Lucien Girardier
Lucien Girardier, né le à La Chaux-de-Fonds et mort le , est un chercheur en physiologie et neurologie et professeur de médecine suisse.
| Naissance | |
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| Décès |
(à 94 ans) |
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Neurobiologiste, professeur-chercheur, professeur d'université |
| A travaillé pour |
Faculté de médecine de Genève (en) |
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierLucien Girardier naît le à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Il est originaire de deux autres communes du même canton, Rochefort et Neuchâtel[1].
Son père, Marcel Henri Girardier, est garde-forestier ; sa mère est née Georgette Bornand[1].
Il épouse en 1954 Ginette Girardier, née Vuilleumier[1].
Études et parcours professionnel
modifierAprès l'école primaire à La Chaux-de-Fonds et le gymnase à Neuchâtel, où il obtient en 1950 une maturité de type scientifique, il fait des études de médecine à l'Université de Neuchâtel puis à l'Université de Genève. Il passe l'examen fédéral de médecine en 1957 et soutient en 1960 sa thèse de doctorat en médecine[2].
Il poursuit ses recherches en 1960 à l'université de Colombia de New-York[1] dans le département de neurologie[3] où il collabore avec Harry Grundfest[4].
En 1961 et 1962, il se perfectionne au laboratoire de biologie marine de Wood Hole[5].
En 1966, il devient chargé de recherche à l'institut de physiologie de l'Université de Genève[2]. Il séjourne la même année pendant plusieurs mois au Vietnam pour le compte de Terre des hommes[6].
Il est nommé professeur ordinaire en 1976[2]. De 1986 à 1994, il est directeur du département de physiologie de l'université[2].
Domaines de recherche et d'enseignement
modifierSes domaines principaux de recherche sont la thermorégulation, le contrôle nerveux sympathique et hormonal du métabolisme, le rôle de la graisse brune dans l'obésité humaine[7], l'équilibre pondéral et la thermogénèse des mammifères[8].
Ses domaines d'enseignement sont la physiologie générale, la biophysique et l'anatomie du système nerveux[2].
Il fait partie des scientifiques suisses qui ont contribué à la compréhension du métabolisme[9].
Autre activité
modifierIl est président à la fin des années 1970 de l'association Coopération technique technique Nyon[10].
Mort
modifierLucien Girardier meurt le , à l'âge de 94 ans[11].
Distinctions
modifier- 1973 : prix Marcel Benoist[12] « pour ses travaux sur la microcalorimérie et la macrocalorimétrie directes et leur application à la physiopathologie humaine et à la recherche fondamentale »[2]
Publications principales
modifier- (en) Correlated morphological ans physiolgical studies on isolated single muscle fibers, en collaboration avec Philip W. Brandt, John P. Reuben and Harry Grundfest in the Journal of Cell Biology, Volume 25, 1965.
- (en) Effectors of Thermogenesis, Proceedings of a Symposium held at Geneva on 14 to 16 july 1977, en collaboration avec Josiane Seydoux, 1978, Éditions Springer Nature, (ISBN 978-3-0348-5561-7)[13].
- (en) Mammalian thermogenesis, avec Michael J. Stock, aux éditions Springer nature, 1983 (ISBN 978-94-011-6034-6)[14]. Critique de ce livre dans la Revue Science par Barbara Horovitz, Department of Animal Physiology, Université of California[15].
- « L'autorégulation du poids et de la composition corporelle chez l'homme : Une approche systémique par modélisation et simulation », Archives Internationales de Physiologie, de Biochimie et de Biophysique, vol. 102, no 4, , A23-35 (DOI 10.3109/13813459109045389).
Références
modifier- Roger Mayer, « Lucien Girardier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Archives UNIGE - Notices d'autorité », sur archives.unige.ch (consulté le )
- « Girardier, Lucien », sur www2.unil.ch, Base de données des élites suisses (consulté le )
- Harry Grundfest, « Correlated morphological and physiological studies on isolated single muscle fibers », The Journal of Cell Biology, vol. Volume 25, , p. 233-160 (lire en ligne [PDF])
- « Lucien Girardier | History of the Marine Biological Laboratory », sur history.archives.mbl.edu (consulté le )
- « Départ au Vietnam », L'Impartial, , p. 5 (lire en ligne)
- Anne Weber, « Comment on peut devenir obèse », Gazette de Lausanne, , p. 4 (lire en ligne)
- « L Girardier's research while affiliated with University of Geneva and other places »
- (en) Jean-Pierre Montani, Yves Schutz et Abdul G. Dulloo, « The contribution of Swiss scientists to the assessment of energy metabolism », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 72, no 5, , p. 665–679 (ISSN 1476-5640, DOI 10.1038/s41430-018-0139-5, lire en ligne, consulté le )
- « Un effort intensifié en Tunisie », 24 heures, , p. 16 (lire en ligne)
- « Lucien Girardier », sur Hommages (consulté le )
- « Lucien Girardier – Fondation Marcel Benoist », sur marcel-benoist.ch (consulté le )
- (en) « Effectors of Thermogenesis », Experientia Supplementum, (ISSN 1023-294X, DOI 10.1007/978-3-0348-5559-4, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Mammalian Thermogenesis », SpringerLink, (DOI 10.1007/978-94-011-6032-2, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Barbara Horwitz, « Heat Production in Mammals: Mammalian Thermogenesis . Lucien Girardier and Michael J. Stock, Eds. Chapman and Hall, London, 1983 (U.S. distributor, Methuen, New York). viii, 359 pp., illus. $77. », Science, vol. 225, no 4663, , p. 709–710 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.225.4663.709, lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
