Lucien Baylac
Lucien Baylac, dit aussi Lucien Baylac-Million, né Numa Baylac le à Toulouse et mort le à Biarritz, est un lithographe, affichiste et illustrateur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Numa Baylac |
Pseudonyme |
Lucien Baylac-Million |
Activités |
Biographie
modifierNuma Baylac naît en 1855 à Toulouse, fils de Siméon Baylac, menuisier, et Thérèse Cazabon, son épouse[1]. Il a deux frères aînés, Alexandre et Camille, futur écrivains et lithographes[2].
En 1872, devenu lithographe, il est recensé — sous le prénom Lucien — avec ses parents au 1, rue des Régans[3].
Baylac réalise de nombreuses affiches publicitaires à Toulouse jusqu'au milieu des années 1880[Note 1], notamment pour l’imprimerie Cassan, puis à Paris, chez Jules Chéret dont il devient l'élève[5]. Chez Chéret, qui a ouvert en 1866 son atelier de lithographie où il dessine et imprime des centaines d'affiches[6], Baylac côtoie Lucien Lefèvre et Georges Meunier[7]. En 1881, Jules Chéret devient directeur artistique de la maison Chaix après lui avoir cédé son atelier. À son départ, Baylac prend sa suite[8]. Il réalise notamment des affiches pour le Bazar de l'Hôtel de Ville, le théâtre des Folies-Bergères et plusieurs marques de cycles et accessoires[7].
En 1891, établi au 79 rue du Faubourg-Saint-Denis, Baylac épouse Lætitia Jeanne Million, née à Biarritz[9],[Note 2].
En 1895, il réalise une affiche pour une fête de bienfaisance organisée par l'Association toulousaine de Paris[7] et l'année suivante l'affiche de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen.
Au tournant du siècle, établi 11, rue de l'Industrie à Biarritz, Baylac devient peintre décorateur[10] et artiste peintre[11]. Membre de l'Association toulousaine de Paris, il expose au Salon de 1901, sous le nom de Lucien Baylac-Million, un pastel intitulé Mer grosse, côte des Basques à Biarritz[12],[13],[14]. Son tableau est acheté dès l'ouverture de l'exposition par le comte Joseph Tyszkiewicz.
Baylac meurt à Biarritz en , à l'âge de 51 ans[10].
Pastel
modifierGalerie
modifier-
Crème orientale. Parfumerie orientale, 17 & 19 rue de Maubeuge, Paris.
-
Folies-Bergère, Miss Mabel Love.
-
Pneu G&J Velleda Alcatène, 17 rue St Maur, Paris.
-
Cycles de la "Métropole". Marié & Co. 17 rue St Maur, Paris (1897).
-
Clément, 20 rue Brunel, Paris.
-
Grand Manège Central. 3 pistes. 4 rue Buffault. Faubourg Montmartre.
-
Électricine. Éclairage de luxe.
-
Marquis A. Sampieri. Chanteur mondain
-
Vue panoramique de l'exposition universelle de 1900
Notes et références
modifierNotes
modifier- Il est inscrit sur les listes électorales de Toulouse de 1877 à 1884[4].
- Il signe son acte de mariage « N. L. Baylac ».
Références
modifier- Acte de naissance no 616, , Toulouse, Archives municipales de Toulouse
- « Généalogie de Alexandre BAYLAC », sur Geneanet (consulté le )
- « 1 NUM AC 3542 - 1872. Canton sud. Recensement de la population. 1F52 Pages récapitulatives par quartier, village, hameau ou rue consultables aux vues... AD31 », sur Archives départementales de la Haute-Garonne (consulté le )
- Listes électorales annuelles, 1877 à 1884, Toulouse, Archives municipales de Toulouse (disponibles sur Geneanet)
- « Les sinistrés pyrénéens », sur Gallica, L'Impartial des Pyrénées, (consulté le ), p. 3
- « Chéret Jean, Jules », sur Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, École nationale des chartes (consulté le ).
- Jean-Pierre Suzzoni, « De Paris aux Pyrénées : un exemple de solidarité », sur Gallica, L'Auta, (consulté le ), p. 76-77
- Jean Laran, Bibliothèque nationale. Département des estampes et de la photographie, Inventaire du fonds français après 1800. Tome premier, Abbéma-Beaumont ([Reprod. en fac-sim.]), (lire en ligne), p. 424
- Acte de mariage no 220, , Paris 10e, Archives de Paris
- « État civil de Biarritz », sur Gallica, L'Indépendant biarrot, (consulté le ), p. 3
- « Biarritz-association », La Gazette illustrée de Biarritz, , p. 2 (lire en ligne)
- Baylac-Million, Lucien, « Mer grosse, côte des Basques à Biarritz (pastel) », sur Base Salons (consulté le )
- « Les Salons de Paris », sur Gallica, La Petite Gironde, (consulté le ), p. 2
- Association toulousaine de Paris, « Échos toulousains », sur Gallica, Le Capitole, (consulté le ), p. 2
- L. Baylas-Million, « Biarritz, forte marée au couchant (pastel) », sur Archive, Régionalismes basque & landais. Cote Basque Enchères, (consulté le ), p. 40
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :