | Karunanidhi |
Fratrie | Stalin, Kanimozhi |
Conjoint | Kanthi Alagiri |
Diplômé de | Presidency College, Chennai |
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Il siège de 2009 à 2014 à la Lok Sabha, la chambre basse du parlement fédéral indien, et était entre et mars 2013 ministre fédéral chargé des produits chimiques et des engrais.
Fils du leader du parti DMK et ancien chef du gouvernement (Chief Minister) du Tamil Nadu M. Karunanidhi, Alagiri est une figure prééminente de la vie politique tamoule. Il s'oppose à son frère M. K. Stalin pour prendre la succession de leur père à la tête du DMK.
Famille
modifierNé à Chennai le [1], Alagiri est le second fils de Karunanidhi, le leader du parti DMK qui a occupé le poste de chef du gouvernement (Chief Minister) de l'état du Tamil Nadu à cinq reprises. Sa mère est la deuxième épouse de Karunanidhi, Dayalu. Son frère Stalin et sa demi-sœur Kanimozhi sont tous deux des politiciens de premier plan[2].
Marié le [1], Alagiri a un fils, Dayanidhi et deux filles : Kayalvizhi et Anjugaselvi[2].
Vie publique
modifierAlagiri et son frère Stalin se disputent depuis de longues années la succession de leur père à la tête du DMK, lutte qui tourne à l'avantage apparent de Stalin. En 1980, Karunanidhi expédie Alagiri à Madurai pour y reprendre la tête du journal Murasoli, organe officiel du DMK. Le champ est ainsi laissé libre pour Stalin, qui reste dans la capitale Chennai. Mais Alagiri prend ses marques à Madurai, qu'il transforme en un fief d'où il lance des attaques régulières contre son frère[3],[4].
Alagiri est à la tête de l'organisation du DMK dans le sud du Tamil Nadu lorsqu'en 2009 il se porte pour la première fois candidat aux élections législatives fédérales, dans la circonscription électorale de Madurai. Opposé principalement au candidat communiste du CPI(M) P. Mohan, il l'emporte facilement avec 54,48 % des suffrages exprimés, soit une avance de 140 985 voix[5]. Le DMK faisant partie de l'alliance électorale UPA portée au pouvoir, Alagiri est nommé ministre chargé des Produits chimiques et des Engrais. Il démissionne en 2013 lorsque, pour marquer son désaccord sur le dossier sri lankais, le DMK retire son soutien au gouvernement de Manmohan Singh[6].
Affaire Kiruttinan
modifierEn 2003, Alagiri est mis en cause avec douze autres personnes dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien ministre du DMK Tha. Kiruttinan. D'importants témoins étant revenus sur leurs dépositions, les treize accusés sont acquittés par le tribunal de Chittoor le [7].
Notes et références
modifier- (ta) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en tamoul intitulé « மு. க. அழகிரி » (voir la liste des auteurs).
- (en) Fiche de M. K. Alagiri sur le site officiel du Lok Sabha.
- (en) D. Ram Raj. The big and mighty Karuna family. dna. 26 mai 2009.
- (en) Arun Ram. M K Alagiri: A rebel without reconciliation. The Times of India. 25 janvier 2014.
- (en) T.S. Subramanian. Battle of brothers. Frontline. 21 février 2014.
- (en) Constituency wise detailed results. Election Commission of India. General Elections, 2009.
- (en) DMK ministers submit resignation to PM. The Hindu BusinessLine. 20 mars 2013.
- (en) S. Sundar. Kiruttinan murder case: State to oppose acquittal of Alagiri. The Hindu. 25 juillet 2013.