Louis Marie Joseph Blondel d'Aubers
Louis Marie Joseph Blondel d'Aubers est un homme politique français né le à Douai (Nord) et mort le à Paris.
Député du Pas-de-Calais | |
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Député du Pas-de-Calais | |
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Sous-préfet de Porrentruy | |
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Conseiller à la Cour de cassation |
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Louis Marie Joseph Blondel d'Aubers |
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Biographie
modifierLouis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers (1765-1830), est le fils d'Eugène-Roland-Joseph, chevalier, seigneur d'Aubers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du Parlement de Flandres,
proche du dauphin Louis de France père du roi Louis XVI, et de Marie-Anne de Calonne, sœur du ministre et contrôleur général des finances Charles-Alexandre de Calonne[1].
Né le , il est baptisé le 1er mai qui suit par Jean de Bonneguise, évêque d'Arras. Le parrain est Louis de France, dauphin de France, père de Louis XVI, et la marraine la reine de France Marie Lesczynska. Ils sont respectivement remplacés et représentés par Emmanuel de Croÿ-Solre, et Geneviève-Armande-Élisabeth de Rohan Guéméné, abbesse de l'abbaye de Marquette[2].
Louis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers, appelé messire, est également chevalier, seigneur d'Aubers et de Vendin-le-Vieil.
Il épouse à Lille par contrat du Marie-Joseph-Pauline du Chambge de Liessart (1771- ), fille de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances de la généralité de Lille, grand bailli du Hainaut, commissaire du roi pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies, émigré en 1791, membre de l'armée des émigrés, et d'Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing[1].
Le couple va avoir deux enfants dont un fils, Émile-Louis-Marie Blondel d'Aubers, qui au cours de sa carrière va être maître des requêtes et préfet du Gers[1].
Louis-Marie-Joseph Blondel d'Aubers meurt à Paris le .
Carrière
modifierConseiller au Parlement de Paris avant la Révolution, il émigre en 1791. Rentré en France après le Coup d'État du 18 brumaire, il devient administrateur des hospices de Lille. Sous-préfet à Spire, puis à Porentruy, il est conseiller à la Cour de Cassation en 1806. Il est député du Pas-de-Calais de 1815 à 1816 puis de 1820 à 1821, siégeant à l'extrême droite.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- « Louis Marie Joseph Blondel d'Aubers », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Sébastien Bocquillon, « Fortune d'un premier président au Parlement de Flandre, Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers (1714-1767) », dans Revue du Nord, 2007/3 (n° 371), pages 507 à 529, lire en ligne.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
modifier- Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 55-59.
- Sébastien Bocquillon, « Fortune d'un premier président au Parlement de Flandre, Eugène-Roland-Joseph Blondel d'Aubers (1714-1767) », Revue du Nord 2007/3 (n° 371), pages 507 à 529, sur Cairn info.