Louis de Gramont (dramaturge)
Louis de Gramont, né le à Sèvres et mort le à Paris 9e, est un homme de lettres français.
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Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Grammont (d) |
Nom de naissance |
Louis Ferdinand Auguste de Grammont |
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Marie-Cécile Cornemuse (d) |
Enfant |
Louise de Grammont (d) |
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Chaire |
Biographie
modifierLouis-Ferdinand-Auguste de Grammont[1] est le fils de l’homme de lettres Ferdinand de Gramont et de Marie-Cécile-Joséphine Cornemuse, fille du général Cornemuse[2].
Ancien élève du lycée Saint-Louis, Louis de Gramont étudie le droit avant de devenir journaliste. Spécialisé dans la critique dramatique et la chronique, il collabore à de nombreux journaux tels que La Lune Rousse et La Petite Lune d'André Gill (pour lequel il rédige plusieurs poèmes de La Muse à bibi en 1879)[3], Le Mot d'ordre, La Marseillaise, L'Intransigeant, Le Radical, L’Éclair, La Presse, L'Aurore, Le Petit Bleu[4] et La France de Bordeaux[5].
En tant qu'auteur dramatique, Louis de Gramont a traduit ou adapté plusieurs classiques de Shakespeare et a écrit des pièces de théâtre ainsi que des livrets d'œuvres musicales, notamment pour Massenet, Xavier Leroux et Camille Erlanger[4]. Il a également publié plusieurs romans. En , le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts le nomme professeur titulaire du cours d'histoire et de littérature dramatique au Conservatoire de Paris, en remplacement de Marcel Fouquier, démissionnaire[6].
Le , Louis de Gramont épouse Marie-Madeleine Zeller (1858-19..), avec laquelle il a déjà eu deux filles, Louise-Marie-Madeleine (1883-1956) et Jeanne-Marie-Madeleine (1898-1983)[7]. Louise épouse en 1910 l'homme de lettres Georges Gustave-Toudouze[8].
Malade depuis plusieurs années, Louis de Gramont meurt le à son domicile du no 5 de l'avenue Frochot[9]. Le surlendemain, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[10] en présence de nombreuses personnalités des arts et des lettres[11]. Son gendre, qui le remplaçait au Conservatoire pendant sa maladie, a été titularisé à son poste quelques mois plus tard[12].
Œuvres
modifier- (Avec Godefroy d'Herpent) L'Orage, comédie en 1 acte, Paris, Alcan-Lévy, 1874.
- (Avec André Gill) La Muse à bibi, suivie de L'Art de se conduire dans la société des pauvres bougres, Paris, Librairie des abrutis, 1879.
- Documents humains. Filles du peuple. La misère. Les réguliers. Les outlaws, Paris, Baillière et Messager, 1884.
- Loulou, Paris, Mourlon, 1888.
- Rolande, pièce en quatre actes (cinq tableaux), Paris, Tresse et Stock, 1888.
- (Avec Alfred Blau) Esclarmonde, opéra romanesque en quatre actes (compositeur : Jules Massenet), Paris, Hartmann, 1889.
- Lucienne (drame), 1890.
- La Locataire de madame Biou, Paris, Dentu, 1891.
- Simone, pièce en 3 actes, Paris, Calmann Lévy, 1892.
- (Avec Georges Hartmann) Évangéline, légende acadienne en 4 actes tirée du poème de Henry Wadsworth Longfellow, Paris, Choudens fils/Calmann Lévy, 1895.
- Dix Mélodies pour chant et piano (compositeur : Xavier Leroux), Paris, Leduc, 1897.
- Le Petit café (roman), 1900.
- Astarté, grand opéra en 4 actes (compositeur : Xavier Leroux), Paris, Leduc, 1900.
- Vénus et Adonis, légende lyrique en 3 actes (compositeur : Xavier Leroux), Paris, Stock, 1905.
- Aphrodite, pièce musicale en 5 actes et 6 tableaux d'après le roman de Pierre Louÿs (compositeur : Camille Erlanger), Paris, Société nouvelle d'éditions musicales, 1905.
- William Ratcliff, drame musical en 4 actes, d'après Henri Heine (compositeur : Xavier Leroux), Paris, Choudens, 1906.
- Chanson (compositeur : Charles Levadé), Paris, Enoch, 1908.
- (Avec Jean Thorel) Hannele Mattern, rêve lyrique en 5 tableaux et un épilogue d'après le drame de Gerhart Hauptmann (compositeur : Camille Erlanger), Paris, Digoudé-Diodet, 1910.
- Tarass Boulba, drame musical en 3 actes et 5 tableaux dont un prologue, d'après Gogol (compositeur : Marcel-Samuel Rousseau), Paris, Choudens, 1919.
Notes et références
modifier- Avec deux « m » pour l'état civil.
- Archives départementales des Hauts-de-Seine, état civil de Sèvres, registre des naissances de 1854, acte no 109 (vue 29/46).
- Millanvoye, p. 149-150.
- Avenel, p. 270.
- Comœdia, 10 décembre 1912, p. 4.
- Journal des débats, 13 février 1908, p. 2.
- Archives de Paris, état civil du 1er arrondissement, registre des mariages de 1908, acte no 682 (vue 22/31).
- Archives de Paris, état civil du 1er arrondissement, registre des mariages de 1910, acte no 249 (vue 6/21).
- Archives de Paris, état civil du 9e arrondissement, registre des décès de 1912, acte no 1318 (vue 18/30).
- Division 28.
- Journal des débats, 12 décembre 1912, p. 4.
- L'Intransigeant, 28 mars 1913, p. 3.
Bibliographie
modifier- Henri Avenel, La Presse française au vingtième siècle, Paris, Flammarion, 1901, p. 270.
- Bertrand Millanvoye, Anthologie des poètes de Montmartre, Paris, Ollendorff, 1909, p. 149-150.
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
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