Lucien Chiselle

Homme de lettres frnçais, poète, journaliste, très actif dans les œuvres sociales du 4e arrondissement à Paris

Lucien Chiselle, né le à Digoin et mort le 29 octobre 1954 à Fontenay-aux-Roses, est un homme de lettres français, poète, journaliste du XXe siècle, très actif dans les œuvres sociales du 4e arrondissement de Paris.

Lucien Chiselle
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Biographie

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Claude Lucien Chiselle, né le à Digoin, est le fils de Pierre Chiselle, carrossier, et de Marie Allix. Il épouse Marie Anne Joséphine Rougeon (décédée en mars 1944) et en secondes noces Alice Yvonne Roussel à la mairie du 4e arrondissement de Paris le 17 février 1945[1].

On trouve dans une publication littéraire lyonnaise de juillet 1898 le poème Chanson morose alors qu'il vient de fêter ses 18 ans[2].

En 1900, il exerce la profession de caissier et représentant de commerce à Lyon lorsqu'il est appelé sous les drapeaux avec la classe de 1900 sous le matricule 421 ; myope il est affecté aux services auxiliaires[3]. En 1902, il réside à Saint-Florent-sur-Cher. À partir de 1905, il habite le 4e arrondissement de Paris, rue Saint-Martin puis rue des Francs-Bourgeois.

En 1910, il publie un texte sur Armand Barbès et en 1912, une étude intitulée Raspail et Blanqui à la prison de Doullens[4] en 1849 à partir du dossier des archives nationales.

Il est mobilisé le 2 août 1914 et incorporé à la 14e section d'infirmiers et restera affecté aux services auxiliaires, économe de l'hôpital auxiliaire de Saint-Genis-Laval, pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale.

Il est l'auteur de nombreux articles et poèmes publiés dans les revues Le Penseur, Septimanie, L'Effort libre, Poésie - Cahiers Mensuels Illustrés. En 1931, il est directeur de la publication de Idées (cahier moderne de littérature et d'art, paraissant tous les 3 mois)[5].

Par arrêté du 6 février 1936, il est fait Officier de l'Instruction publique[6].

Par arrêté préfectoral du 24 mars 1927, il est il est nommé administrateur du bureau de bienfaisance du 4e arrondissement de Paris[7]. En janvier 1940, il est réinvesti pour 4 ans[8]. Par arrêté ministériel du 12 novembre 1947, il est nommé administrateur honoraire des bureaux de bienfaisance de Paris[9].

Il meurt le 29 octobre 1954 à Fontenay-aux-Roses[1]. Sa veuve offre un ensemble de documents lui ayant appartenu à la bibliothèque historique de la ville de Paris en juillet 1955[10], notamment des notes, manuscrits sur divers sujets d'histoire et une correspondance avec Alcanter de Brahm, Léon Riotor, Gabriel Sarrazin et Gisèle Vallerey qui constitue le fonds Lucien Chiselle[11].

Œuvres

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Textes publiés dans Le Penseur

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Textes publiés dans Septimanie

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  • Ames légères, 1926[25]
  • La dernière sirène, 1927[26]
  • Juin au jardin, 1927[27]
  • A Mistral , 1930[28]

Autre éditions

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  • La vie sociale de Pierre Dupont, 1917[4]
  • Le prisme des tendresses, 1930[29]
  • Flambées d'amour : poèmes d'amour et de résurrection, 1946

Distinctions

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  Officier de l'ordre des Palmes académiques, 6 février 1936[6]

Références

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  1. a et b « État civil », sur archives71.fr (consulté le )
  2. « La Revue jeune : artistique & littéraire : paraissant à Lyon le dimanche », sur Gallica, (consulté le ), p. 11-12
  3. « Archives du département du Rhône - Lyon Central : n° matricules 1-489 - 443, 1RP1028 - matricule 421 - Claude, Lucien Chiselle », sur archives.rhone.fr (consulté le )
  4. a et b « Lucien Chiselle. — La vie sociale de Pierre Dupont, 1917 », Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, vol. 15, no 76,‎ , p. 80–80 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Annuaire général des lettres », sur Gallica, (consulté le )
  6. a et b « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ), p. 1664
  7. « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le ), p. 2136
  8. « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le ), p. 61
  9. « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le ), p. 1837
  10. « Bulletin municipal officiel de la ville de Paris. Délibérations des assemblées de la Ville de Paris et du Département de la Seine. Conseil municipal de Paris », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Fonds Chiselle, Lucien (1880?-1954), homme de lettres »
  12. Lucien Chiselle, « Le Penseur : Un monument à Jules Janin », sur Gallica, (consulté le ), p. 201-211
  13. Lucien Chiselle, « Le Penseur : Avant l'Esperanto », sur Gallica, (consulté le ), p. 459-461
  14. « Le Penseur », sur Gallica, (consulté le ), p. 174-179
  15. « Le Penseur », sur Gallica, (consulté le ), p. 134
  16. Lucien Chiselle, « Le Penseur | Un romantique de la démocratie : Armand Barbès », sur Gallica, (consulté le ), p. 420-427
  17. Lucien Chiselle, « Le Penseur : Aviation », sur Gallica, (consulté le ), p. 41-43
  18. Lucien Chiselle, « Le Penseur : L'aveugle dans le roman et dans la vie », sur Gallica, (consulté le ), p. 361-375
  19. Lucien Chiselle, « Le Penseur : Raspail et Blanqui à la prison de Doullens », sur Gallica, (consulté le ), p. 41-51
  20. « Le Penseur : Raspail et Blanqui à la prison de Doullens (suite) », sur Gallica, (consulté le ), p. 101-104
  21. Lucien Chiselle, « Le Penseur », sur Gallica, (consulté le ), p. 121-125
  22. Claude Chiselle, « Le Penseur : Les amants du Paraclet », sur Gallica, (consulté le ), p. 441-449
  23. Lucien Chiselle, « Le Penseur : La confrérie des aveugles », sur Gallica, (consulté le ), p. 65-69
  24. « Le Penseur : L'œuvre de Valentin Haüy », sur Gallica, (consulté le ), p. 105-112
  25. « Septimanie n°29 », sur bibliotheques-specialisees.paris.fr, (consulté le )
  26. « Septimanie n°50 », sur bibliotheques-specialisees.paris.fr, (consulté le )
  27. « Septimanie n°54 », sur bibliotheques-specialisees.paris.fr, (consulté le )
  28. « Septimanie n°76 », sur bibliotheques-specialisees.paris.fr, (consulté le )
  29. Julien Chiselle, « Le prisme des tendresses »,

Liens externes

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