Lucien Monjauvis
Lucien Monjauvis, né le à Paris (Seine) et mort le à Paris, est un homme politique et syndicaliste français[2]. Il est député de la Seine de 1932 à 1936 et préfet de la Loire de à , puis de la Savoie jusqu'en .
Membre du Conseil économique, social et environnemental | |
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Préfet de la Savoie Savoie | |
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Préfet de la Loire Loire | |
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Conseiller municipal de Paris | |
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Député de la Seine Seine | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) 5e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Lucien, Henri Monjauvis |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (72AJ/142)[1] |
Biographie
modifierOrigines et formation
modifierLucien Monjauvis est le fils de Lucien Alfred, ajusteur, chef d'équipe aux usines Panhard et d'Émélie Louise Collet, mécanicienne en chaussures. Il est le deuxième de quatre enfants[3].
Formé à l'École d'apprentissage des usines Panhard, il devient ouvrier ajusteur. Il milite à la CGT dès 1919 et adhère au Parti communiste français en 1924.
Parcours politique
modifierIl est député communiste de la Seine (2e circonscription du 13e arrondissement de Paris[4]) de 1932 à 1936. Il est nommé membre de la commission de l'hygiène, de la commission du travail et de la commission de législation civile et criminelle[5]. De 1937 à 1940, il est conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine.
Mobilisé le , il est fait prisonnier en . Revenu en France en 1943 sous une fausse identité, il entre dans la Résistance et assume des responsabilités au sein du Front national dans la zone sud.
Du au , Lucien Monjauvis est préfet de la Loire délégué dans les fonctions, puis intégré en qualité de préfet. Et du au , il est préfet de la Savoie[6].
Responsabilités syndicales
modifierEn mars 1929, Lucien Monjauvis est secrétaire de l'Union CGTU des travailleurs de la Métallurgie de la région parisienne[7].
De 1948 à 1951, il est secrétaire de l'union CGT de la région parisienne, dont il devient après 1951 membre du bureau. La confédération le désigne pour entrer au Conseil économique et social. Dans cette instance, il est président du groupe CGT de 1951 à 1972[7].
Famille
modifierLe frère de Lucien Monjauvis, Auguste Monjauvis (1903-1992), est également un militant du PCF et de la CGT. Résistant, il est arrêté par la police française en , interné au camp de Rouillé en octobre, transféré en au camp allemand de Royallieu d'où il est déporté par le convoi des 45000 à Auschwitz en . Déplacé au camp de concentration de Sachsenhausen en , il est libéré par les Soviétiques en . Il reprend ses activités politiques et syndicales après-guerre[8].
Publications
modifier- Avec A. Zimmermann[9] et Me Haje, La Sanglante Provocation de Constantine. Rapport de la délégation ouvrière d'enquête, 1935[10].
- Jean-Pierre Timbaud, Éditions sociales, 1971, préface de Benoît Frachon.
Références
modifier- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1394 »
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Auguste MONJAUVIS – 45887 », sur memoirevive.org (consulté le ).
- L'Humanité du 9 mai 1932, gallica.bnf.fr (son nom est raccourci et orthographié « Montjeau »)
- « Lucien, Henri Monjauvis (Biographies) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Fiche extraite du Dictionnaire des préfets (septembre 1870-mai 1982), sur le sitefrancearchives.fr]
- Claude Pennetier, « MONJAUVIS Lucien, Henri dit MONTGEAU », sur Le Maitron, .
- Claudine Cardon-Hamet, « MONJAUVIS Auguste, Eugène », sur deportes-politiques-auschwitz.fr (consulté le ).
- Aloïs Zimmermann, communiste, imprimeur à Constantine (cf. Notice Maitron)
- Notice du catalogue BNF
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :