Louis Sébastien Grundler
Louis Sébastien Grundler, né à Paris le et mort le à Troyes, est un ébéniste et général français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Sébastien Grundler | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 59 ans) Troyes (Aube) |
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Origine | France | |
Grade | Lieutenant-général | |
Années de service | 1792 – 1833 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Expédition d'Espagne |
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Distinctions | Comte Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 5e colonne. | |
Autres fonctions | Gentilhomme honoraire de la Chambre du roi Charles X | |
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Biographie
modifierOrigine et ascension militaire
modifierD'origine bavaroise par son père Jean François qui possédait un atelier d'ébénisterie au faubourg Saint-Antoine à Paris, et français par sa mère, Marie Marguerite Hoquet, elle aussi issue d'une famille d'ébénistes parisiens, Louis-Sébastien Grundler, débute dans le métier familial mais le quitte très tôt pour s'engager le dans un bataillon de volontaires, celui de Sainte-Marguerite, du nom de sa paroisse du faubourg. Lieutenant le , il sert successivement en Champagne, à Mayence, en Vendée, aux armées du Nord, du Midi et d'Italie. Le , il a la mâchoire brisée à la bataille de Stockach par un coup de mousquet autrichien qui lui laisse une impressionnante balafre au visage.
Chevalier de la Légion d'honneur le , chef de bataillon à l'état-major de la Grande armée en 1805, il fait la campagne d'Austerlitz et celle d'Iéna. Il est nommé adjudant-commandant en 1807, et est envoyé sous les murs de Stralsund en Poméranie pour en faire le siège.
Chef d'état-major
modifierAprès la paix de Tilsitt en 1808, il commande le département de la Manche ; il sert en Espagne, puis à Anvers, et en Hollande où les Britanniques avaient débarqué, et fait ensuite la campagne de 1812 en Russie avec le 2e corps de la Grande Armée. Il sert à l'état-major du maréchal Oudinot, puis comme chef d'état-major du maréchal Gouvion-Saint-Cyr. Pendant la campagne de Russie il combat avec distinction et reçoit, à Moscou, le , le grade de général de brigade. Blessé de nouveau au passage de la Bérézina, il est ensuite nommé au 11e corps du maréchal Macdonald dont il devient le chef d'état-major. S'étant trouvé aux batailles de Lützen et de Bautzen, il est créé baron de l'Empire le . En 1814, il offre, comme beaucoup de généraux, ses services au roi Louis XVIII, reçoit le commandement de Paris et du département de la Seine, est chargé en cette qualité de l'arrestation du général Exelmans et d'autres agitateurs bonapartistes et est créé comte et chevalier de Saint-Louis.
Les Cent-Jours et le retour des Bourbons
modifierAu débarquement de Golfe-Juan, Louis XVIII fait appel au maréchal Clarke, duc de Feltre comme ministre de la Guerre, lequel désigne Grundler le , comme secrétaire de son ministère. Après la bataille de Waterloo, il est envoyé à Soissons comme commissaire, puis commande le département. Rapporteur dans le procès du maréchal Ney, au côté duquel il a combattu en Russie, il plaide l'incompétence du Conseil de guerre avec une impartialité qui lui vaut d'être disgracié et éloigné de Paris. Fait cependant comte héréditaire en 1817, Grundler est nommé lieutenant-général en 1823, et participe à l'expédition d'Espagne, engagée pour rétablir les Bourbons.
Gentilhomme honoraire de la Chambre du roi Charles X en 1826, il meurt du choléra le , dans sa propriété du Plessis près de Troyes. Son nom est inscrit sous le pilier nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Décorations
modifier- Grand-officier de la Légion d'honneur -
- Commandeur de Saint-Louis -
- Commandeur de l'ordre de Saint-Joseph de Wurzbourg -
- Chevalier de l'ordre militaire de Bavière -
- Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint Ferdinand d'Espagne -
- Grand-croix de l'ordre du Faucon Blanc de Saxe-Weimar - 1824
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Louis Sébastien Grundler et de l'Empire
Barré d'argent et d'azur, de dix pièces, au pal d'or brochant sur le tout, chargé d'un dextrochère armé tenant une lance banderollée, de sable, mouvant du flanc dextre ; et d'un dextrochère armé, aussi de sale, la main étendue pour recevoir la lance, mouvant du flanc sénestre. |
Notes et références
modifier- Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial PLEADE
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Louis Sébastien Grundler », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Georges Six : Dictionnaire des généraux de la Révolution et de l'Empire
- Archives militaires de l'Armée de Terre de Vincennes
- Archives Grundeler
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 6, L'auteur, (lire en ligne) ;
- GRUNDLER (Louis-Sébastien) sur lesapn.forumactif.fr
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :