Lucien Monteil
Lucien Monteil (1903-1994) est un vétérinaire, résistant et homme politique français.
Maire de Vergèze | |
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Raymond Fontaine (d) | |
Conseiller général du Gard Canton de Vauvert | |
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Paul Lamy (d) | |
Maire de Vergèze | |
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Membre (d) Comité départemental de libération du Gard (d) | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Lucien Michel Monteil |
Activités | |
Père |
Ernest Monteil (d) |
Mère |
Eugénie Monteil (d) |
Fratrie | |
Conjoints | |
Enfants |
Distinctions |
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Biographie
modifierFils du mécanicien d'origine nîmoise Ernest Monteil (d) et de l'institutrice Eugénie Monteil (d), Lucien Monteil naît à Roanne « dans une vieille famille protestante »[1] le [2].
Ingénieur agronome[1], il soutient sa thèse d'exercice en médecine vétérinaire à Lyon en 1928[3]. Il enseigne à l'École nationale supérieure agronomique de Montpellier[1].
Il fait le choix de s'établir à Vergèze[1]. Il y fonde la cave coopérative[1], bâtie en 1939 par Henri Floutier[2]. Il participe également à la mise en place du collège Cévenol en 1938, et s'exprime au sein du synode de l'Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France la même année[1]. Il est par ailleurs membre du conseil presbytéral de l'église de son village, du conseil régional, puis du conseil national de l'ERF[2].
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier mais s'évade[4]. Il entre en résistance en cachant des personnes juives au Pont-de-Montvert[1]. Actif au sein des Mouvements unis de la Résistance, puis dans le Mouvement de libération nationale, il devient membre du comité départemental de libération du Gard[5].
Après avoir été président du comité local de libération de Vergèze, il accepte le fauteuil de maire, surtout, selon Jacques Galtier, pour « éviter tous les débordements prévisibles »[1]. Actif dans le mouvement du christianisme social, il soutient aux côtés de Philippe Lamour la construction du canal du Bas-Rhône Languedoc[1]. Il soutient également le mouvement de mondialisation des communes[1].
En 1951, il est également élu conseiller général du Gard pour le canton de Vauvert. Il préfère raccrocher en 1958, devant l'imminence de la guerre d'Algérie, et quitte la Section française de l'Internationale ouvrière[1].
En 1971, il adhère au Parti socialiste[1].
Vie personnelle
modifierMarié d'abord à Lucie Chapel(d)[1], il épouse ensuite Odette Rollier(d)[2]. Il est le père du rhumatologue Jacques Monteil (d)[2].
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur (1947)[6].
- Officier du Mérite agricole (1947)[7].
- Officier d'Académie (1948)[8].
- Officier de l'Instruction publique[4]
Références
modifier- Galtier 1994.
- Cabanel 2024.
- BNF 36913480.
- Deschamps 2011.
- https://museedelaresistanceenligne.org/personnedetail.php?id=19752.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15822887/f19.image.r=%22monteil%20lucien%22.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1566537n/f23.image.r=%22monteil%20lucien%22.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15690425/f32.image.r=%22monteil%20lucien%22.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- [Galtier 1994] Jacques Galtier, « Lucien Monteil », Autres temps, no 43, , p. 117-119 (lire en ligne).
- « Monteil Lucien », dans Bernard Deschamps (préf. Henri Alleg), Les Gardois contre la guerre d'Algérie, Nîmes, chez l'auteur, (ISBN 978-2-9540458-1-8), p. 164.
- [Cabanel 2024] Patrick Cabanel, « Monteil Lucien », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : M-Q, Paris, Max Chaleil, (ISBN 978-2-84621-358-5), p. 430-431.
Liens externes
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