Mérault d'Ension

moine bénédictin considéré comme saint

Saint Mérault ou Mayrulfus ou Méraut, né à Boismé au VIe siècle, est moine à l'abbaye d'Ension, puis fondateur d'une communauté de bénédictins à Boismé où il est vénéré.

Mérault d'Ension
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Biographie, légende

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Né à Boismé au VIe siècle, Mérault devient moine à l'abbaye d'Ension[Note 1],[1]. Il revient ensuite à Boismé, où il fonde une chapelle et une communauté de bénédictins[1]. Des pèlerinages lui étaient consacrés.

La légende raconte qu'il a rusé pour gagner un concours permettant d'avoir une plus grande paroisse, mais son concurrent lui aurait coupé la tête. Il aurait alors nettoyé sa tête à la fontaine et l'aurait remise sur ses épaules[1].

On utilise depuis l'eau de sa fontaine pour guérir les maux de tête. La fontaine est restaurée en 2013[2]. A cette occasion, les récits légendaires sur saint Mérault sont collectés et présentés[2].

L'ancienneté de sa vénération est attestée par une charte de 1058, indiquant que son corps repose dans l'église qui porte son vocable[3].

En plus de l'église et de la fontaine, une rue porte son nom à Boismé[4].

Un rapprochement paraît possible avec saint Méraut (ou Mérald ou Medrald), abbé de Vendôme, fêté le 23 février[5], qui aurait pu être poussé vers le sud sous la pression des Normands[6],[7].

Notes et références

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  1. Ension est l'ancien nom de Saint-Jouin-de-Marnes ; il s'écrit de différentes façons : Ension Ansion, Hension, Enixio, Ansio, Enessio.

Références

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  1. a b et c Boismé : Sur les pas de saint Mérault, sur cdt24.media.tourinsoft.eu
  2. a et b Inauguration de la fontaine St Mérault, sur boisme.fr, site de la mairie.
  3. Note sur saint Mayrvier / Mérault, Mémoires de la société des antiquaires de l'Ouest, t. IV, 1881, p. 112-113 ; et t. II, p. 192-195.
  4. Rue Saint-Mérault, Boismé, sur street2house.fr.
  5. « Saint Méraut », sur nominis.cef.fr le site Nominis des évêques de France (consulté le ).
  6. « Histoire de Saint-Jouin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. (it) Mauro Bonato, « San Meraldo Abate », sur Santi e Beati, (consulté le ).