Louis-Luc Loiseau de Persuis

violoniste, chef d'orchestre et de chœur, enseignant, compositeur et directeur de théâtre

Louis-Luc Loiseau de Persuis, né le à Metz et mort le à Paris, est un musicien français. Violoniste, chef d'orchestre et de chœur, enseignant, compositeur et directeur de théâtre, il s’est engagé dans différentes activités se rapportant à la musique, mais sans s’illustrer véritablement dans aucune.

Louis-Luc Loiseau de Persuis
Louis-Luc Loiseau de Persuis
(Gravure par Jules Porreau (1849))
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rolland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Eugénie Delaporte (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Instrument
Genre artistique

Biographie

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Après une première formation musicale dans sa ville natale, Persuis rejoint Paris en 1787 et entre à l’orchestre de l’Opéra en 1793. Il fait toute sa carrière dans cette institution, où il est nommé chef de chœur en 1803, puis chef d’orchestre en 1810, en remplacement de Jean-Baptiste Rey. Il occupe également à l’Opéra des fonctions administratives : régisseur, inspecteur général de la musique en 1816, régisseur de la scène et du personnel des artistes le , puis directeur unique du au , date à laquelle une maladie, qui devait lui être fatale quelques semaines plus tard, l’oblige à y renoncer.

Compositeur, Persuis compte à son actif des ballets et plusieurs œuvres lyriques, opéras et opéras-comiques. Son plus grand succès est Le Triomphe de Trajan, en collaboration avec Le Sueur, créé en 1807 et resté très longtemps à l’affiche. Entre 1810 et 1815, Persuis a été le compositeur le plus représenté avec 157 représentations, et ce succès est largement dû au Triomphe de Trajan. Pour l’opéra-comique, Persuis a surtout été apprécié au Théâtre Favart. Il a aussi adapté d’autres œuvres, par exemple l’oratorio Les Croisés de Maximilian Stadler.

Persuis a aussi enseigné. Nommé professeur de chant au Conservatoire de Paris, il doit quitter son poste en 1802. Son nom est de nouveau proposé pour une école de chant de l’Opéra, qui n’a finalement pas été créée. Ses fonctions de chef de chœur lui ont cependant donné l’occasion de former les choristes.

Le , à Paris, il épouse l'artiste-peintre Eugénie Delaporte, élève de Jean-Baptiste Regnault, qui expose au Salon de 1801 à 1808[1].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[2],[3].

Œuvres

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Eugénie Delaporte, Portrait de Louis-Luc Loiseau de Persuis, 1808 (Paris, bibliothèque-musée de l'Opéra).

Les dates indiquées sont celles des créations. Abréviations : coll. : en collaboration avec ; B. : Ballet ; O. : Opéra ; O.-C. : Opéra-comique.

  • La Nuit espagnole (O.-C., 1791). Paroles de Joseph Fiévée.
  • Estelle (O.-C., 1794)
  • Phanoret Angela (O.-C., 1798)
  • Léonidas ou les Spartiates (O., coll. Gresnick, 1799)
  • Fanny Morna ou l'Écossaise, "Drame lyrique" (opéra comique, 1799) en trois actes et en prose, créé au Théâtre Favart le 22 août 1799. Livret d'Edmond de Favières (1755-1837).
  • Marcel ou l'Héritier supposé, "Drame lyrique" (opéra-comique) en un acte, créé au Théâtre Favart le . Livret de René-Charles Guilbert de Pixerécourt, musique de Louis-Luc Loiseau de Persuis.
  • Le Retour d’Ulysse (B., 1806)
  • Le Triomphe de Trajan (O., coll. Le Sueur, 1807)
  • Leçon de Jérémie du Vendredi saint (sic pour Jeudi) (1810)
  • La Jérusalem délivrée (O., 1812)
  • Nina ou la Folle par amour (B., 1813)
  • L’Épreuve villageoise (B., 1815)
  • L’Heureux retour (O., coll. Berton et Kreutzer, 1815)

Iconographie

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Notes et références

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  1. (en) Margaret A. Oppenheimer, Women Artists in Paris: 1791-1814 (thèse de doctorat en histoire de l'art), New York, New York University, Institute of Fine Arts, (présentation en ligne), p. 245-246.
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 633
  3. appl, « LOISEAU de PERSUIS Louis (1769-1819) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )
  4. Cf. cette notice de la Bnf [1]

Bibliographie

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Liens externes

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