Louis de Rye
Louis de Rye, né en Franche-Comté et mort le , a été évêque de Genève au XVIe siècle.
Naissance | |
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Père |
Simon de Rye, Seigneur de Balancon et de Dissey (d) |
Mère |
Jeanne de La Baume (d) |
Fratrie | |
Parentèle |
Pierre de La Baume (oncle maternel) |
Ordre religieux |
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Biographie
modifierOrigines
modifierLouis de Rye est originaire de Franche-Comté[1]. Il est le fils de Simon, seigneur de Rye, de Balançon et de Dissey, et de Jeanne de La Baume, fille de Guillaume de La Baume-Montrevel[1],[2]. Son père est conseiller et chambellan de l'archiduc Philippe[2]. Le couple a douze enfants, dont Philibert[1],[2].
Ils sont des neveux de Pierre de La Baume, leur prédécesseur sur le siège épiscopal de Genève (1522–1544)[3],[4].
Carrière ecclésiastique
modifierLouis de Rye suit son oncle, Pierre de La Baume, qui monte sur le trône de Genève. Ce dernier le fait co-adjuteur[1]. Il a reçu en commande l'abbaye d'Auberive, en 1519, et il est également prieur de Saint-Pierre de Gigny[2]. Paul III, dans un Indult, du , lui permet de posséder, en même temps, l'ensemble de ses bénéfices[2]. Ce qu'il applique lorsqu'il devient évêque.
Le pape Paul III le nomme pour monter sur le trône épiscopal de Genève, en [2]. Le siège épiscopal est transféré de Genève, passée à la Réforme, à Annecy[2]. Le diocèse de Genève et le duché de Savoie sont à cette période occupés par le roi de France, Henri II.
Il ne prend possession de son trône que le , par l'intermédiaire de son procureur Louis Ducret[2].
Il est nommé abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Claude, le , soit quatre mois après la mort de son oncle[5]. Il prend la tête de l'abbaye Notre-Dame d'Acey, l'année suivante. Il choisit comme co-adjuteur son frère Philibert.
Guillaume Furbit (ou Furby/Furbitus), curé de la paroisse, docteur en Sorbonne et évêque in partibus d'Alessio (de) (Lezhë)[3],[6], administre le diocèse en son nom, comme évêque auxiliaire.
Héraldique
modifierLes armes de la famille de Rye se blasonnent ainsi d'azur à l'aigle éployé d'or[1]. Un jeton de l'évêque, de 1547, est accompagné de la devise « Non cras quod hodie » (demain sera différent d'aujourd'hui)[7].
Notes et références
modifier- Adrien Gavard, « Armoiries du diocèse et des évêques de Genève dès 1500 [suite] », Archives héraldiques suisses, , p. 152-153 (lire en ligne).
- Joseph Paul Augustin Benoît, Histoire de l'abbaye et de la Terre de Saint-Claude (vol.2), vol. 2, Montreuil-sur-mer, Imprimerie de la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés, (lire en ligne), p. 299.
- Hélène Perceveaux et Paul Perceveaux, Histoire du Valromey, H. et P. Perceveaux, , 569 p., p. 152.
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, La Savoie de l’an mil à la Réforme, XIe siècle-début XVIe siècle, Rennes, Ouest-France, , 455 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 333.
- Joseph Paul Augustin Benoît, Histoire de l'abbaye et de la Terre de Saint-Claude (vol.2), vol. 2, Montreuil-sur-mer, Imprimerie de la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés, (lire en ligne), p. 291.
- Henri Baud (dir.), Le diocèse de Genève-Annecy, Éditions Beauchesne, , 331 p. (lire en ligne).
- Diocèse, 1985, p. 104 (lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri Baud (éditeur scientifique), Louis Binz (contributeur), Robert Brunel (contributeur), Paul Coutin (contributeur), Roger Devos (contributeur), Paul Guichonnet (contributeur), Jean-Yves Mariotte (contributeur) et Jean Sauvage (contributeur), Le Diocèse de Genève-Annecy, Paris, Editions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 331 p. (ISBN 2-7010-1112-4, BNF 34842416, lire en ligne).
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X).
Articles connexes
modifier- Liste des évêques de Genève
- Évêché de Genève
- Histoire de Genève
- Histoire de la Savoie de 1416 à 1792
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la religion :