Louis-Marie Saget

personnalité politique française

Louis-Marie Saget, né le à Paris[1], mort le à Romorantin (Loir-et-Cher), est un industriel et un homme politique français, maire de Nantes de 1798 à 1800, député de la Loire-Inférieure de 1800 à 1805.

Louis-Marie Saget
Fonctions
Député de la Loire-Atlantique
-
Maire de Nantes
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie

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Origines et famille

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Louis-Marie Saget est le fils de Guillaume Saget, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Hélène Danican du Parque.

Installé à Berlin[2], il y épouse Elisabeth-Nicole Henry[3], dont le père[4] occupe une fonction dans l’administration des finances autrichiennes (Il est cité dans un acte daté du en qualité d'ancien directeur des Droits du Roi de Prusse Frédéric II) Ils ont trois enfants : Antoine (né en 1778 à Berlin), Louis (né en 1787 à Nantes[5]), Elisabeth (née en 1796 à Nantes[6]).

En 1784, il s’installe à Nantes où il crée une fabrique de cotonnades, une filature mécanique. L’usine se trouve sur l'île de Biesse[7] et compte 500 employés en 1789[8].

La Révolution

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Louis-Marie Saget est un partisan du nouveau régime et occupe des fonctions de commandement dans la garde nationale. Pendant l’insurrection vendéenne, il est capitaine de la 1re compagnie des ponts[9].

En ventôse an III (février-), il intervient auprès du Comité de salut public pour demander la création d'une fabrique nationale de machines à filer et d'une école de filature afin de renforcer les filatures françaises[10].

Officier municipal et maire

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Louis-Marie Saget est nommé officier municipal par le directoire du département le (1er vendémiaire an VI) ; Julien-François Douillard est alors choisi comme président de l’administration municipale. Le mandat de Louis-Marie Saget est renouvelé lors des élections de floréal an VI (avril-).

À la suite de la démission de Julien-François Douillard, devenu administrateur du département, les collègues de Louis-Marie Saget le choisissent à l’unanimité comme président (5 frimaire an VII, ).

Son mandat de maire est renouvelé après les élections de germinal an VII (mars-). Parmi les huit administrateurs municipaux, on peut noter la présence de Mathurin Peccot (architecte-voyer à partir de 1800)[11]. Le commissaire du pouvoir exécutif[12] est Jean-Michel Legrand à partir de thermidor an VII[13].

Louis-Marie Saget se rallie au gouvernement issu du coup d'État du 18 Brumaire[14].

Son mandat prend fin le 30 messidor an VIII () lorsque s’applique la nouvelle loi sur l’organisation de l’administration (loi du 28 pluviôse an VII). Il est remplacé par François Fellonneau.

Il est cependant parmi les 30 membres du conseil municipal nommé en 1800[15], qui reste en fonction jusqu'en 1804. Il n'apparaît plus dans le conseil de 1805[16].

Carrière ultérieure

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Il accède au Corps législatif le (4 brumaire an IX), élu par le Sénat en remplacement du représentant Dalphonse ; et y est vice-président[17].

Ce mandat s'achève le .

En germinal an XII (mars-), il obtient un poste dans l’administration fiscale de la Loire-Inférieure (directeur des droits réunis). Il le conserve jusqu’à sa retraite le , puis se retire à Romorantin où vit un de ses fils.

Décorations

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  • Chevalier de la Légion d’honneur à la création de l’ordre ().

Hommages

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  • Rue Saget à Nantes (quartier Quai de Versailles)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Livre doré II, page 53 ; paroisse de Saint-Gervais (acte de naissance d'Elisabeth Saget).
  2. Livre doré II, page 53. Les auteurs n’expliquent pas pour quelle raison il séjourne à Berlin.
  3. Née à la Ferté-Milon (Aisne) vers 1755.
  4. Originaire de la Ferté-Milon.
  5. Acte de naissance de Louis Guillaume François Saget : paroisse de Sainte-Croix, 28 avril 1787, vue 53 (né le 27) : AMN Registres paroissiaux
  6. Acte de naissance d'Elisabeth Saget : an 4, section Ponts et Outre-Loire, 22 prairial, vue 59 (née le 21 : 9 juin 1796) : AMN État civil.
  7. L'acte de naissance de Louis indique un domicile dans cette île, "près des Récollets".
  8. Le Livre doré II indique que cette fabrique a été ruinée par la Révolution, mais ne donne pas de détails plus précis.
  9. Le Livre doré II, page 55, indique qu’il est blessé le 28 vendémiaire an VIII (20 octobre 1799) et amputé d’une jambe, donc pendant son mandat de maire.
  10. Charles Ballot, L'introduction du machinisme dans l'industrie française, Google Books
  11. Livre doré II, page 54.
  12. Dénomination correspondant à celle de "procureur de la commune" du début de la République.
  13. Ibidem. Il remplace Dufeu.
  14. an VIII (9 novembre 1799)
  15. Livre doré II, page 57.
  16. Ibidem, page 63.
  17. Ou secrétaire de l'Assemblée, selon le site de l'Assemblée nationale.