Louis Paul Baille de Saint-Pol

militaire français

Louis Paul Baille, baron de Saint-Pol et de l'Empire, souvent appelé Baille de Saint-Pol, né le à Brignoles dans le Var et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire.

Louis Paul Baille
baron de Saint-Pol
Surnom Baille de Saint-Pol
Naissance
Brignoles, Var
Décès (à 53 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911815
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Saint-Jean d'Acre
Aboukir
Austerlitz
Auerstaedt
Eylau
Orthez
Toulouse
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Biographie

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Du chirurgien au colonel d'infanterie

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Il étudie d'abord la chirurgie avant d'entrer au service, le , comme lieutenant dans le 3e bataillon de volontaires du Var lors de la formation de ce corps. Il sert dans un premier temps à l'armée des Alpes puis à celle d'Italie de 1791 à 1797. Adjoint aux adjudants-généraux le , il est nommé capitaine le suivant. Embarqué avec l'armée d'Orient pour la campagne d'Égypte de 1798 à 1801, il est touché au nez et à la jambe lors du siège de Saint-Jean d'Acre le . Il obtient peu après le grade de chef de bataillon sur le champ de bataille d'Aboukir, le 1er août de la même année.

Après son retour en France en 1801, il participe aux campagnes napoléoniennes et obtient les galons de major du 51e de ligne le . Le , après la bataille d'Austerlitz où il s'est distingué, il devient colonel du même régiment. Il se distingue au cours de la bataille d'Auerstaedt, au sein de la brigade Debilly appartenant à la division Morand. Baille prend également part à la campagne en Pologne dans le 3e corps du maréchal Davout. Il est blessé d'un coup de feu à la main gauche pendant la bataille de Golymin le . Rétabli, il combat à Eylau le , aux côtés de la division Friant. À l'issue de cette journée, le colonel Baille déplore au sein de son régiment 500 hommes tués, blessés ou prisonniers.

Général de l'Empire

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Baron de Saint-Pol et de l'Empire le , il sert en Espagne de 1808 à 1813. Dans cet intervalle, il est promu général de brigade le . Employé à l'état-major de l'armée du Midi, il se distingue encore dans de nombreux engagements : il participe ainsi, avec la 6e division, à la bataille de la Bidassoa le et est de nouveau blessé lors du combat de Saint-Pierre-d'Irube le . Il s'illustre encore durant la bataille d'Orthez le et à Toulouse le . À la Première Restauration, le général Baille de Saint-Pol se voit confier un commandement dans la 9e division militaire, département de la Lozère. Louis XVIII le fait en outre chevalier de Saint-Louis le puis commandeur de la Légion d'honneur le .

Il est à la disposition du duc d'Angoulême lorsqu'il rallie Napoléon de retour de l'île d'Elbe. L'Empereur l'emploie alors à l'armée du Nord avant de lui confier le commandement de Montmartre le . Mis en non-activité le par la Seconde Restauration, il est mis en demi-solde de non activité, conformément à l'article 36 de la loi du , puis remis en disponibilité de 1819 à 1821. Le général Baille de Saint-Pol meurt à Paris le , à l'âge de 53 ans.

Vie familiale

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Décorations

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Armoiries

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Figure Blasonnement
Armes du baron de Saint-Pol et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bayonne))

De sinople, à la pyramide conique d'argent, bâsée et ajourée de sable, au comble crénélé de même, chargé de trois étoiles d'or, quartier de barons sortis de l'armée brochant sur le tout[1].

Livrées : brun-maron, bleu et jaune[1].

Bibliographie

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  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, L'auteur, (lire en ligne) ;

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).