Louis Édouard Fournier

peintre français

Paul Édouard Louis Fournier dit Louis Édouard Fournier, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre, mosaïste, et illustrateur français.

Louis Édouard Fournier
Louis Édouard Fournier (avant 1897).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Paul Édouard Louis FournierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Paul Joseph Albert Fournier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales
Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais, Les Funérailles de Shelley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Louis Édouard Fournier
Signature

Biographie

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Fils de l'écrivain-historien Édouard Fournier et d'Émilie Claire Ringuedé[1], Louis Édouard Fournier est le frère cadet de Paul Joseph Albert Fournier, aquafortiste[2] devenu préfet.

Son père meurt en 1880, alors qu'il est étudiant à l'École des beaux-arts de Paris, élève d'Alexandre Cabanel, de Jules Lefebvre et Gustave Boulanger, section peinture. En 1881, il obtient le premier grand prix de Rome avec son tableau, La Colère d'Achille[3].

Il expose ensuite au Salon des artistes français à partir de 1884 sous le nom de « Louis-Paul Édouard-Fournier », mentionné comme résidant à la villa Médicis[4]. En 1888, sous le nom cette fois de « Louis-Édouard Fournier », il devient membre-sociétaire du Salon, et y expose chaque année au moins jusqu'en 1914 : à cette date, il réside à Paris au 22 de la rue Monsieur-le-Prince[5].

Louis-Édouard Fournier a participé à de nombreux projets monumentaux parmi lesquels les fresques de la décoration du Grand Palais à Paris : il y a réalisé des frises en mosaïque retraçant les grandes étapes de l'histoire de l'art, avec d'autres artistes comme Alexandre Falguière. En y incluant une série de portraits, il y rend hommage au commissaire général de l'Exposition universelle de 1900, Alfred Picard, à l'architecte Henri Deglane, représenté avec un compas, à côté duquel il a placé son autoportrait avec sa palette et ses pinceaux. Une autre de ses fresques intitulée Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais orne la salle des délibérations du conseil départemental du Rhône à Lyon. Il a aussi produit des peintures dédiées aux gloires lyonnaises.

Un de ses tableaux les plus connus est Les Funérailles de Shelley (1889, Liverpool, Walker Art Gallery).

Il a également illustré quelques livres d'Honoré de Balzac, dont La Duchesse de Langeais, et de Jules Lemaitre, notamment Myrrha / vierge et martyre. L'un des principaux traducteurs de ses dessins en gravure est Edmond-Jules Pennequin[6].

Il a également produit une série de peintures consacrées aux beautés de Lyon, ainsi que de nombreuses sculptures en bois[réf. nécessaire].

Au début des années 1900, il réalise les cartons de trois panneaux de mosaïques de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes[7].

Œuvres dans les collections publiques

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Angleterre
France

Notes et références

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  1. Archives de Paris 7e, année 1917, acte de décès no 706, vue 29/31]
  2. Fiche exposant Salon 1870, base salons du musée d'Orsay.
  3. a et b « La Colère d'Achille », notice no 50510011494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. Exposant SAF 1884, base salons du musée d'Orsay.
  5. Fiche exposant SAF 1914, base salons du musée d'Orsay.
  6. « Pennequin, Edmond », base IdRef.
  7. L'objet : les mosaïques sur le site du projet Prepact, consulté le .
  8. « La Fin du roman », notice no M0341003658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. Christian Hottin, « Un grand homme dans le petit monde des grandes écoles », In Situ en ligne, 10 | 2009, mis en ligne le 19 mai 2009, consulté le .
  10. grandpalais.fr.
  11. « Jeune bûcheron », notice no 50350229657, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. « La Petite Jeanne, fille de pêcheur », notice no 00980001942, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  13. « Le Maraudeur », notice no 00000095779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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