Louis Trintzius
Louis Trintzius ( à Paris- à Rouen) est un architecte français.
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Louis René Trintzius |
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Biographie
modifierLouis René Trintzius nait à Paris 17e le , fils d'Alexis François Joseph († 1878) et d'Émilie Saucourt († 1885).
Il se marie le à Paris 6e avec Louise Angélique Cornet. Ils divorcent le . Il se marie en secondes noces le à Rouen avec Suzanne Augustine Amélie Jarry. Ils ont un fils, René Victor (1898-1953), écrivain.
Architecte de la ville de Rouen, Auguste Leblond le nomme directeur des services techniques et directeur des jardins de Rouen[1]. Il est également architecte des Hospices civils de Rouen du au .
Présenté par René Herval et Dervois, il devient membre des Amis des monuments rouennais. Il est également membre de la Société des architectes de la Seine-Inférieure.
Il vit en 1887 au no 19 rue Le Verrier à Paris, en 1895-1897 au no 27 rue de Reims à Rouen, en 1898 au no 84 rue de la République à Rouen, en 1923 au no 36 rue d'Elbeuf à Rouen et en 1930 no 66 rue Jeanne-d'Arc à Rouen où il meurt subitement en 1933.
Distinctions
modifierRéalisations
modifier- école de la Courtille à Melun - 1888-1892 (en collaboration avec Charles Touzet)
- école maternelle Kergomard, rue Sainte-Claire à Rouen
- transformation de l'hôtel Guérin en école de filles, 18 rue René-Pouteau à Melun - 1888, détruit en 1977 (en collaboration avec Charles Touzet)
- monument aux morts du Petit-Quevilly[2]
- collège de Joyeuse à Rouen, 1897
- création du crématorium au cimetière monumental, le 2ème à entrer en fonction en France , 1899
- création d'un système de poubelles basculantes allégeant la manutention, copié dans d'autres villes par la suite
- bourse du Travail, place de la Haute-Vieille-Tour à Rouen - 1903, détruit en 1948
- presbytère de Saint-Sever à Rouen, 1905
- crèche Marcel-Buquet à Rouen
- marché couvert, place des Emmurées à Rouen, détruit
- pavillon de dermatologie, Rouen
- restauration de la chapelle du lycée Corneille, rue Bourg-l'Abbé à Rouen
Notes et références
modifier- Journal de Rouen, 28 janvier 1933.
- Le Travailleur normand, 11 juin 1893
Annexes
modifierBibliographie
modifierLiens externes
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